No 1.050. Dimanche,
45e AMlfcE.
0 FRANCS PAR AN
JOURNAL 8'YI'ltKS ET
4 iiROKRl S S E M K i\ T
Les
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ceu vsiv de ff,s». 15 Octobre.
Heures de départ d'Ypres
Poperinghe, 6-27 9-09 10-00 12-07 3-00
Ypres, le 24 Janvier 1885.
Le Journal d Ypres, histoire d'avoir le der
nier mot, revient sur la polémique engagée
parM.Brouwers dans notre journal, et déclare
que c'est nous qui sortons amoindri de la dis
cussion.
Il plait au Journal d Ypres de le dire, et son
affirmation n'en vaut pas plus pour cela.
Le public sera peut-être d'un autre avis, et
pensera probablement avec nous que Mr
Abhoc-et-Abhâc a perdu une superbe occasion
de se taire...
Il n'a pas voulu en profiter c'est son
affaire. Au surplus, s'il lui plait de s'entrete
nir encore avec nous, nos colonnes sont tou
jours sa disposition, et pour faire plaisir
M. Abhoc-et-Abhâc nous l'attendrons de
pied ferme ou l'arme au bras ou dans
quelqu'autre de ces attitudes héroïques qu'il
affectionne...
Charmantes, les épîtres de M. Abhoc-et-Abhâc.
N'était la modestie bien connue de leur au
teur nous lui conseillerions de les faire
tirer quelques milliers d'exemplaires, soit
Louvain, soit ailleurs, et de les faire adopter
comme modèles de style et de littérature pour
les écoles primaires du Royaume.
Ainsi donc, ne vous gênez pas, et servez-
nous en bouche-que-veux-tu
La caisse d'épargne.
Les plaidoiries qui viennent d'avoir lieu devant la
Cour d'appel de Bruxelles, propos de ia demande
de concordat du comptoir Eyckholt, on révélé un
fait qui mérite d'être signalé ce fait est celui-ci
La Caisse générale d'épargne et de retraite a prêté
au comptoir d'Eyckholt, sans garantie aucune, et
sur la simple signature des administrateurs ou di
recteurs, une somme de quinze cent mille francs.
Or, la Caisse d'épargne est une institution de
l'Etat. Elle a pour objet de faire valoir les pelites
économies des déposants, pour la plupart ouvriers,
petits employés, petits bourgeois, etc., etc., qui lui
confient lenrs fonds cause de la confiance qu'elle
leur inspire, cause du patronage de l'Etat el de la
nature des opérations, absolument exclusives de
risques, .que ses statuts lui permettent de faire.
Il est évident que si la Caisse d'épargne fait beau
coup d'opérations dans le genre de celle dont nous
venons de parler, la confiance qu'elle inspire sera
bien vite ébranlée, el tous les déposants s'empresse
ront de retirer leur dépôts.
En attendant, si les 1,500,000 francs prêtés au
Comptoir Eyckholt sont perdus, comme cela paraît
fort craindre, on peut se demander qui supportera
la perte. Sera-ce les petits déposants, sur les béné
fices qu'ils étaient en droit d'espérer, ou sera-ce les
administrateurs sur leurs gros tantièmes?
Le Conseil communal de Thielt a voté, samedi,
pour autant que la chose le concernait, le projet de
chemin de fer vicinal de Thielt Bruges, par Wyn-
gene, Swevezeele, Halle, Ruddervoorde, Waardamme
et Steenbrugge.
Dans cette séance, le même conseil a confirmé, en
présence des membres nouvellement élus et qui
venaient d'être installés, son vote au sujet d'un che
min de fer vicinal de Thielt Aeltre par Ruysselede.
Sire,
Eu cas de réduction de la dépense, la commune de-
PA't.USSUT M. JVIîïïï ?îT LF, IHSÏ VKC.IIF.
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Houthem, 5-30 8-20 - 11-16 -5-20.
Comines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16
2-41 2-53 5-20 8-58.
Comines-Armentières,5-30—8-05 li-16 2-53 8-50.
Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30
Langemarck-Ostende,7-23 12-22 3-586-22.
Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-28.
Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20.
Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20
m—
~g>«o<s
Le Moniteur publie le rapport au Roi que voici
Bruxelles, le 15 Janvier 1885.
Aux termes de l'arrêté royal du 21 Juillet 1867, in-
stitutant la décoration civique, cette décoration est
exclusivement destinée récompenser, indépendam
ment des actes de courage, de dévouemeutet d'huma
nité, les services rendus au pays la suite d'une longue
carrière dans les fonctions provinciales, communales,
électives ou gratuites.
Les fonctions rétribuées, dépendant de l'administra
tion des provinces et des communes sont comprises
dans cette énumération, qui exclut les f inctions de
même nature relevant l'administration générale.
Otte ilisiinction ne parait point justifiée. Les fonc
tionnaires publics soit qu'ils relèvent de l'Etat, des
provinces ou des communes, ont les mêmes devoirs, et
ceux qui s'y dévouent pendant de longues années, avec
zèle et iute.ligence, ont droit aux mômes encourage
ments.
Les récoropences honorifiques sont un puissant moyen
d'émulation.
J'estime donc. Sire, d'accord avec mes collègues,
qu'il est juste d'étendre aux fonctions rétribuées de
l'Etat les dispositions de l'arrêté Royal du 21 Juillet
1867, et c'est le but du projet d'arrêté que j'ai l'honneur
de soumettre l'approbation de Votre Majesté.
La disposition de cet arrêté qui ne permet de confé
rer la décoration du I" degré qu'à ceux qui comptent
au moins trente-cinq années de services publics garan
tit que la croix civique ne sera point prodiguée.
Le ministre des finances,
A. Beernaert.
Ce rapport est suivi d'un arrêté royal portant que
les dispositions de l'arrêté royal du 21 Juillet 1867, in
stituant la décoration civique, s >nt étendues aux fonc
tions civiles de l'Etat
Le Moniteur publié la circulaire suivante, adressée
aux gouverneurs sur le mode de répartition des subsi
des scolaires pour les écoles gardiennes ot écoles d'a
dultes
Bruxelle-, 20 Janvier 1885.
Monsieur le gouverneur,
Par ma dépêche-eirculaire du 14 Décembre dernier,
insérée au Moniteur du 15, je vous ai fait connaître que
le gouvernement indiquerait- prochainement les règles
qu'il se propose de suivre dans la répartition des subsi
des allouer aux écoles gardiennes et aux écoles d'a
dultes.
Le travail de réorganisation de ces écoles n'étant pas
terminé dans toutes les communes, le gouvernement se
trouve dans l'impossibilité de connaître le nombre et
l'importance des établissements subsidier. Cependant
il est urgent de fixer les communes sur les subsides
qu'elles peuvent espérer.
Tenant compte de ce que le crédit de l'exer ice 1834,
en faveur des écoles gardiennes et d'adultes, est réduit
d'environ 40 p. c. au budget de l'exercice courant, le
gouvernenent a résolu de suivre provisoirement et jus
qu'à ce que l'importance de cl aque école soit bien éta
blie, les règles suivantes, pour la répartition des subsi
des
Tou'e commune qui aura maintenu soit une ou plu
sieurs écoles gardiennes, soit une ou plusieurs cours
d'adultes, recevra, pour 188b, sur le-s fonds du tré so
public, un subside égal aux trois cinquièm s ou 60 p. c
du subside qu'elle a obtenu de l'Etat pour l'un ou pour
l'autre de ces objets, en 1883.