No 1.050. Dimanche, 45e AMlfcE. 0 FRANCS PAR AN JOURNAL 8'YI'ltKS ET 4 iiROKRl S S E M K i\ T Les Pour k Msinue el de l'Etranger sont reçues par XAgence Ilavas (Publicité), 89, Marchûraux-llerbea, Bruxelles et chez ses correspondant*: a y,ovw.p -, l'Aumice Havas 8 Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et ia Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expeditk Pour la France: a Agence navua, o, mw UU IU r>vu> e>v, Kl* .M, Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Lripzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne <>i l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street VV C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour 1 (Annoncen-Expedition ide chez Géo Street el Amérique: chez Pethinghill el C") 38, Park Row-New-York. ceu vsiv de ff,s». 15 Octobre. Heures de départ d'Ypres Poperinghe, 6-27 9-09 10-00 12-07 3-00 Ypres, le 24 Janvier 1885. Le Journal d Ypres, histoire d'avoir le der nier mot, revient sur la polémique engagée parM.Brouwers dans notre journal, et déclare que c'est nous qui sortons amoindri de la dis cussion. Il plait au Journal d Ypres de le dire, et son affirmation n'en vaut pas plus pour cela. Le public sera peut-être d'un autre avis, et pensera probablement avec nous que Mr Abhoc-et-Abhâc a perdu une superbe occasion de se taire... Il n'a pas voulu en profiter c'est son affaire. Au surplus, s'il lui plait de s'entrete nir encore avec nous, nos colonnes sont tou jours sa disposition, et pour faire plaisir M. Abhoc-et-Abhâc nous l'attendrons de pied ferme ou l'arme au bras ou dans quelqu'autre de ces attitudes héroïques qu'il affectionne... Charmantes, les épîtres de M. Abhoc-et-Abhâc. N'était la modestie bien connue de leur au teur nous lui conseillerions de les faire tirer quelques milliers d'exemplaires, soit Louvain, soit ailleurs, et de les faire adopter comme modèles de style et de littérature pour les écoles primaires du Royaume. Ainsi donc, ne vous gênez pas, et servez- nous en bouche-que-veux-tu La caisse d'épargne. Les plaidoiries qui viennent d'avoir lieu devant la Cour d'appel de Bruxelles, propos de ia demande de concordat du comptoir Eyckholt, on révélé un fait qui mérite d'être signalé ce fait est celui-ci La Caisse générale d'épargne et de retraite a prêté au comptoir d'Eyckholt, sans garantie aucune, et sur la simple signature des administrateurs ou di recteurs, une somme de quinze cent mille francs. Or, la Caisse d'épargne est une institution de l'Etat. Elle a pour objet de faire valoir les pelites économies des déposants, pour la plupart ouvriers, petits employés, petits bourgeois, etc., etc., qui lui confient lenrs fonds cause de la confiance qu'elle leur inspire, cause du patronage de l'Etat el de la nature des opérations, absolument exclusives de risques, .que ses statuts lui permettent de faire. Il est évident que si la Caisse d'épargne fait beau coup d'opérations dans le genre de celle dont nous venons de parler, la confiance qu'elle inspire sera bien vite ébranlée, el tous les déposants s'empresse ront de retirer leur dépôts. En attendant, si les 1,500,000 francs prêtés au Comptoir Eyckholt sont perdus, comme cela paraît fort craindre, on peut se demander qui supportera la perte. Sera-ce les petits déposants, sur les béné fices qu'ils étaient en droit d'espérer, ou sera-ce les administrateurs sur leurs gros tantièmes? Le Conseil communal de Thielt a voté, samedi, pour autant que la chose le concernait, le projet de chemin de fer vicinal de Thielt Bruges, par Wyn- gene, Swevezeele, Halle, Ruddervoorde, Waardamme et Steenbrugge. Dans cette séance, le même conseil a confirmé, en présence des membres nouvellement élus et qui venaient d'être installés, son vote au sujet d'un che min de fer vicinal de Thielt Aeltre par Ruysselede. Sire, Eu cas de réduction de la dépense, la commune de- PA't.USSUT M. JVIîïïï ?