A» 929. Jeudi,
R
29 Novembre 1883.
6 FRAI
JOlRiUL D'YPKES ET DE L'A H HOÎ\ DISS EM EAT.
Les annonces de la Belgique-et de l'Etranger sont reçues par XAgence Havas (Publicité), 89, Marchj
Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hon.
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M
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et 'udiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays. 7-00.
Tout ce qui
INSERTIONS'
CUCXllA DE FER. 1' Août.
Heures de départ cTYpres
Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-25 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25.
Houthem, 5-30 11-16 5-25.
Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41
2-53 5-25 8-58.
Comines-Armentières,5-308-05 11-162-53 8-58.
Roulers, 7-45 10-45 - 12-20—4-10 6-30.
Larigemarck-Ostende,7-23 12-22 3-58 -4-45 - 6-22.
Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25.
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-58—11-16—2-41 5-25.
Cotrtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25.
Une note qu'un correspondant du Times dit avoir
reçue d'une source autorisée, prétend nous faire con
naître exactement l'état actuel des relations diploma
tiques entre la France et la Chine. Après la démis
sion de M. Challemel-Lacour, M. Ferry en notifiant
au marquis Tseng son propre avènement au minis
tère des affaires étrangères,aurait déclaré saisir celle
occasion pour assurer de nouveau le gouvernement
chinois que la France bornerait son occupation dans
le Tonkin la ligne passant de Sontay par Bac-Ninh,
jusqu'au golfe du Tonkin. Il aurait en outre invité le
cabinet de Pékin envoyer au Tonkin une commis
sion militaire chargée, conjointement avec une com
mission française, de déterminer les limites d'une
zone neutre entre les territoires chinois et français.
Cette note de M. Jules Ferry se serait croisée avec
l'ultimatum du cabinet de Pékin, arrivé Paris le
même jour. Le marquis de Tseng ne l'aurait pas
moins transmise son gouvernement qui n'y aurait
pas encore fait de réponse, pas plus que la France
l'ultimatum chinois.
D'après ce qu'on écrit de Berlin, dans les pour
parlers avec M. de Bismarck auxquels la visite de
M. de Giers a récemment donné lieu, on semble
être tombé d'accord pour que dans l'arrangement des
affaires de Bulgarie on ne touche point au traité de
Berlin. Aussi l'arrangement intervenu entre le prince
Alexandre et le cabinet de Saint-Pétersbourg n'a-t il
point porté atteinte ce traité, et il est croire que,
pour ce motif, la Porte s'abstiendra d'une règhma-
tion qui ne serait probablement pas'j
grandes puissances.
Le conseil législatif -//Egypte, un de
pouvoirs politiques, don\, to®d Dufférj
sujets du Khédive, a ^été SolenneC
Samedi, au Caire. Lés Egyptiens
toutefois, en état de goûter -
qu'il est, ce présent de l'Angleterre. T&ute leur
attention se porte sur le Soudan, et cela seiconçoil.
Sur un faux bruit apporté Karloum par deux chefs
arabes, ils ont pu croire un instant Dimanè^e que le
prétendu massacre de l'armée d'Hicks pach'k était
une mystification, le général anglais ayant, au con
traire, occupé El-Obeid et envoyé une partie de ses
troupes la poursuite du Madhi. Mais ce bruit,
presque immédiatement démenti a fait place
aujourd'hui une rumeur, plus vraisemblable quoi
que peut-être prématurée, d'après laquelle le faux
prophète et sès troupes, arrivés en vue de Kharloum,
seraient sur le point d'attaquer et d'emporter cette
place. Les protecteurs du Khédive ne perdent pas un
instant pour parer au danger. Non seulement le
Daily News confirme aujourd'hui la prolongation du
séjour des troupes anglaises au Caire mais le gou
vernement britannique a même virtuellement aug
menté l'effectif de ses forces en Egypte, puisqu'il
envoie des cuirassés devant Alexandrie, et qu'il en
envoie d'autres pour couvrir, au besoin, la retraite
des garnisons égyptiennes de Khartoum et de
Souakim. En même temps, le ministère de la guerre
celui de Londres, non celui du Caire, se
prépare fortifier Assouan sur les confins de la
Haute-Egypte d'où on peut conclure que l'éventuali
té d'une invasion de la vallée du Nil, par le Madhi
ne lui semble nullement impossible.
Ce n'est point tout. Outre l'abandon presque cer
tain de Soudan, l'Angleterre paraît sur le pe^u
d'imposer l'Egypte un autre sacrifice territorial
pour lui éviter de nouveaux désastres. Craignant de
voir l'Abyssinie, ennemie séculaire des Khédives,
faire cause commune avec le faux prophète les con
seillers anglais de Tekfik pacha auraient offert., au
souverain abyssin d'acheter sa neutralité, inoy.„„ nt
des concessions de territoire que ce monarque récla
me depuis longtemps et parfois sur un ton fort com
minatoire. Toutes ces mesures, si onéreuses qu'elles
puissent être pour l'Egypte, conjureront peut-êLre
la catastrophe redoutée.
D'autre part, les ambarras politiques ne sont,
encore venus se greffer sur les difficultés militin
Contrairerhent ce qu'avait annoncé le Duih que
s le gouvernement tu^c n'a pas encore réclament de
^'intervention dans le Soudan en qualité
ce suzeraine, bien que des a"ticles violet
chaqu^ matin par les journadx de
peri)reUent de prévoir que cette prétgj
r.i être élevée.
VIRES ACQUIRIT EUNDO
léz ses correspondants
ait ^ML.i'^\.nn0ncen-Expeditioo)
«de chez Géo Street et
chez Pethinghill et C*
Il serait bon de""nieilre un peu de clarté dans tout
cela.
Dans le vole de la loi d'impôts comme dans celui
de l'amendement de M. Hanssens, les radicaux ont
voté contre le ministère, contre les instituteurs, et
ont voulu couoer les vivres tous les deux. Tandis
que M. Janson disait ailleurs Oui, nous sommes
en danger, oui, nous avons besoin de toutes nos for
ces pour résister l'ennemi commun.
M. Janson s'insurge contre Tflnion. 11 ne veut pas
subir une discipline de fer mais alors qu'on en
finisse en un tour de main avec l'ennemi com
mun le cléricalisme, si c'est facile; mais, au con
traire, on vote avec lui, tandis que M. Robert écrit:
La discipline est pour un parti, comme pour une
armée, une condition essentielle de lutte.
Nous sommes prêts, a dit M. Janson, émettre
un vote de confiance en faveur du cabinet. Mais, en
attendant, nous jetterons nos votes dans le plateau
clérical pour lui faire échec, chaque fois que cela
nous plaira.
D'un côté des paroles, de l'autre des actes. Par
tout contradiction
réforme qui faisait faire
proïï) démocratiques, aurait
*que,
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h bien, elle a
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BULLETIN POLITIQUE.
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^aTediteur, rue de Dixinude, 39.
0-10 ;Siëclames: la ligne, fr. 0-25.