Nouvelles locales. DENIER DES feCOLES LAÏQUES. ÉTAT-CIVIL D'Y PRES, -'Lavis.—ri GILON. ment condamnées et la volonté du cardinal-arche vêque remporte sur l'ordre du St-Père, un ordre formel qui n'admettait pas les répliques les écoles indistinctement, même celles qui ne pré sentent aucun danger ni pour la loi, ni pour les mœurs restent toutes condamnées, et leur fréquen- quentation en est interdite sous peine de péclié mor tel. Des hommes politiques vont protester Rome contre les mesures prises par l'épiscopat sous l'inspiration du cardinal-archevêque de Malines, pour empêcher la fréquentation des époles publiques.- 11 s'agit des instructions pratiques. ïlà représentent Rome que ces instructions ferontmaïr l'Eglise, qu'elles ont un caractère odieux, qu'elles placent les représentants du parti catholique dans alternative de se perdre en essayant d ou de les blâmer en suivant le courant publique Le cardinal-archevêque ble. Les catholiques qui ne sont pas dï pénible justifier opinion iranla- avis sont des «politiques inopporlunistes Si on les eût écoutés, ajoute-t-il, ils auraient fait avorter te mou vement catholique belge. Ces politiques inopportunistes, ce sont les chefs apparents, les généraux laïques du parti catholique. Ils se résignèrent et se soumirent. Le Cardinal- archevêque n'eut plus même besoin de les gronder. Ces chers lutteurs a-t-il pu écrire depuis, avec un sentement d'orgueil bien justifié, ces chers lut teurs ne veulent plus que ce que nous voulons? L'œuvre politique du cardinal-archevêque de Mali nes est sous nos yeux Chacun peut la juger. C'est lui qui en aura la plus grosse part de responsabilité devant l'histoire. Celle ci relèvera un autre fait, l'abstention du clergé catholique aux cérémonies du cinquantenaire. C'était la fête de la patrie la nation tout entière y concourait. En ce jour solennel le clergé catholique s'est isolé du reste de la nation. C'est la plus grande faute qu'il ait jamais commise. Elle n'a pu l'être que par la volonté du cardinal- archevêque de Malines. Mgr Dechamps vivait dans la retraite. Il avait conservé les habitudes du cloître. Quoique revêtu de la pourpre, il suivait fidèlement la règle de l'ordre auquel il n'avait pas cessé d'appartenir. Son mysti cisme n'avait fait que s'accentuer dans les dernières années de son existence ce mysticisme le poussait vers l'absolu et le portait méconnaître les nécessi tés de la vie réelle c'est ce qui explique la plupart de ses écrits et de ses actes. L'embaumement de M. Dechamps, archevêque de Malines, a eu lieu Lundi 11 heures. D'après le Courrier de Bruxelles, c'est M. Pier- raerts, recteur de l'Université de Louvain, qui pro noncera l'oraison funèbre. Le corps sera exposé partir de Mardi. Les funérailles auront lieu Jeudi, l'église de Saint-Rombaut, M. Faict, doyen-dage de l'épiscopat officiera. M. Dechamps sera enterré Rumillies Vendredi matin. Depuis le 1er Octobre, tous les bureaux des postes du pays sont chargés de payer bureau ouvert et sans frais, les coupons d'intérêt échus des titres de la Dette publique belge et d'encaisser, pourcompledes porteurs-^ les coupons d'intérêts et de dividende d'actions eÇ obligations de toute espèce et les titres amortis paya bles en Belgique. Ce dernier genre d'opérations se era moyennant une taxe de deux centimes par cou s pons et une taxe proportionelle de deux eentimes par dix francs ou fraction de dix francs. Les coupons encaisser devront être déposés la poste découvert et accompagnés d'un bordereau descriptif dont la formule serajlburnie gratuitement aux intéressés. jl-Sl L'arrêté ajoute que leS habitants des communes rurales pourront se servir de l'entremise de facteurs pour ces recouvrements. Les bureaux de posté étant déjà chargés de l'en caissement des effets et du service de la caisse d'épargnes, on peut dire que la* nouvelle mesure achève de les transformer en véritables banques. Les journaux de Bruxelles, touten reconnaissant que l'encaissement des coupons sera une nouvelle et énorme charge pour l'administration postale,applau dissent vivement la mesure que vient d'annonce; le Monitear. Nous attendrons quelque peu avant de partager leur enthousiasme on en est arrivé exiger tant de choses de la poste, que nous nous demandons si son vrai service, la distribution des lettres et des journaux, ne finira point par en souf frir. a je me liens tous lés premiers Mardis du de? la Tt'ie d'Or, Ypres, sa disposé clientèle je, nu Y Hôtel dU la prendre mesure de chemises voudra bien me remettre. Je nu rge également de çon pour les personnes lams me confier Garaii t des toiles et bonne coupe et les bons Le barême des abonnements généraux sur le ré seau des chemins de fer de l'Etat et le baêrme.en faveur des vovageurs de commerce seront uniformé ment abolis partir du 1 Octobre. Les prix du nouvel abonnement seront considéra blement diminués; le barème général sera de 400 fr. en 3e classe il était antérieurement de 473 francs pour les voyageurs de commerce; il sera de 600 fr. en seconde classe, au