N° 1,049. Jeudi, 45e année. 6 FRANCS PAR AN JOUftYAL D'YPItKS ET DE L' A K ROND! SSEME5 T. Dent pour dont PARAISSANT LE JElîîI ET LE DIMANCHE. vires acquirit eundo. Les annonces de la Belgique et de {Etranger sont reçues par l'Agence Ilavas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses corresnondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-IIongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Exnedition Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg Munich, Hambourg, Leipzig, Stuttgart, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Stre*p» C°, 30, Cornhill, E C et^>, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C") Nous lisons dans la Patrouille On sait que l'honorable M. Pécher, qui dirigea si longtemps et avec tant d'énergie le parti libéral an- versois, a résolu d'aller refaire en Amérique une for tune que, trop absorbé par les luttes politiques, il avait dû négliger. Les feuilles catholiques exultent de ce départ et, en guise d'adieu, elles jettent la face de M. Pécher les injures les plus basses de leur répertoire. Entre toutes leurs vilenies, la plus odieuse est celle qui rappelle chaque instant un drame de famille dont M. Pécher a souffert plus que personne. 8inistre beau-père, disent-elles M. Pécher, comme si c'était une tache d'avoir dans sa famille la victime d'un meurtre. Suivons donc les procédés de cette polémique ré pugnante, ne fût-ce que pour une fois. Samedi, 10 c', on célébrait, Malines, l'installa tion du bourgmestre clérical, M. de Kerckhove Lundi, 12, on faisait des ovations, Bruges, au non moins clérical bourgmestre Visart de Bocarmé Le système adopté par les feuilles cléricales pour faire la guerre M. Pécher ne nous autorise-t-il pas rappeler que le fils d'un de ces deux chefs de parti catholique expie, au bagne dans l'Amérique du Sud des forfaits épouvantables, et que l'autre compte parmi sa famille, un oncle, le comte Visart de Bocarmé, qui a été guillotiné pour assassinat, Mons, vers 1850? Nous n'avons jamais songé, nous, appeler M. de Kerckhove, Père sinistre ni M. Visart de Bocarmé Sinistre neveu Et cependant, si l'on fait un grief un citoyen d'avoir au nombre de ses proches la victime d'un meurtre, pourquoi n'en serait-ce pas un de compter un assassin parmi les siens h Notre ennemi intime, le Tirailleur, un peu de chlore, s. v. pl. se demande comment M. Pé cher a pu continuer s'occuper de politique après 1 assassinat de son infortuné gendre, Guillaume Bernays. C'est absurde, comme tout ce que demande le Tirailleur brûlez du sucre, s'il vous plaît Mais cela nous autorise demander cornu eut MM. Amédée et Léon Visart de Bocarmé ont pensé se faire nommer représentants du pays, après l'assassi nat de Gustave Fougnies par leur parent, le comte Et cela nous autorise aussi chercher ce qui pousse M. de Kerckhove, dit la Tète de Turc, se faire nommer bourgmestre d'une ville où tout le monde connaît les exploits du jeune vicomte de Kerckhove, dit le Fossoyeur des Pampas, ou l'Hyène d'Amérique. Nous lisons dans YEcho du Parlement Nous trouvons, dans le Journal de Liège, l'ana lyse d'une brochure qui est tout fait de circonstan ce; elle est de M. Nagant, président du comité d'agriculture de la Société d'Emulation de cette ville et a pour titre La crise agricole. Quelques-unes des théories ou assertions de l'auteur nous parais sent sujettes caution nous attendrons, pour les discuter, d'avoir son travail sous les yeux, mais il en est d'autres qui sont marquées au coin d'une saine appréciation des choses. M. Nagant estime que le prix du blé a atteint une moyenne voisine de la fixité, qu'il ne peut plus guère s'élever ni baisser; il se demande si l'établis sement d'un droit protecteur remédiera une situa tion dont les propriétaires, en fin de compte, seront peu près les seuls ressentir les contre-coups. Il n'hésite pas répondre par l'affirmative; il ajoute que l'abaissement du prix des denrées alimentaires, s'il est un bienfait pour le consommateur, est aussi et surtout un avantage pour l'industriel qui un salaire trop élevé payer ses ouvriers rendrait la lutte impossible avec l'étranger. Le sort de notre indus trie, dit M. Nagant, est lié celui de notre agricul ture, et l'industrie anglaise, qui jusqu'ici avait pour concurrente l'industrie belge, cause du prix élevé de la main-d'œuvre de l'industrie anglaise, va avoir, grâce au blé et la viande exotiques bon marché de l'Inde et de l'Australie, celte main-d'œuvre prix inférieur; elle écrasei-a alors l'industrie belge, si l'agriculture belge ne produit pas bas prix les denrées alimentaires de toutes sortes. Nous montrions, l'autre jour, après M. de Molinari, que 1 établissement d'une taxe douanière ne profiterait pas aux agriculteurs M. Paul Leroy- Beaulieu établit fort bien, son tour, qu'elle ne peut que profiler aux propriétaires et que ceux-ci s'em presseront d'augmenter le taux des fermages: C'est une erreur de croire, dit-il, qu'il importe un pays que les termages soient élevés; cela est complètement indifférent. Si, par la hausse du prix du pain et la hausse du prix de la viande, vous faites Daver aux uuujgiinuaujino un tirmicrra xaj y i et que vous répartissiez ce miliard entre 1 million de propriétaires, en quoi le pays en sera-t-il plus riche? Il n'y aura pas gagné un centime seulement ce miliard, qui sè trouvait entre 30 millions de mains, se sera rassemblé en 1 million de mains; les 30 millions d'hommes auront autant de pièces de 20 sous de moins que le million privilégié en aura de plus. De hauts fermages correspondent un étal aristocratique de la société des fermages moindres un état plus démocratique; mais le revenu général, quand la quantité de denrées ne change pas et que le prix seul en diffère, est le même dans tous les cas. L'arrêté Royal du 21 Juillet 1867 institue la dé coration civique en récompense des services rendus au pays, la suite d'une longue carrière, dans les fonctio s provinciales, communales, électives ou gratuites. Les dispositions de cet arrêté viennent d'être étendues aux fonctions civiles de l'Etat. Les sollicitations des fonctionnaires de l'Etat, ayant actuellement 30 ou 35 années de service, vont pleuvoir dans les bureaux de M. Beernaert. Une circulaire de M. Thonissen fixe la part con tributive du Trésor public dans les dépenses des écoles gardiennes et d'adultes, 60 du chiffre al loué pour le même objet en 1883. 22Janvier 1885. LE PROGRES ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et ;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adresse l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. chemin DE FEH. 15 Octobre. Heures de départ d'Ypres Poperinghe, 6-27 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-27 12-07 6-25. Houthem, 5-30 8-20 - 11-16 -5-20. Comines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-20 - 8-58. Comines-Armentières,5-30—8-0511-162-53 - 8-50. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30 Langemarck-Ostende, 7-2312-22 3-586-22. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41— 5-28. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20. Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 - 11-16 2-41 5-20 Visart de Bocarmé. VAmi de TOrdre, organe de M. Belin.évêque de Namur et messager de paix développe de nou veau cette thèse chère son parti qu'il faut léser le

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1