V 4 Octobre 1883. Manifestation Vandenpeereboom. AUTEUR DES YPRIANA. N° 913. Jeudi Les annonces de la Belgique Pour la France l'Agence Cologne, Berlin, Francfort C°, 30, Cornhill, E C et 5, 38, Park Row-New-York. L'ARRONDISSEMENT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Munich, Hambourg, Leipzig Slutt^ard Vienne et 7uri >1 1 p1SSe, C,ie/ liu(Jo" Mosse (Annonceji-Expedition) C. Londres. - I w labialTlL tygfëM wLT «t-'"'""'"f je eu uumar, noiteidam l>0Ur 1 Amérique: chez Pethmghill et C* Ypres, le 3 Octobre 1883. La Commission organisatrice, tant an nom de M. le Ministre d'Etat qui l'en a priée, qu'en son propre nom, a l'honneur de remercier tous les habitants de la ville d'Ypres et tous ceux qui sont venus d'ailleurs, pour le con cours qu'ils ont apporté l'ovasion du 30 Sep tembre. Pour la Commission Le Président, H.tBOSSAERT. Le Secrétaire, A. BEAUCOURT. Ypres, le 3 Octobre 1883. Ce n'est pas Ypres, ce n'est surtout pas dans les colonnes du Progrès que l'éloge de Mr A. Vandenpeereboom est encore faire; toujours nous avons rendu justice aux hautes qualités de cet homme d'état et nous avons su apprécier leur valeur les services éminents qu'il a rendus sa ville natale. Si d'autres, entraînés par la passion politique, ont pu les méconnaître un jour, nous sommes heureux de constater que, dans la manifestation de Dimanche demie?, toute trace de dissension avait disparu et qu'il n'y avait Ypres que des yprois fêtant le plus cligne des enfants de la cité. Dès le matin toutes les maisons étaient pavoisées et, vers midi, une foule immense se pressait dans la salle des Halles où devait avoir lieu la cérémonie. Toutes les sociétés de la ville étaient là avec leurs bannières et tou tes avaient des bouquets destinés être offerts au héros de la fête. Sur l'estrade se pressent des députations des écoles communales et Ids souscripteurs au banquet, au nombre dq^Uis de deux cent cinquante. A midi e£ demi Monsieur Vandenpeereboom fait son entrée dans la salle il est conduit par Monsieur le BourgmestreVanheule et par Monsieur l'Eche- vin Bossaert, président au comité organisa teur. La musique des Pompiers joua la Bra bançonne,\q$ clairons des Fanfares catholiques sonnent aux champs, tous les drapeaux s'agi- tént, tous les bouquets se lèvent. Vu de l'estrade le spectacle est imposant. Monsieur lé Ministre traverse lentement la foule qui l'acclame et va prendre place sur l'estrade. Le noble vieillard est en proie une forte émo tion, il ne peut retenir ses larmes. Au bout de quelques instants Monsieur Bossaert prend la parole et s'exprime ainsi: /'-AVIS.—i'i iu public qu'à la d>it pour des iin; ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissen Idem. Pour le restant du pays? VJRES ACQUiRIT EU.NDO. "-voiles et die: ses inistratif et ;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. 7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligue ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. MANIFESTATION en l'honneur de Mr A. X ANDENPEEREBOOM, MINISTRE D'ÉTAT, Monsieur le Ministre, La manifestation nouvelle dont, après tant d'autres, vqus êtes aujourd'hui encore le sympathique objet, ne s'adresse point ce qui fut en vous l'homme politique. Et bien que vous ayez été l'honneur d un parti, fier de vqus compter parmi les siens; que vous ayez, durant une longue carrière, occupé, avec une rare distinction, les charges les plus difficiles et les plus élevées; que vous ayez, comme représentant et comme ministre, rendu au pays de grands et signalés services; ce n'est rién de tout cela que nous venons remémorer et exalter en ce moment. Ce que nous venons glorifier en vous. Monsieur le Ministre, c'est l'enfant d'Ypres qui a lui-même glorifié sa mère c'est le concitoyen éminent que la postérité, ratifiant l'opinion des comtemporains, rangera, elle aussi, parmi les enfants les plus