Un bon mouvement s. y. p. Agriculture. Amélioration de la Bace des Chevaux. 188S. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. plus possible les libéraux dans leurs intérêts maté riels, et il termine son article par ce cri du cœur: Il est permis de faire tout ce qu'on peut pour affamer de pareils ennemis. C'est même un devoir. Brave journal Excellent évêque Nous lisons dans le Journal de Bruges Voici l'hiver On va danser La levrette de Madame a revêtu son paletot, les chevaux de Monsieur ne sortent plus sans couver ture. Sous la lampe tôt allumée, on se groupe coraplai- samment pour la lecture du soir. C'est l'hiver! Voici l'hiver; et les gens qui dansent, les gens qui chantent, les gens qui jouent, les gens qui patinent se réjouissent. Mais est-ce bien de ceux-là qu'il faut s'occuper présentement? Est-ce bien ceux-là que fait penser la bise qui souffle et le froid qui pénètre? Ah nous aurons beau faire, nous tous qui vivons sans l'inquiétude du pain qu'il faut trouver pour le repas du jour, du charbon qu'il faut avoir pour ne pas mourir de froid, nous les satisfaits, nous les privilégiés, ce spectre livide de la misère viendra toujours au milieu de nos fêtes et de nos joies, et il faudra bien que, quelque jour, nous le regardions face face. Eh oui, je sais bien, ceux-là qu'on appelle les bons esprits répondent Ordre, travail, épargne.» Mais il y a l'aveugle, mais il y a le malade, mais qui auraient du travail et qui ne le peuvent faire il y a ceux qui le pourraient faire et qui n'en trouvent pas. Quand nous avons fait nos lois, celles qui nous sont utiles, nous avons tout réglé: et la façon dont il faut vendre et celle dont il faut se marier, et celle dont il faut nous y prendre pour faire enregistrer nos enfants parmi les bourgeois, et quels doivent être ceux d'entre nous qui gouverneront les autres et leur feront payer l'impôt nous n'avons oublié que ceci Les gens qui meurent de faim. On a tout prévu, tout discuté, tout examiné, tout appronfondi, tout tranché, tout, sauf cette chose, négligée par inadvertance: La mort par la misère. La charité seule répond l'appel de la faim, en attendant que la société s'en occupe. 11 y a deux espèces de misérables ceux qui ne rougissent plus de leurs haillons et ceux qui les ca chent sous le manteau de la dignité. Ce sont ces der niers que des émissaires délicats vont chercher au fond de leur galetas, où ils se cachent, trop fiers pour ne pas se taire et trop dénués de tout pour ne pas souffrir. C'est leur intention que la Société les Amis du Pauvre honteux vient d'ouvrir une exposi tion, avec tombola, rue Breydel. Nous ne doutons pas que le public ne se prête activement la réussite de cette bonne œuvre, surtout au moment où le froid, amenant le chômage, rend la position de l'ouvrier plus malheureuse encore. Qui n'a chez soi des bibelots encombrants qui feraient bonne figure l'exposition, et qui ne vou drait, en présence du but charitable qu'on poursuit, ne pas courir la chance de gagner un des beaux objets qui viendra enrichir le bazar du pauvre. Allons! vite, un bon mouvement; car la faim est encore plus cruelle par le froid qu'il fait. Rome, 19 janvier. Le Pape est (très malade depuis quelques jours. Il est en proie un accès aigu de fièvre rhumatis male. Madrid, 19 janvier. Une secousse de tremblement de terre a été res sentie hier Trigliana, province de Malaga. Le vil lage a été détruit, mais on ne signale aucune victime. Une réunion du jury d'expertise pour les étalons destinés la monte prochaine, aura lieu Ypres, le Mercredi, 18 Février (Mercredi des Cendres), 10 heures du matin, sur la Grand'Place, pour l'arron dissement judiciaire d'Ypres, composé des villes et communes de Bas-Warnêton, Becelaere, Beveren, Bixschote, Boesinghe.Brielen, Comines, Dickebusch, Dranoutre, Elverdinghe, Gheluvelt, Gheluwe, Gits. Hollebeke, Hooglede, Houthem, Kemmel, Langhe- marck, Locre, Messines, Moorslede, Neuve-Eglise, Noordschote.0ostnieuwkerke,0ostvleteren,0uckene, Passchendaele, Ploegsleerl, Poperinghe, Reninghe, Reninghelst, St-Jean, Staden, Vlamertinghe, Voor- mezeele, Warnêton, Wervicq, West-Roosebeke, Westoutre, Woesten, Wulverghem, Wytschaete, Ypres, Zandvoorde, Zillebeke, Zonnebeke, Zuyd- schote. Total fr. 45,556-07 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 43,777-22 Il est indispensable qu'elle donne de temps autre de ces morceaux que l'on n'entend que dane les conser Un Dilettante. SOCIÉTÉ DE GARDES CIVIQUES D'YPRES. {Economie.) Heureux ceux-là qu'attend la bonne chambre chaude! Mais le gamin qui court Mais le vieux chien qui rôde. Mais les gueux, les petits, le tas des indigents... Voici venir l'hiver, tueur de pauvres gens. il tt r* 1*:_C- - 1 i 1 .'jBSi'i- DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Listes précédentes, fr. 45,549-62 akAa Ix""!nmin ont pensé aux enfants pauvres, 6-45 Reste en caisse, fr. 1,778-85 a i as i m Monsieur