Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Chronique religieuse. Si -i|c s m e i e l S z ÉT AÏ-CI VIL D'Y PRE S, S. a. S 1 S s fi La séance de Mercredi de la Chambre a été consacrée la discussion du budget de la guerre. U. Woeste, qui est toujours ministre de fait s'il ne l'est pas de nom, a soulevé la question de l'aumônerie militaire, du vote des officiers et des associations poli tiques. Un membre inconnu de la majorité, a déclaré que les aumôniers midi-aïeul l'armee la popularité qu'elle a perdue, il a nature 'mitent été question de la maçonne rie, ce qui a donné l'occasion de rappeler que Messieurs GreimJ! et Tmbauld appartenaient la Loge, sans que il. Jlaiou en soit effrayé. Il se confirme que la suppression totale des trains de marchandises sera déci etee bref délai le dimanche. Seront seuls mis en marche, les trains afiectés l'enlè vement des transports maritimes, et des marchandises en transit. (Gazette). MS«1 *- Pincé! M. Woeste ayant blâmé mercredi les officiers qui font partie des loges, M. Bara lui a rappelé, fort propos, que M. le général Greindl dont M. Woeste a épousé la fille était vénérable de la loge M. Woeste est réellement trop rebelle certains souvenirs, et il est de bonne guerre de les lui remettre sous le nez où il y a de la place, comme on sait. Il ne faut pas laisser oublier que cet ultramontain fielleux, plus papiste que le pape, est le fils d'un pro testant, qu'il a été protestant lui-même et qu'il a épousé la fille d'un franc-maçon. (La Chronique). Le Concert de Mercredi dernier, donné par MM. Arthur Gaimant, A. Ligy, A.Weckesser et Emile Gai- mant a été un vrai bijou. Pour les amateurs vraiment musiciens, cette soirée a été un régal, une délectation. Aussi, quel programme et quelle exécution On peut dire que ces Messieurs possèdent leurs classiques au bout des doigts. Le superbe Quintette de Mendelssohn, au succès duquel M. Beyer a puissamment contribué, et les Quatuors de Beethoven et Mozart ont été enlevés avec une correction et une aisance non moins parfaites que les gracieux Menuet, Sérénade et Air favori de Boccherini, Haydn etVasseur. A voir jouer ces virtuoses, on croirait qu'il s'agit d'un simple sonatine. Mais quelle infinité de détails viennent compliquer ce motif d'une apparente simpli cité! Forte, piano, liés, détachés, en un mot toutes ces particularités indispensables la bonne exécution d'une œuvre classique, ont été observés avec une exactitude remarquable. Une difficulté non moins grande c'est la précision dans les entrées, elle réclame une attention des plus soutenues et une connaissance approfondie de la lec ture musicale. Nous serions injustes si nous nous arrêtions cette correction pour faire l'éloge de ces virtuoses Il y a dans toute œuvre vraiment belle,quelque chose qu'aucun signe du compositeur ne peut indiquer dans sa parti tion ce quelque chose c'est le sentiment, l'âme musicale du maître. C'est en l'exprimant et en en donnant la jouissance leurs auditeurs que MM. A. Gaimant, A.Ligy. A. Weckesseret E Gaimant dévoilent réellement leur talent musical, et c'est ce qui a fait le charme indicible de la soirér de Mercredi Nos amateurs ont parfaitement compris qu'il ne suffit pas d'une suite innombrable de notes pour faire de la musique, pas plus qu'il ne suffit d'un assemblage de couleurs pour faire un tableau en un mot que le sentiment est la base de l'art. Aussi forts de leur talent, n'ont-ils pas reculé devant la tâche périlleuse u'intéresser tout un public un concert qui n'a été qu'une de leurs séances hebdo madaires intimes, laquelle la savante direction de M. Beyer avait donné un dernier vernis Le succès a été complet, et nous osons espérer que l'obligeance de nos virtuoses ne sera pas épuisée d'une fois et qu'ils ouvriront encore aux amateurs de la vraie musique les trésors dont ils Sont les heureux mais non égoïstes possesseurs. du 9 au 16 Janvier 1886. Naissances Sexe masculin, 6; id. féminin, 1. Mariages Goethals, Emilien, chai ron, et Waelkens, Thérèse, den tellière. Renard, Charles, marchand-épicier, et Claeys, Lucie, sans profession. Cailliau, Auguste, jardinier; et Monkerhev, Léonie, jardinière. Décès Vandamme, Charles, cocher, 62 ans, époux.de Virginie Mersy, rue Chevalier St. Jean. Woestyn, Amélie, sans pro fession, 67 ans, célib., tue des Riches Claires.Beun, Au guste, paveur, 40 ans, époux de Sophie Michiels, rue Basse. Vankemmel, Emelie, sans profession, 68 ans, éponx de Jean Desodt, St. Jacques-lez-Ypres.. Lesage, Martin, journalier, 72 ans. époux de Dorothée Kieken, rue de Menin. Jieesdoni, Fierre, 80 ans, époux d'Eugénie Lepla, rue de Menin. Laçante, Cathérine, sans profes sion, »3 ans, veuve de Vincent Lannoy, rue de l'Hôpital St. Jean. Enfants au-dessous de7 ans: Sexe masculin 4; id. féminin 0. —Le Santal Citrin (Syriummyrtifoliuiu), arbre originaire de Bombay, est aujourd'hui l'objet d'une grande exploita tion. Outre la place qu'il occupe dans 1 ébénisterie et la parfumerie pour la fabrication des éventails, des sachets, des coffrets, il vient en prendre une considérable dans la Thérapeutique. M. Midy, pharmacien distingué de Paris, connaissant tout le parti qu'en tirent les Chinois dans les maladies qui nécessitent l'emploi du Copahu, du Cubèbe et des liquides astringents, importe de Bombay les arbres les plus sains pour en obtenir l'huile essentielle de Santal, qu'il met sous forme de petites capsules rondes, minces et transparentes. Les expériénees faites dans les hôpitaux de Paris permettent d'affirmer qu'on obtient en deux ou trois jours, des guéri- sons pour lesquelles il fallait des semaines de traitement. Il suffit de demander dans les pharmacies le Santal de Midy. Le navire français A.