îT LF, IHSÏ VKC.IIF. i VIRES ACQU1RIT EUN'DO 1 lQ. 1 1E11CG O wr i r J r/'., Dahv l!nonHii_îîPAln^ctu^l'Inlonrio ohû'r flnn -*r 'Agence ancfc 5 ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et-udîciaire d'Ypres, fr. 6-00. j Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. Idem. Pour le restant du pays7-00. j INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-27 12-07 6-25. Houthem, 5-30 8-20 - 11-16 -5-20. Comines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-20 8-58. Comines-Armentières,5-30—8-05 li-16 2-53 8-50. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30 Langemarck-Ostende,7-23 12-22 3-586-22. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-28. Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20. Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20 m— ~g>«o<s Le Moniteur publie le rapport au Roi que voici Bruxelles, le 15 Janvier 1885. Aux termes de l'arrêté royal du 21 Juillet 1867, in- stitutant la décoration civique, cette décoration est exclusivement destinée récompenser, indépendam ment des actes de courage, de dévouemeutet d'huma nité, les services rendus au pays la suite d'une longue carrière dans les fonctions provinciales, communales, électives ou gratuites. Les fonctions rétribuées, dépendant de l'administra tion des provinces et des communes sont comprises dans cette énumération, qui exclut les f inctions de même nature relevant l'administration générale. Otte ilisiinction ne parait point justifiée. Les fonc tionnaires publics soit qu'ils relèvent de l'Etat, des provinces ou des communes, ont les mêmes devoirs, et ceux qui s'y dévouent pendant de longues années, avec zèle et iute.ligence, ont droit aux mômes encourage ments. Les récoropences honorifiques sont un puissant moyen d'émulation. J'estime donc. Sire, d'accord avec mes collègues, qu'il est juste d'étendre aux fonctions rétribuées de l'Etat les dispositions de l'arrêté Royal du 21 Juillet 1867, et c'est le but du projet d'arrêté que j'ai l'honneur de soumettre l'approbation de Votre Majesté. La disposition de cet arrêté qui ne permet de confé rer la décoration du I" degré qu'à ceux qui comptent au moins trente-cinq années de services publics garan tit que la croix civique ne sera point prodiguée. Le ministre des finances, A. Beernaert. Ce rapport est suivi d'un arrêté royal portant que les dispositions de l'arrêté royal du 21 Juillet 1867, in stituant la décoration civique, s >nt étendues aux fonc tions civiles de l'Etat Le Moniteur publié la circulaire suivante, adressée aux gouverneurs sur le mode de répartition des subsi des scolaires pour les écoles gardiennes ot écoles d'a dultes Bruxelle-, 20 Janvier 1885. Monsieur le gouverneur, Par ma dépêche-eirculaire du 14 Décembre dernier, insérée au Moniteur du 15, je vous ai fait connaître que le gouvernement indiquerait- prochainement les règles qu'il se propose de suivre dans la répartition des subsi des allouer aux écoles gardiennes et aux écoles d'a dultes. Le travail de réorganisation de ces écoles n'étant pas terminé dans toutes les communes, le gouvernement se trouve dans l'impossibilité de connaître le nombre et l'importance des établissements subsidier. Cependant il est urgent de fixer les communes sur les subsides qu'elles peuvent espérer. Tenant compte de ce que le crédit de l'exer ice 1834, en faveur des écoles gardiennes et d'adultes, est réduit d'environ 40 p. c. au budget de l'exercice courant, le gouvernenent a résolu de suivre provisoirement et jus qu'à ce que l'importance de cl aque école soit bien éta blie, les règles suivantes, pour la répartition des subsi des Tou'e commune qui aura maintenu soit une ou plu sieurs écoles gardiennes, soit une ou plusieurs cours d'adultes, recevra, pour 188b, sur le-s fonds du tré so public, un subside égal aux trois cinquièm s ou 60 p. c du subside qu'elle a obtenu de l'Etat pour l'un ou pour l'autre de ces objets, en 1883.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1