l'Editeur du Progrès Cela a été une bonne fortune pour la Société des Chœurs de pouvoir offrir ses membres le Mercredi soir, 14 Janvier dernier, une de ces soirées spéciales où il est donné aux amateurs de musique classique de passer quelques heures charmantes par l'audition des œuvres des grands maîtres de l'art musical. Pour les uns la commission directrice a eu raison de tenter cette innovation et c'est le grand nombre qui pense ainsi; pour les autres, elle aurait dû se borner donner de la musique légère qui se conçoit facilement, et qui a le double avantage de permettre de mener de front une conversation vive et animée, et de saisir en même temps quelques phrases musicales. Exécuter la musique de Mozart, de Mendelsohn, de Boccherini, de Haydn, de Van Beethoven n'est pas upe mince entreprise. Il faut être outillé pour cela pour me servir d'une expression très usitée par le temps de chemin de fer dans lequel nous vivons. La grâce, l'énergie, le fini, la couleur locale ne peu vent s'obtenir que par les lauréats d'un conservatoire où les grandes traditions de la musique se conservent et se transmettent. La Société des Chœurs d Ypres a le bonheur insigne de posséder une section symyhom(\xiQdiprimo-carlello. Nous croyons pouvoir affirmer qu'elle est une des plus remarquables du pays. Etant donné cette heureuse situation, faut-il la con damner, comme l'avare qui séquestre ses trésors, ne jamais produire les joyaux de son magnifiqueécrin? vatoires et les concerts populaires des grandes villes de notre pays. Elle doit rectifier le goût dans une certaine mesure; faire l'éducation musicale de ceux qui préfèrent le médiocre au sublime. Les grands maîtres seuls vous donnent de ces jouis sances d'autant plus élovées qu'elles parlent l'âme et l'esprit. Elles n'engendrent qu'un regret c'est qu'elles soient fugitives. Alors que la peinture, la sculpture se matérialisent en quelque sorte par des œuvres que les yeux perçoi vent, la musique ne vous donne que des sensations instantanées. Mais quelle puissance elle exerce sur l'auditoire Félicitons donc Messieurs Arthur Gaimant, A. Ligy, A. Weckesser, Emile Gaimant et M. Beyer de la char mante soirée qu'ils ont bien voulu offrir aux membres de la Société des Chœurs, et leurs familles qui n'au ront pas regretté d'avoir dû braver les intempéries de l'hiver pour passer quelques heures charmantes dont elles conserveront le meilleur souvenir. Les bravos enthousiastes, les rappels réitérés dont nos exécutants d'élite ont été gratifiés en sont la garan tie certaine. Si nous pouvons émettre un vœu; c'est que la musi que de chambrene soit plus releguée dans les cercles intimes de nos virtuoses et que désormais elle figure avec honneur de temps autre sur les programmes de la Société des Chœurs d'Ypres. Tir du Dimanche 18 Janvier. AUX CARTONS. Haut total. Dumon, Auguste, 10 25 20 10 25 90 Thiebault, Ferdinand, 20 20 15 20 15 90 Ligy, Félix, 20 15 25 15 15 90 Ligy, Albert, 25 15 10 15 20 85 Vannieuwenhuyse, C., 2o 15 20 25 5 85 Gaimant, Arthur, 15 10 20 20 15 80 Bas total. Vermeulen, Henri, 1 10 1 5 20 37 Podevyn, Auguste, 1 10 5 10 15 41 Loasiffro, Aajjuoto, 0 10 40 10 10 40 T.,—a W' r. <- ~ii Accidents de chemin de fer. Un terrible ac cident de chemin de fer est arrivé Samedi matin, sur la ligne de Bruxelles Tournai. L'express qui quitte cette ville 7 h. 45 m. du matin passait toute vitesse de vant la gare de Bierges, quand le bandage d'une des roues de la troisième voiture se rompit, une voiture .mixte. Le train avança encore une cinquantaine de mètres une voie de croisement un épouvantable accident se produisit. La locomotive et les premières voitures con tinuèrent rouler quelques instants. Mais la voiture mixte fut jetée hors de la yoie, brisant une barrière qui se trouvait au bord de la voie. Les deux voitures suivantes furent lancées au bas du remblai. Les autres voitures sautèrent des rails aussi, mais restèrent sur le terre plein du chemin de fer. La première émotion passée, on s'occupa du sauve tage des blessés dont les gémissements faisaient mal entendre. Dans la voiture mixte, Madame Van Hoeter, la fem me du colonel du régiment des chasseurs pied, Tournai, occupait un coupé de première. Elle a été grièvement blessée la tête. Une gouvernante alleman de, Mademoiselle Breutschen, qui se rendait Cologne, se trouvait dans un compartiment de 2* classe; elle a été également blessée la tête. Le garde Courtin, qui se trouvait sur le marche-pied de la voiture, a été jeté bas du remblai, Il a des contu sions par tout le corps lia une jambe fracturée; son état est des plus graves.La jambe a été amputée par les docteurs Vandenbranden, d'Enghien, et Walraevens, de Saintes. Parmi les blessés, on cite encore le major Boel et le capitaine Settegas, du 4" lanciers, de Tournai. Un enfant de 7 ans, le petit Albos, qui se trouvait

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2