m 9 N° 915. Jeudi, Il Octobre 1883. UR\ AL D'ÏPRKS ET DIv L'ARRONDISSEMENT. resse fle. a l '•fi.; i i Les annonces de la Belgique Pour la France: l'Agei Cologne, Berlin, Francfi C°, 30, Cornhill, E C et 5, g 38, Park Row-New-York. PAhàlSSAlT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. 'Etranger sont reçues par XAgence Ilacas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Âustro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Anaoncen-Expédition) >urg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et riiia»de chez Géo Street et ■et W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygli et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique chez Pethinghill et G" Heures de départ «Z'Ypres La situation du cabinet français, par suite de la retraite du général Thibaudin, est devenue meilleure et plus nette. L'opinion publique enFrauce s'en rend bien compte, malgré les efforts des journaux radi caux et intransigeants pour présenter la démission du ministre de la guerre comme un abaissement du pays et comme un danger public. On cherche aussi, dans le même camp, exploiter le délai, nécessaire pourtant et prévu, que subit la nomination du nouveau ministre de la guerre. Le choix de ce membre futur du cabinet n'est pas encore arrêté. M. le général Lewal, commandant du 17e corps d'armée a été appelé par dépêche, et il est arrivé de Toulouse Paris Samedi soir. Cela n'em pêche que quelques journaux racontent avec des détails précis une conversation que le président du conseil aurait eue dans la journée avec le général Lewal. Cette conversation, dit la République fran çaise, est absolument tantaisiste, puisque le général Lewal, arrivé de Toulouse seulement dans la journée de Dimanche, a été reçu pour la première fois dans la soirée par le président du conseil, avec lequel il a eu un long entretien. Il a dû revoir M. tyjtes Ferry avant-hier dans l'après-midi. 4 Une dépêche de l'Agence Havas nous mande qi M. Lewal ne paraît pas s'être entendu avec le préj sident du conseil au sujet des réformes militai^ Les négociations engagées de ce côté n'auraient donc pas abouti. La Ligue révisionniste se met aussi dans la partie Son comité départemental de Paris, dès que la dé mission de M. Thibaudin a été connue, s'est réimi pour délibérer et a riiis au monde un ordre du digne assurément du but pour lequel il a été con stitué et de la politique qu'il sert. Entre autres con sidérants, on trouve celui-ci Considérant que la constitution monarchique qui permet au cabinet, dans des circonstances aussi graves, de ne pas con voquer la Chambre est la négation de la souveraineté nationale... 11 semblerait que le cabinet, en se séparant d'un de ses membres, ait violé la Constitu tion, et le comité enjoint aux députés de la Seine de lui demander compte de ses actes et de le mettre en accusation s'il y a lieu. Un télégramme de Saigon, du 6 Octobre, donnant des nouvelles de Hanoi du 28 Septembre, constate que les mandarins annamites continuent de faire leur soumission au commissaire français, M. Har- mand. Les Pavillons noirs, décimés par les maladies et les derniers combats, accentuent leur mouvement de retraite. La route de Hanoï Sonlay est délivrée des bandes ennemies. Les bandes qui tenaient la campagne aux environs de Nam-Dinh ont également disparu. S'il faillait en croire les dépêches reçues New- York et Londres, la retraite des Pavillons noirs serait due encore d'autres causes qu'à des maladies et des échecs. Elle serait le résultat d'une entente conclue entre les représentants de la France, de l'Annam et des Pavillons noirs. Ceux-ci abandonne raient la lutte et s'engageraient respecter désormais le commerce sur le fleuve Rouge. Nous n'avons pas besoin de faire ressortir l'importance de ces infor mations. Si elles sont exactes, le corps expédition naire français aurait accompli la première et la prin cipale de sa tâche. D'autre part, il paraît se confirmer que la Chine a rejeté les propositions contenues dans le mémo randum de M. Jules Ferry et que les négociations se poursuivent sur d'autres bases/ La campagne oratoire de sir Slaflford Northcqtiv en Irlande a pris fin, comme il avait été annonœ, Samedi, par un discours que le chef de l'opposition a prononcé Belfast. Cette fois encore, le leader des cries a /combattu avec énergie la séparation de ''Anglelçri)e et de l'Irlande qu'il continue a prendre pour le ÀA-emietj article du programme Néanmom nel liste 9ur la' siiqL son denïïcl les précéd' Dimançl èt que H"? de régent, remplaçant son frère, le roi Frédéric- Guillaume IV, malade. Sur le désir exprimé par l'empereur, ce jour n'a pas été fêté parce qu'il éveil lait de tristes souvenirs de famille. Les journaux allemands consacrent néanmoins cet anniversaire de longs articles; mais il est difficile d'y relever rien desaillant. B A Madridl'incident de l'accueil fait au roi Alphonse Paris avait fait perdre de vue la situation inté rieure et la crise ministérielle qui était en perspec tive. On y revient aujourd'hui. M. Sagasta fait de grands efforts pour ajourner la crise ministérielle jusqu'à la convocation dçs Cortès, mais plusieurs ministres veulent se retirer cette semaine. On pense, dans tous les cas, que la crise ne tardera pas plus longtemps éclater que la semaine prochaine, quoi qu'il soit impossible d'en prévoir l'issue pour le moment, moins que M. Sagasta ne se décide faire un cabinet libéral homogène, après la retraite du maréchal Campos et de M. de la Vega de Armijo. Ypres, le 10 Octobre 1883. Plusieurs artisans qui suivent nos cours électoraux ont été menacés dans leurs intérêts par nos matadors cléricaux. Dautre part plusieurs indigents qui sont secourus par la,société/ltf Sl-Vincent de Paul ont reçu ordre foa meîd\çuivre les cours cléri caux, s'ils ne voulaient pttg^se voir retirer les secours. Voilà comment nos cléricaux! sentiments d'union et de conci ont fait tàrçt de parade d temp^ Hip -y 'Jr m VlRfcs ACQU1RIT EUX DO ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et 'mdiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays? Y"/ 7-00. Tout'ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la lig. o.ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne^r. 0-25. CHi ffllX DE FER. T Août Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 U-16 - 2-41 2-53 5-25 - 8-58. Comines-Armentières,5-30—8-0511-162-53 - 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30. Langemarck-Ostende,7-23 12-22 3-584-45 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. BULLETIN POLITIQUE.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1