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flfo 1,046 Dimanche,
45e année.
11 Janvier 1885.
6 FRANCS PAU AN
JOUR VAi, R'VPHKS FT il F L'A il RONDISSEMFNT.
A Elverdioghe.
i .11 lui fi i.e dhmrail. vires acquinit eomdo.
Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont veçuçg jsu: W-fy/CHce Uacas ublicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants:
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38, Park Row-New-York.
Ypres, le 10 Janvier 1885.
M. Brouwers, le libéral M. Brouwers, sou
tenu, appuyé, défendu avec acharnement par
le Journal d Ypres
Quelles surprises nous réservent encore les
équilibre des de la rue au Beurre?
Parole d'iionneurj! c'est n'y pas croire!
Notre confrère qui aime tant fureter dans
les vieux papiers ne voudmit-il pas se donner
la peine de parcourir sa collection Il ne lui
serait pas bien difficile d'y retrouver certain
article\iài! lequel M. Brouwers était hous
pillé d'un» manière tout fait remarquable
et qu'il serait très-opportun de remettre sous
les yeux de ses lecteurs
M. Brouwers parle avec un dédain superbe
des instituteurs improvisés et son copain
du Journal emboîte le pas avec un enthou
siasme qui tient, du délire.
Ce bon Journal après avoir vivemeni fé
licité M. Brouwers d'avoir su observer scru
puleusement la neutralité laquelle est tenu
un dépositaire de l'autorité qui se respecter
engage vivement M. l'Inspecteur se dépar
tir de cette chère neutralité et lui demande
ab hoc et ab hac r pour son ressort
la liste de ces heureux improvisés sous la loi
de 1879.
La liste en serait longue, croit-il.
Nous le croyons aussi.
Mais nous nlen re loutons nullement la pu
blication et dût M. Brouwers, trahissant le
secret professionnel, communiquer un jour
nal quelconque des renseignements adminis
tratifs dont il n'est en somme que le dépo
sitaire r, nous ne nous en plainarions pas et,
pour le prouver, nous allons, d'après nos sou
venirs. commencer nous mêmes cette intéres
sante publication.
Rira bien qui rira le dernier.
Le premier de ces heureux improvisés n'est
autre que M. Hubert Brouwers, fils de notre
nouveau correspondant
Si le Journal d'Ypres n'est pas. cette
heure, édifié sur les antécédents de cet inté-
essant jeune homme, il pourra s'adresser en
?toute confiance aux habitants de Staden qui
en ont gardé le meilleur souvenir.
Le second de ces heureux improvisés est
NI. Joseph Brouwers qui appartient également
la sémillante progéniture de notre fonc
tionnaire modèle
Pour tous renseignements s'adresser Cor-
temarcq où M. Joseph Brouwers a rempli
intériinairement les fonctions d'instituteur
communal.
Le troisièmemais nous craignons
réellement d'abuser.
Pourquoi d'ailleurs initier le public toutes
sortes de choses que les intéressés n'ont nul
souci de voir divulguer
Qu'en pensez-vous, M. l'inspecteur.
Ne serait-ce pas le moment de rappeler
votre maladroit copain du Journal que,
dans certaines circonstances le silence est
d'or....?
C'est aussi notre avis.
- - .a,,'» I <Eî>« <~ni
Notre premier article sur les événements
d'Elverdinghe est scandaleusement diffama
toire, dit le Journal d'Ypres.
Nous attendrons pour le croire qu'un huis-
sier soit venu nous le dire et que la feuille des
sacristains ait trouvé un tribunal pour nous
condamner.
Jusque là, nous n'en croirons rien et nous
dirons au Journal-ce que nous disions l'autre
jour l'honorable M. Brouwers
Les gros mots ne sont pas des raisons. -
Le Journal d'Ypres trouve qu'une somme de
fr. 2,600 00 par an n'est vraiment pas de trop
pour une école de garçons Elverdinghe.
Nous sommes aussi de son avis.
Pourquoi vouloir supprimer cette école qui
ne laisse rien désirer sous aucun rapport
pour y substituer une école qui coûtera près
d un millier de francs en plus
C'est le conseil communal d'Elverdinghe
qui se charge de nous l'expliquer.
La raison, disent les fermiers de M. le mar
quis. c'est que l'instruction religieuse ne
peut pas se donner l'école communale.
Halte-là, Messieurs les Elverdinghois
Où avez-vous vu que l'enseignement de la
religion ne peut être donné dans une école
communale
Nous connaissons, nous, un petit bout de
loi qui dit précisément le contraire.
C'est le 3 de l'article 4 de la loi du 20 Sep
tembre dernier, une loi fabriquée par vos amis
et sur laquelle il est au moins convenable
d'avoir quelques notions, quand on a la pré
tention de gérer les affaires d'une commune.
Cet article est ainsi conçu: Les communes
peuvent inscrire l'enseignement de la reli-
gion et de la morale en tête du programme
de toutes ou de quelques unes de leurs écoles
primaires. Cet enseignement se donne au
commencement ou la fin des classes les
enfants dont les parents en font la demande,
sont dispensés d'y assister.
De quel droit venez-vous donc affirmer que
l'instruction religieuse ne peut pas se donner
dans l'école de M. Billiau
De deux choses l'une, ou bien le conseil
communal d'Elverdinghe connaissait la loi et
il a voulu en imposer la population; ou bien
il ne la connaissait pas et alors nous avons le
droit d'appliquer ces administrateurs modè
les ce mot dont le Journal d Ypres abuse avec
un sans gêne inouï C'est idiot.
Dans les deux cas, la population a été
induite en erreur et il n'est pas étonnant dès
lors que de braves et simples campagnards,
oeu familiarisés avec l'arsenal de nos lois
xditiques, manifestent, sous la pression de
'église et du château, une certaine aversion
pour des établissements d'où la religion
laquelle ils sont sincèrement attachés, est
prétendument bannie.
D'autre part, un des amis de M. le marquis,
un pur celui-là, M. Jacobs, dit dans son
instruction relative l'exécution de la loi
scolaire du 20 Septembre 1884 que les com-
inunes prendront bref délai des délibéra-
tions régulières par lesquelles ils arrêteront
le programme général des écoles communa-
les; s'ils ne limitent pas l'enseignement aux
matières obligatoires ils détermineront
d'une manière précise les extensions que
recevra le programme; copies de ces délibé-
rations seront adressées l'inspecteur can-
tonal du ressort.
Qu'en pensez-vous. Messieurs du conseil
communal d'Elverdinghe!
Vous êtes vous conformés cette prescription
de votre excellent ami M, Jacobs s Avez-vous
arrêté le programme et, dans l'affirmative,
avez-vous au mépris de ce grand principe
l'athmosphère de l'école doit être religieuse»
décidé que la religion ne figurerait pas au
programme
Dès lors vous ne pouvez vous en prendre
qu'à vous si l'enseignement religieux n'est
pardonné l'école officielle.
Il est donc faux, archi-faux, de soutenir
Sue l'instruction religieuse ne peut pas se
onrier l'école communale.
Ce qui est vrai, c'est que vous ne voulez pas
LE PROGRES
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et ;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé-à l'éditeur, rue de Dixmude, 39.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25.
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Mais la commune possède actuellement une
école communale qui ne lui coûte que 1770 fr.