A Elvrrdiiiglie. Exemption du droit de timbre Eh quoi! Que ne fussiez-vous juste et équitable envers leurs parent* Ces fils qui ont vu de près toutes les injustices, toutes les ignominies que nous avons dit subir, peuvent-ils vous être sympathiques P.-J.-H. BROUWERS. -2 i Vou6 aurez bigrement raison. Le Conseil Communal a compris, paraît-il, que dans les circonstances actuelles, il était impossible de supprimer admiiiislralivement ou de tuer légale ment, si l'on veut, l'école officielle. Les fermiers du Marquis oui eu recours un au tre moyen, plus détourné, moins, avouable, moins honnête. Ils ont suspendu pour un mois l'instituteur com munal, M. Billiau. Dimanche dernier, l'issue de la grand messe, on signifia verbalement cet honorable fonctionnai re l'arrêt du Conseil et on lui défendit de donner cours pendant un mois dater du lendemain malin. Il n'avait donç pas même le temps de iaiie con naître celte décision aux pa enls de ses élèves, et ceux-ci viendraient, au nombre de 40, par !a pluie ou la neige, gre otler la porte du bâtiment d'école qui ne devait pas s'ouvrir! Est-ce assez inepte Est ce assez cruel Mais qu'importe tout cela La fui ne justifie-t elle pas les moyens et le procédé que nous venons d'in diquer n'est-il pas immanquable Les parenls se lasseront bien vile de conserver chez eux des bambins toujours turbulants et remu ants. Les pauvres, qui doivent travailler dehors pour gagner leur mince salaire, na pourront se résoudre, crainte d'accidents dont on ne manquerait pas de les rendre responsable?, les enfermer seuls dans leurs chaumières ou les laisser vagabonder par monts et par vaux. Ils se résigneront, la mort dans l'âme, et en maudissant leurs triailres envoyer les mou tards l'école du sacristain et quand l'institu teur communal sera autorisé reprendre ses cours, il n'aura plus aucgn auditeur. Et voilà comment on démontre que les écoles com munales sont des écoles inutiles Disons-le encore nue fois Heureux El verdin - ghois iNous prenons la liberté d'appeler sur ces laits l'attention de nos grands confrères et même celle de M. le Ministre de l lntérieur et de l'Instruction pu blique mal renseigné peut-être par des fonction naires qui se respectent et qui, depuis le mois de Juin dernièr, dînent très fréquemment chez certains curés de campagne et. inspectent même des écoles privées avant qu'il ne soit question de leur adoption.» A bon entendeur.salut Deux mots au Journal dY près propos des heu reux improvisés sous la loi de 1879. Notre confrère trouve bon de citer le nom de M. Laçante. 11 ne trouvera pas mauvais qu'on lui réponde. M. Laçante, après avoir pratiqué comme sous- instituteur pendant cinq années, a suivi pendant un an les cours dèTêcotêTtormalé dé Bruges et a obtenu le 28 Avril 1882 le certificat de capacité. Peu de jours après, M. Laçante fut nommé d'of fice, sous instituteur l'école communale d'iseghem. Nous avons sous les yeux son arrêté de nomina tion signé Van Humbeek. Il contient notamment le passage suivant Vu le rapport du Gouverneur de la Flandre Occidentale et de l'Inspecteur principal de l'en- seignement primaire.du ressort de Courtrai, pro- posant de nommer d'office le sieur Laçante, L'inspecteur en question n'est autre que M. Brou wers. Disons en passant que celte fois au moins,. M. l'Inspecteur a eu la main heureuse. M. Laçante est en effet, un instituteur des plus méritants. C'est sans doute pour ce motif qu'il a reçu la vi site de son supérieur la veille de l'elecliou commu nale On écrit de Menin Si nos renseignements sont exacts, on commence rait par faire adopter les écoles des petits frères et des Paulines et l'on tâchera de dépeupler, par des stratagèmes infaillibles, nos écoles peut être sup primera t-on l'école gardienne. Nous nous rappelons que la dernière fois que les cléricaux sont venus au pouvoir l'Hôlel-de Ville, ils ont, comme don de joyeuse entrée, supprimé l'école gardienne, que l'ad ministration libérale avait érigée dans les locaux qui servent actuellement d'habitation M. Ferrant, curé de l'église Saint François. Attendons nous l'assaut de nos écoles; rien ne doit nous étonner de la part de gens qui ont plutôt leur fanatisme que leur raison pour guide et l'exem ple de Dadizeele, qui se trouve nos portes, est de nature encourager les contempteurs jurés de notre enseignement officiel. Nous voyons que rien ne pourra arrêter le zèle de nos administrateurs; ils peuvent avoir la certi tude que l'autorité supérieure n'entravera pas leurs sinistres efforts; la province et le ministère sont exactement de leur trempe. POUR LES CAFÉS ET MAGASINS Le fisc s'élaît montré dans ces derniers temps, d'une exigence extrême l'égard des négociants qui recouraient aux avis, imprimés ou écrits la main, pour appeler l'attention des chalands sur les produits exposés en vente. Le fisc prétendait que ces avis devaient être sou mis aux droits de timbre. Cette mesure vexatoire provoqua