P O I* R I N G H E. Deux questions? Nouvelles locales. que l'enseignement religieuxy soit donné pour avoir un prétexte d'attirer sur un homme ho norable et justement considéré, le mépris public et de pousser la désertion de son école. En toute cette affaire, vous avez donc agi l'instigation du clergé sans nul souci de la loi et c'est pour ce motif que vous êtes maintenant la risée du public. Dites la vérité toute entière vos adminis trés, laissez leur la liberté la plus absolue, envoyez en congé pendant quinze jours le marquis, le curé et son vicaire, et vous verrez votre école soi-disant libre désertée par la majorité de ses élèves, l'école officielle encom brée et vous même, naïfs et bons conseillers, renvoyés vos troupeaux. Vous aussi vous finirez par être de l'avis du bon Lafontaine: Chacun son métier, Les vaches seront bien gardées! Ce qui est vrai Elverdinghe est vrai dans toutes les autres communes. Ce n'est que grâce la pression la plus scandaleuse et la plus immorale que les écoles catholiques voient le nombre de leurs élèves augmenter dans d'aussi grandes proportions. Il n'est pas inutile de citer des exemples l'appui. Parmi les 23 chefs de famille qui ont récla mé de l'administration communale d'Elver- dmghe le maintien de l'école officielle, figurent deux personnes occupant des terres d'un gros propriétaire, aujourd'hui décavé, qui depuis quelques jours vient fréquemment conter ses doléances chez les patrons du Journal d Y près et verser un pleur dans le gilet du compatis sant baron. Qu'à fait ce gros propriétaire Dès qu'il eut vent de l'affaire, il envoya son garde chasse dire a ces braves gens qu'ils auraient déguerpir le lr Octobre prochain. Le Journal appelle cela respecter la liberté des pères de famille. Un autre fait peut*donner une idée de la tolérance de certains propriétaires. La fille d'un des serviteurs du susdit pro priétaire était en condition chez un négociant de notre ville qui, disons le son honneur, n'est pas resté étranger aux affaires de sa commune natale et y appuie vigoureusement ses coreligionnaires politiques dans leur lutte contre les gens de l'église et du château. Le propriétaire, prévenu, prit le mors aux dents et, dare dare, donna ordre la mère d'aller retirer sa fille de ce repaire de gueux. La mère vint Ypres voir son enfant et, sur les instances du négociant en question et cie sa dame, accorda un répit de quelques jours. Lundi matin, le maître ayant appris que la jeune fille n'était pas encore rentrée, fit une scène des plus violentes aux pauvres gens e* leur déclara que si endéans les deux heures, l'enfant n'était pas rentrée, il ferait f.... tout le ménage sur le pavé comme on ferait d'un vulgaire instituteur officiel. Nous garantissons la parfaite exactitude de ces renseignements et nous défions bien le Journal d Ypres et M. le propriétaire de nous contredire. A Jeudi. R. 1° l u conseiller communal peut-il remplir des fonctions salariées par la commuiu 2° Les fonctions de membre du ureau de vérifi cation du houblon n'apparlienneul-tlles pas cette catégorie La réponse, la première question, ami lecteur, est des plus simples NON et pour vous en convaincre, achetez le code électoral belge, la page 91), section 111, conseils communaux vous lirez les dispositions suivantes N" 2ofi V1U2 C. E.), ne peuvent faire partie des conseils communaux: btoute personne qui reçoit un traitement ou subside de la commune. Répondant la deuxième question, nous disons OUI a moins de ne prétendre que les fonctions de membre de la vérification du houblon, au lieu d'être grassement payées, ne soient gratuites. Nous croyons donc, maigre louie l'autorité qui s attache i opinion des èininents cumulards qui actuellement reçoivent des traitements de deux côlés, qu'en Belgique la toi doit être appliquie indistincte ment tous les citoyens et que ces honorables bud- gétivores devraient être loi ces opter entre la place de conseiller communal et celle de vérificateur du houblon. Qu'en pensent MM. Rickevvart et De Vos? Un neo-catholique vient de nous apprendre que M. Félix Van Merris, craignant, en piésence de la popularité toujours croissante de M. Emile Vanden- berghe, de voir diminuer encore le peu de chances qui lui restent pour obtenir les épaulettes de com mandant, est allé humblement et les deux pattes jointes, supplier M. le Bourgmestre de bien vouloir lui pardonner son escapade, promettant de mieux se conduire l'avenir et de ne plus faire de nouvelles folies. Touché de tant de repentir, M. Berten, en bon prince, a bien voulu consentir pardonner M. Félix et même lui. rendre la démission, qu'à la grande joie de ses soi-disant subalternes il avait si ridiculement donnée propos du paiement de quelques chopes. Voilà donc de nouveau M. L'AVOCAT (sans di plôme) redevenu enfant de Van Compernolle et direc teur de cet Hutsepot que passé quelques semaines il trouvait n'être composé que de gens.... goed voor Maintenant, mon garçon, que vous êtes rentré au bercail, ce que vous avez de mieux faire, était d'ouvrir tout large votre porte-monnaie, de payer les dettes de votre musique et avant tout de rembourser les avances que quelques uns ont eu la naïveté de faire pour acheter des instruments vos copains... Est ce assez bêtes'humilierFélix on te