chers et les plus illus tres de la cité Heureusement pour notre patrie bien aimée, il y a, dans les partis qui la divisent, autre chose que d'arden tes compétitions, d'exclusives préférences et d'implaca bles rivalités. Il y a, répandus dans nos patriotiques populations, les pénétrant de haut en bas, et le respect de tous ceux que le mérite élève au-dessus d'elles, et l'amour de tout ce qui est vraiment beau, noble ou grand, n'importe d'où cela vienne. C'est1 ainsi que toutes les fois qu'il s'agit de rendre liommage un compatriote d'élite qui, en dehors et au dessus des partis, a bien servi la gloire ou l'intérêt de la nation, on voit les opinions s'efTacer, les hostilités faire trêve et les cœurs apaisés s'unir pour l'ovation ou le triomphe. C'est ainsi qu'aujourd'hui même tous vos concitoyens, tous vos co-bourgeois, comme vous préférez Jes nom mer, quel que soit leur drapeau, se sqnt franchement, loyalement donné la main pour vous faire fête et vous acclamer en ce lieu. Et ce témoignage 'de profonde affection et de hau^e estime de |jjaiiart de toute une cité unie dans les mêrtMVï- senti ment; fgefys avons hâte de le dire, peu d'hommes, Monsieur ic^jhistre, l'ont autant que vous r^érité Il ne vos Ville d'Y^S j Provii <enc ppas ^uflr, en effet, dJfeervi^U; iifiï r toj/^ laisser rebuter par rien ni rous lasser jamais, vous vous êtes opiniâtrement attaché étudier, jusque dans leurs moindres détails, et nos vieux monuments et nos vieil les institutions. Compulsant, avec l'aide d'un ami aussi dévoué qu'érudit, nos vastes archives,ces lettres de noblesse de. la cité, vous avez, force de patientes recherches et de veillés, réuni, amassé, pendant près de quarante ans, tous- les matériaux qui devaient servir un jour, non faciliter pour d'autres d'écrire les fastes de la ville, mais les écrire vous-même, aussi fidèles, aussi com plets et aussi intéressants que possible. Et lorsque, plus tard, l'inconstance de la fortune politique est venue vous rendre tout entier vous- même, rentrant, lutteur vaincu mais non découragé, sous votre tente, vous avez, sans vous arrêter de sté riles legrets ou de mesquines rancunes, le cœur tou jours haut au contraire et l'âme sereine, vous avez, dis-je, repris votre infatigable plume d'archéologue retaillée pour l'histoire,et vous vous êtes mis retracer quasi d'une haleine, en une longue série de volumes généreusement répandus, tous les faits et gestes mémo rables de nos fiers et intrépides ancêtres. Œuvre considérable de l'aveu de tous Superbe mo nument pour l'édification duquel il a fallu, non seule ment une inépuisable érudition, celle qui vous ouvrit toutes larges les portes de notreAcademie, mais encore, et surtout, une ardeur, une passion, inépuisable aussi, de dévouement votre bonne et chère Ville d'Ypres Et c'est par là, Monsieur le Ministre, non moins que par vos larges connaissances historiques, que vos œuvres charment et intéressent. Partout on y rëèryuve cet.amour profond, énergique de la vieilfecité natalë.dùnt l'âme généreuse et fière sem ble être entrée tout entière dansTa*vôf\V/ Puis, côté de cet amour filial sans^jornes, l'amour<> non moins vif, non moins loyal de la^Ué historique. Et delà, de ce double sentiment, de a ces pages la fois émues et sincères,ces' patriotisme et d'enseignements, d'origin^ leur locale, où revivent palpitantes les si et où l'amyjôn esprit flamand, avec ses larges sa frandjie'borihomie et sa simple droiture no1 rencontre pourainsi direàchaqîl 'evtes' îAoù'eur leministre, la famuu^ c -^pvi»na n ait guère besoin, pour p? V|ps hommages publics noVfi«ns ces Halles où tant H ...ppeWe^1 voepi tn^é, désormais ins&in, L ..Vr<seS "t TftOlTU V. 1. 4 Choses I aPr àfabl.e d^celui du Tnqeu».— -, contemporains^la cé qqe feur^ v~~a Svglorieuîf.fit"?' |f tenu £':ar vin

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1