lieu de 710, et de 800 francs en Ie classe, au lieu de 946 francs. Les abonnements pour neuf, six et trois mois seront faits comme par le passé. Ce barême étant applicable toutes les professions les voyageurs de commerce n'auront plus produire ni patentes, ni certificat d'aucune espèce la photo graphie sera seule exigée. an" S Listes précédentes, fr. 40,273-85 Overschot van eene schadeloosstelling door dekorrektionneeie rechtbank aan Mr V. L. B. t>egestaan, 25-00 Total fr. 40,298-85 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 37,539-59 Reste en caisse, fr. 2,759-26 1 Ssslit*«le Spectacle «l'Tpre». Dimanche, 7 Octobre 1883, 7 heures du soir, repré sentation comique et instructive, donnée par Ur PHI LIPPE, le prestidigitateur Royal. Prix des places 1'®*, 1 fr.J— 2do* 60 c. 3mc' 40 c. du 21 au 28 Septembre 1883. Naissances: Sexe masculin, 8; id. féminin, 3. Total 11. Mariages Deschilder, Henri, journalier, et Artois, Barbe, servan te. Ollevier, Pedro, sans profession, et Beke, Marie, sans profession. Beun, Edouard, jardinier, et Bailleul, Octavie, sans profession. Décès Boudrv, Amélie, sans profession, 69 ans, épouse de Pierre Vallaeys rue de Lille. Joos, Cathérine,. sans profession, 73 ans, célibataire, rue des Riches Glaires (enclos). Swyngedouw, Charles, sans profession, 80 ans, veuf d'A mélie Scharre,^11® de Dixmude. Etants aurdessous de 7 ans Sexe ni^qmin, 2^, id. féminin^^^^^^^ u public qu'à la soins, un prix déliant toute concurrence. DESMEr-CA Cherni Voici d'après l'Union de Verviers, des délai sur Je terrible accident qui est arrivé avant-hier gare "dé Theux Quelques minutes avant huit heures, le chef de la Reid était prévenu par télégraphe que des w marchandises, détachés de la locomotive qui les pendant une manœuvre Spa, descendaient toute vitesse la rampe vers Theux. En effet, peu d'instants après apparaissaient, lancés fond de train, sept wagons chargés de soixante-dix tonnes de houille et de coke; on tenta d'enrayer l'élan des véhicu les en jetant une quarantaine de fagots sur la voie, mais l'énorme massa broya l'obstacle et, faisant un bond,retomba sur les raMs pour reprendre sa course furibonde. Les wagons continuèrent leur route avec une rapidité igineuse et allaient infailliblement attraper le train de voyageurs qui arrive Verviers 8 h 18; heureusement M,, le chef de station de Theux fit jouer l'aiguille et dirigea les wagons échappés sur la voie de garage de sa station. Cette voie de garage se termine par un solide buttoir puissamment épaulé et contre lequel deux voitures déjà étaient remisées. Les rails de cette voie furent parsemés de fortes pièces de bois jelées en travers. Vains efforts! les pesants véhicules, coupant net les pièces de bois, vinrent écraser les deux voitures et, défonçant les buttoirs, traversèrent dans leur élan la route d'Oneux qui passe niveau et vinrent se Heurter contre la maison du garde-voie, qu'ils pulvérisèrent jusqu'aux caves. Tout cela se passa en un clin d'oeil. C'est ira que l'accident prit d'effroyables proportions. Le garde-voie qui avait fait le service de nuit était au lit ses cinq enfants avec sa nièce se trouvaient dans la maison. Tous furent ensevelis sous la masse de décombres formée par les débris de 1 habitation et des wagons Les ouvriers de la gare, assistés bientôt de M. J.-J. Nokin, laveur, et de leur patron, se mirent immédiatement dé blayer pour retrouver les victimes, sous la direction du chef de station de Theux. On retrouva d'abord les cadavres du garde-voie, de deux de ses enfants et de sa nièce; deux autres enfants turent découverts en même temps avec de graves blessures aux jambes et la tète enfin, après de longues recherches, on découvrit, 4 h 15, le corps inerte et méconnaissable du cinquième enfant. Voici les noms des tués: Remacle-Dumont, 45 ans, garde- voie; H. Remacle, 40 ans; Jeanne Remacle, 5 ans et demi; Thérèse Remacle, sept ans et demi Clémentine Remacle, 22 ans, nièce du garde voie. Sont blessés Joseph Remacle, 43 ans. fractures la jambe droite, la clavicule droite, plaie la tête; Marie Remacle, 16 ans et demi, blessures la jambe. Les morts ont été déposés la salle d'attente de première classe; les blessés sont l'hôtel Gothan. ainsi que la mal heureuse veuve que la 'douleur, a. jpour ainsi dire, rendu folle. Elle crbit que son mari n'est pasttmi gtveut «e rendre la station pour le retrouver. Pendant quYsrrrecherchait les victimes, onAmcédait au déblayement de la vpie couverte de l'houille,^^^ke et de débris de toutes espèces. La gendarmerie est arrivée immédiatement l! le parquet aTàlt; deux heures, une descente suri La force du choc a été telle, que des wagons i que les roues ePles traverses de fer du plancher Tu] a traversé la niiiison de part en part dans le journalisme belge^ lest £e vue de a aw SA .te de u ^ées, Tout ça c'est des BveTt°e v jj.-gije, qui signe le der- L.ueuf de àev:oniiixe, qui signe te aer- Lu'%iStouiU^Va coUeeCo^vmi tQUt 3' deSU^Vvre Raturé* - l

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3