croyait plus malin ÉTAT-CIVIL D'Y PRE S, Naissances Sexe masculin, 5 id. féminin, 4. Décès Hl'N Bl'lK VOL BIER TE DR1NKEN" M. Félix est également allé présenter ses excuses M. Van Wtberghe et c'* de ce qu'il s'était permis, sans les consulter, de leur faire eoncurence comme agent d'assurance. Il leur a promis, les larmes aux yeux, qu'afin de ne pas encore augmenter son impo pularité. il n'allait plus recommencer. i:nier n es coles laïquks. Listes précédentes, fr. 45,488-65 Janvier, 3 Whist, Club de l'Epéron d'or, lr versement, 24-92 Janvier, 3. Boite du Saumon, 19-50 id. 3. id. du Lion Noir, 16-55 Total fr. 45.549-62 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 43,777-22 Reste en caisse, fr. 1,772-40 Voici le programme des morceaux qui seront exécutés, au local de la Société de la Concorde (d'hiver), par la musique du Corps des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M. J. Wittebroodt, le Mardi 13 Janvier 1885, 8 heures du soir: t. -- o. 3. - o. 6. Carmen, introduction, Bizet. La Daine de Bique, ouverture, Suppé. Pot-pourri de Guillaume-Tell, Ro-sini. La Patrouille Turque1, MiehaéliS. La Reine Indigo, choix de mélodies, Strauss, (redemandé). Marche Persane, Eonhaes. Un terrible accident a eu lieu Staden. Jeudi der nier, vers 7 heures du matin, le sieur Charles-Louis Louagie, âgé ne 15 ans, se rendit au moulin de son père pour y travailler. Une demi heure après, exécutant un ordre de celui-ci, il l'ut pris dans les agrenages. Le moulin s'arièta aussitôt; et, malgré les secours de Stragier et Sint-Obin, t! fut impossible de retirer le malheureux de sa terrible position. Le corps a été horriblement mutilé et la mort doit, auoir éle foudroyante. du 2 au 9 Janvier 1885. Carlens, Henri, négociant, 44 ans, époux de Léonie Knockâi rt, rue de Dixmude. Vanacker, Fidéiie, sans profession, 77 ans, célibataire, rue Si-Jacques. Deraeut, Julienne, sans profession, 76 ans, veuve de Pierre Melis, rue de Lille. Lahaeye, Rosalie, sans profession. 50 ans, épouse de Xavier Verlietst, St-Nico- las-extra. Plots, Pierre, journalier, 42 ans, époux de Rosalie Iiinoo, rue du Vieux-Marché-au-Bois. Vieren, Louis, peintre,63 ans, veuf de Eugénie Matr *n ruedeMenin. Lauwers, Marie, journalière, 59 ans, épouse de Chai les IL wilde, rue Longue de Thourout. Plancque, Auguste, facteur des postes pensionné, 68 ans, époux de Marie De Graeve, rue de Menin. Enfants-au -dessous de, 7 ans: Sexe masculin 3; id.-féniininS. EXPOSITION UNIVERSELLE D'ANVERS. L Exposition Universelle d'Anvers vient d'entrer dans une nouvelle phase. Pour presque tous les pays la liste des admissions est close, et le moment est venu de s'occuper de la répartition des emplacements et aussi de la décoration. Sous ce dernier rapport l'Autriche se distingue tout spécialement depuis quinze jours déjà elle a nns l'étude le projet de décoration de sa section et dès maintenant il est décidé que le compartiment Au trichien sera décoré dans le style Moyen Age. Deux motifs de la décoration de ce compartiment sont appe lés faire sensation. Ce sont deux grilles en fer forgé, dans le genre du puits de Quentin Metsys, l'une des curiosités d'Anvers. Ces grilles furent travaillées l'in tention du prince Eugène sous le règne de Charles VI. Aujourd'hui elles appartiennent au palais impérial de Vienne. S. M. l'Empereur a bien voulu les prêter pour la durée de l'Exposition Ajoutons que ces grilles ont 4 m. 56 de large et plus de 7 m. de haut. Si tous les pays, comme l'Autriche, adoptent pour la décoration de leur section un style original et de préfé rence le style national, on obtiendra l'un des plus jolis ensembles qui se puissent voir, et le spectacle en sera féerique, la lunnère surtout. Cette grande question de la lumière n'a pas été aisée résoudre C'est qu'il s'agit d'éclairer 114.324 m. 2, tant dans les balles que dans les jardins. Le Comité spécial d'électricité que fonctionne Anvers s'est donné pour mission de mener ce travail difficile bonne fin, et il a pleinement réussi. Le but que le Comité s'est proposé s'atteindre, c'est de voir toutes les maisons comme tous les systèmes d'éclairage représentés Anvers II ne s'agit pas d'avoir l'Exposition un sys tème d'éclairage électrique, fût-il le meilleur l'intérêt de l'Exposition en réclame le plus possible. Il ne s'agit pas non plus d'accueillir la seule lumière électrique; il tant faire place tous les systèmes déclairage. Dans ces conditions l'exposition de l'éclairage deviendra vrai ment une petite exposition dans la grande. On comprend tout l'intérêt d'une semblable exhibition pou tout ceux qui s'occupent, d'éclairage, et on ne saurait trop engager les retardataires s'adresser au Comité exécutif 3 An vers. Il en est temps encore. Les retardataires sont d'ailleurs forts rares tant dans la section de l'éclairage, que dans les autres sections. Voilà par exemple l'industiie du Meuble qui primitive ment n'avait pas fart preuve d'un très-grand zèle et qui aujourd hui promet de faire une exposition superbe. Berlin sera représenté dans cette branche par les Mai sons Ke'd Vogts et t," et GroVcLkiis; tienne parla Maison l'nonet frères (Irefeld par ia Maison Jandges Halie par la Maison Bethmann. Sans compter Paris qui

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2