-S.-H., de Saint-Jialo, capi taine Lemarchand, parti Ue Saint-Pierre-Miquelon le 15 Décembre, pour Boston, avec morues, fut poussé, pendant les tourmentes des 17, 18 et 19, sur Sable- Islaudç et jeté sur la barre où il commença bientôt se briser. Le thermomètre marquait alors 12 degrés au-iessous (le zéro, et les sept hommes qui Composaient l'équipage étaient glacés, brisés et découragés. Trois d'eotre eux furent enlevés par-dessus le bord, presque aussitôt après i'echouemeut du navire.et ils ne firent aucun effort pour échapper leur triste sort Le cuisinier, préférant une mort immédiate de plus longues souffrances se Coupa la gorge avec un rasoir et se jeia lu mer pour ne plus reparaître. Le capitaine, le second et un matelot,seuls survivants du sinistre, réussirent gagner le banc sur un espars et se dirigèrent vers le phare, distant de trois milles. Mais le sable, furieusement poussé par la tempête, frap pait avec violence contre leur figure. Le capitaine se laissa aller au découragement et succomba le premier, malgré tout ce que purent faire ses compagnons; il fut congelé la plac il étaii tombe. Le matelot subit peu après le même sort Q ant au second, homme ro buste, il ne put faire le qua t le mil e i^ui |.- séparait encore du phare qu en se trai.ian sur le.- noux et sur les mains Le corps du ca; nain u mat et m cui sinier ont e,é re>r<iuves e oo.ie ua n et oierres Le second, après avoir reçu les prenne s .ur.s, a éié amené Saint-lierre (Uiquelon) i. sera rapatrié en France par un voilier en partance. Lundi après tnidi, vers ueux heures, une foule d'environ 2U personnes a envahi .a maison commu nale de Molenteeck-Saint-Jean (l'étaient des ouvriers sans travail qui venaient demander quelques secours pour donner un pain leur famille. Rien de plus triste que le spectacle de ces pauvres gens, grelottant de faim et de froid, attendaut une aumône qui ne viendra peut-être pas. Beaucoup d'entre eux, en effet, ont dû retourner les mains vides, car il leur fallait produire un certificat de leur dernier patron, constatant qua raison du man que de travail dans ses ateliers, ils avaient été congé diés. Terrible catastrophe dans le Pas-de-Calais, 28 morts. Paris, 15 Janvier. Une exploision de gri- son s'est produite la nuit dernière dans la houillière Liévin (Pas-de-Calais). Vingt-huit mineurs ont été tués. Les galeries se sont éboulées sur une longueur de 800 mètres. Les travaux de sauvetage, immédiatemectorganisés, continuent. Bruit de la soumission mahdi. Paris, 15 Janvier. On demande du Caire, en date du 14 Janvier, au Temps Le mahdi accepte les conditions dn général Wolseley. Les Anglais marchent sur Khartboum librement. Madrid, 15 Janzier. Le total des maisons détruites par les tremblements de terre dans la province de Gre nade est de 3,240. La cour d'assises des Côtes-du-Nord vient déjuger une affaire d'attentats la pudeur sans violences, sur la personne d'enfants âgés de moins de 13 ans. L'accusé est un nommé Olivier Vincent il est né Plouzévédé (Finistère). Il est âgé de 54 ans. Il était instituteur public de l'ordre des frères Lammenais, a Pleumeur-Bodou. Reconnu coupable, avec admission de circonstances atténuantes, ce cher frère a été condamné cinq ans de prison et cinq ans de surveillance. Marché d'Yprca. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 17 Janvier 1885. NATURE UKS GRAINS ET DENRÉES. Froment Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre 11 i t.-> Prix iiiuycn pulU.- H' vkvoues PAU DE CkNT l'hicto- K I.OUIt UlMts Kll.OUIt. litr<- 2,800 20 00 80 1,400 17 75 73 500 20 50 44 000 00 00 00 000 00 00 00 2,000 6 50 i 9.540 285 00 i a C3 G QJ o cfi o rQ QJ i o i i v; -s a> 23 c 1 Q JE s X. S ce g rS - s - o o So j o _g -g C/) <U Q g a g '-ts f i Z U3 es ua U3 H Z ua H Z W <U ID G QJ ts> o G W c 03 5 pQ fi t' (M O w S- r- O O" o a 2 ■o a o SLW fl O n, s-» -S o c c e 9i te QJ G '•—S O N O I- 5 o c- QJ S O qj a s "o o G £-4 o o eu QJ G QJ Si c o- P Q j- c a a V 9 S §*§?9 çc o o Q} ai te "O a cr> te c O M O Qj Si 2 zs j- 2 5 a Q S' ci )L o e -i n a •S a 0.0 a 3 -t*. eo cuc/2 n "O te s- .-t a 73 N "C QJ CU GZ c a g es G is CD G r N "O CD - O fi a» g5 S .5 ça g; S 73 <M eu o G QJ s s O •G3 cn s -Q N G fi eu ■QJ tfù O XZ eu fi» O -S TD QJ S - G cn O o tçj w -S s 5 m c/J .52 i S- eu G QJ QJ G fi 2 O QJ O c £2 a o te 8-8 Q o E i au Z fr-A G I e j m CDD

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3