des plaintes nombreuses, auxquelles le nrinistère actuel a fait droit. Le Recueil général de t enregistrement et du nota riat publie sous le n° 10,369, le sommaire d une décision ministérielle du 28 Octobre 1884, prise ce sujet. Voici le texte que publie le Recueil: La circulaire du 17 Janvier 1873, n° 828, 39, note 1, porte qu'il ne sera pas dressé procès-verbal de contravention pour les affiches qui, dans les cafés ou estaminets, servent seulement i faire connaître la provenance des consommations. Peuvent être traités de la même manière les écritaux qui sont placés dans l'intérieur ou aux vi trines des magasins pour annoncer les marchandises qui y sont vendre. Il en est de même pour les écritaux qui sont placés sur des marchandises expo sées sur la voie publique. Tous autres écrits ou imprimés ne se rattachant pas aux opératiotîs qui se traitent dans le magasin sont passibles du timbre. Sous ce litre L'œuvre des ouvriers bien pen sants on lit dans fOpinion d'Anvers Quelques jours avant les élections, nous avons signalé l'existence Anvers d'une société dirigée par un vicaire de lacathédrale et qui, sous prétexte de proléger les ouvriers«chrétiens» contre l'intolérance et le despotisme des patrons qui ont rompu avec leurs croyances, a pour but de diviser patrons et travailleurs en deux camps n'ayant plus rien de com mun l'un avec l'autre. On nous communique une circulaire datée du 10 rît.('ai résidé, toute personne respectable et vraiment libre, sans distinction do parti politique, m'es», encore considérablement dévouée j>* vous demande avec dédain ce que sont, ce qu'ont voulu et ce que Valent ces misérables (5)qui vous envoient leur copie? u Je paie d audace Les audacieux sont de votre côté. Voilà six mois que je suis l'objet de leurs tu rieuses aubadeset je devrais tout passer sous silence, je ne riposterais pas Merci, jamais Le terrain glisse sou* mes pas Je vous ai déjà dit que je vous y attends de pied terme. J'ajouterai que je resterai inébranlable et que, si vous le désirez, je vous en servirai, avec tout le respect dù aux savantasses de votre acabit, quelques témoignages irréfragables. Content J ai prononcé le mot dédain Cela m'amène re produire votre phrase M. Brouwers parle avec un dédain superbe des instituteurs improvisés sous la loi de 1870. b Oti voyez-vous, dans ma lettre précédente, que je parle a»ec un dédain superbe des instituteurs de mon ressort Nulle part. Vous avez vraiment la rage de mensonge. (0) Que vont penser de vous vos lecteurs Voici: vous avez attaqué mon beau-frère, M Decker*, A Ftouieis, en disant qu'il était instituteur «improvisé». Le mot vient de vous, lib bien, je vou.» ai fait connaître les titres de M. Deckers, je vous ai sommé de répondre et, cet endroit, vous restez muet comme une carpe. 11 est vrai que vous avez trouvé une tangente bien triste, il faut l'avouer en tombant tour de bras sur mes fils. Ab, ces fils Oui, A cette sémillante progéniture vous en voulez terriblement, je le sais. Jamais ils n'ont été instituteurs improvisés - Leurs études les plaçaient au-dessus de la catégorie des insti tuteurs que vous avez visés. Certes, mes tils ont exercé les fonctions de sous-in stituteurs, l'un Stailen. 1 autre Cortemarcq. C'était l'époque de la giande pénurie (1880-1881). Je leur ai demandé pour échapper de noimiles invectives de la part d'un haut fonctionnaire m'accusant de t tiédeur voire d'hostilité dans l'application de la loi de 1879 par ce que je ne remplissais pas les postes vides je leur ai demandé, dis-je, de se charger temporairement de la mission iont s'agit. Ils ont obéi leur père; ils se sont sacrifiés. Hélas il fallait davantage: ils ont refusé. A vos méchantes insinuations sur leur conduite et leurs capacités, je ae répondrai pas moi-même. Ils ont bec et ongles pour se défendre: ils le feront, t l'occasion, je vous l'assure, dès qu'ils connaîtront les auteurs des articles que vous avez publiés. Ces derniers auront-ils le courage de se faire con naître Vous craignez que je publie la liste des heureux improvisés Rassurez-vous, M.: je n'en ferai rien. Je resterai le dépositaire fidèle et discret de tou tes les pièce* quo j'ai dans mes cartons. Seulement, si des attaques toujours renaissantes me tordaient,pour défendre mon honneur. (7) entrer dans là voie des divulgations, pourquoi ne pourrais-je pas faire sortir d« mes dossiers quelque.piéce officielle ou autre aux fins de vous confondre, et ce la grande édification du public Si vous n'êtes pas satisfait encore, en avant Pro grès L'arme au bras je vous attends. Je vous prie et, au besoin, vous requiers d'insérer la présente lettre dans votre plus prochain numéro. Agréez mes civilités. 1) On n'est pas plus poli. i3) Boum Boum t M. Brouwers veut-il parler des persécutions auxquelles il a été en butte de la part de M. Peotcre, de Ixnivain? [h) Attrape (tf) Attrape. -»

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2