Nouvelles locales.
POPEKINGHE.
La haine de l'école laïque et communale aveugle
décidément les serviteurs des curés et, au détriment
des finances publiques dont la gestion leur est con
fiée, elle leur fait poser les actes les plus extrava
gants.
Jugez en par le fait suivant.
Vers la fin de l'année passée, le conseil communal
prit une décision par laquelle elle ordonna Mlle
Vermeire, institutrice en chef de l'ancienne école
primaire de filles, de quitter,pour le lr Janvier
1885,1a maison d'habitation qu'elle occupait et s'en
gager lui payer, pour indemnité de logement la
somme annuelle de deux cents francs. Depuis le
lr Janvier cette maison est donc inoccupée et par le
temps rigoureux, dont nous sommes gratifiés en ce
moment, elle doit évidemment se détériorer. En
présence d'un pareil gaspillage et d'une si grande
incurie, on serait tenté de croire que la caisse de la
ville doit regorger d'argent et que c'est parce qu'ils
ne savent qu'en faire que nos édiles le jettent par les
fenêtres. Erreur! les billets de contribution de 1885
sont là pour détromper les naïfs poperinghois. Nous
y trouvons une augmentation de 22 centimes addi
tionnels au profit de la commune. Les bons contri
buables pourront donc verser dans la caisse commu
nale, non plus 93 centimes additionnels comme en
1884, mais bien 115.
Si encore, pour cette augmentation de contribu
tions, la ville s'embellissait, on prendrait son mal
en patience; mais non, rien ne se fait ici dans notre
pauvre cité, qui, au point de vue du confortable, est
certainement la plus arriérée des Flandres et même
de la Belgique entière.
Et dire qu'il y a des malheureux, qui prétendent
que les administrations cléricales seules ont le don
de bien gérer les intérêts des communes et que ces
tristes citoyens emploient les moyens les plus in
avouables pour renverser les rares administrations
libérales encore debout dans le fanatique pays fla
mand
Le Nieuwsblad, dans son n° du 10 Janvier pré
tend que dans l'école communale de garçons il y a
seulement cent trente élèves. Nous ne savons où ce
journal prend ses renseignements, mais nous l'en
gageons mieux s'informer l'avenir.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
La Cosaque,
Chalet vendre,
Rondelle.
G AUBE CIVIQUE.
AVIS.
Le Major, Chef de la Garde civique d'Ypres,
a l'honneur de porter la connaissance de
ceux que la chose concerne, que le Conseil de
Recensement de la Garde Civique se, réunira
en session annuelle, le LUNDI 9 FÉVRIER
1885, neuf heures du matin, en la salle du
Rez-de-Chaussée de l'Hôtel-de-Ville pour sta
tuer sur les réclamations que pourraient pré
senter les personnes nées en 1863, inscrites
cette année sur le contrôle et désignées pour
le service ordinaire ainsi que sur les réclama
tions des gardes incorporés et qui ont acquis
des droits l'exemption du service pour motifs
de maladie ou d'infirmités.
Le Chef de la Garde,
E. DUSILLION.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
vra maintenir son allocation au chiffre de 1883 aussi
longtemps que le subside demander l'Etat dépassera
le double de la part contributive de la commune dans
les frais des écoles spéciales dont il s'agit.
Les calculs seront établis séparément pour chaque ca
tégorie d'écoles. On prendra pour base les subsides de
1884, dans le cas où la dépense figurerait pour la pre
mière fois au budget de ce dernier exercice.
Le mot crèches n'est pas reproduit dans le libellé du
budget de l'exercice de 1885, relatif l'enseignement
primaire. Mon département ne subsidiera donc plus des
institutions de ce genre. Elles doivent être considérées
comme des établissements de bienfaisance.
Veuillez, je vous prie, Monsieur le gouverneur, faire
insérer la présente circulaire au Mémorial administra -
tif et engager les communes et la députation perma
nente s'y conformer pour la rédaction et la fixaction
des budgets des écoles gardiennes et des écoles d'adul
tes de l'exercice 1885.
Le ministre de l'intérieur,
Thonissen.
L'école communale comptait au 19 Janvier der
nier, 168 garçons et 78 filles et nous espérons bien
que, malgré les menaces et les instances de nos ton
sures, elle continuera voir sa population s'accroitre
tous les jours.
Le Journal d'Ypres tient positivement ce que
la polémique Brouwers continue.
C'est le moyen le plus sûr de rouler son nouveau pro
tégé dans l'esprit de bien des gens, S1 ce 11 est déjà fait.
Encore quelques pavés dans le genre de ceux que le
Journal a si maladroitement lancés et le tour sera joué.
Nous nous ferons, quant nous, un devoir de suivre
1 e Journal pas pas dans la glorieuse campagne qu'il a
entreprise et de traiter M. Brouwers avec tous les hon
neurs dus son rang et son zèle de néophyte.
Le Journal a publié le texte de la proposition de loi
sur les grains émanée du banc de Nivelles et il repro
duit, sans commentaires, dans son dernier numéro, un
article du Bien public qui en prévoit le rejet.
N'y aurait-il pas d'indiscrétiou demander quelle est
l'opinion du Journal lui-même
Nous avons souvenance de certain discours électoral
dans lequel notre grand économiste M.Colaert, pré
conisait l'impôt sqr le pain avec un rare talent et une
hauteur de vues auxquels nous avons rendu hommage
en temps et lieu.
De même que certain fonctionnaire qui se respecte
trop pour conserver ses opinions d'autrefois, le Journal
et ses patrons auraient-ils changé d'avis?
Cueilli dans le Journal d'Ypres du 21 Janvier et
dédié nos maîtres
Il est, en effet, admis au Parlement belge que le
plus ignare des députés a le droit de parler, comme
une personne naturelle, dans tout débat de quelque
importance. Cela est entré dans les mœurs des dépu-
tassiers (quel heureux néologime!) de Belgique, pays
où pour montrer qu'ils connaissent l'histoire romaine,
tous les oisons se croient de force sauver lecapitole.»
Attrapez, Messieurs Berten, Struye et autres Colaert
et surtout prenez bien garde de protester. C'est un de
vos amis qui l'a dit et celui-là doit savoir quoi s'en
tenir.
Listes précédentes, fr. 45,556-07
Collecte faite St. Sébastien, 2-50
Total fr. 45,558-55
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 43,820-67
Reste en caisse, fr. 1,737-88
Avis aux fidèles du patin.
On nous annonce que l'étang de Dickebusch offre aux
amateurs un vaste champ, uni comme un miroir, par
faitement propre y prendre ses ébats.
La sécurité, d'ailleurs, y est complète, la glace ayant
partout de 12 15 centimètres d'épaisseur.
Il parait que des amateurs français y organisent pour
Dimanche après-midi, une brillante fête de patinage.
Qu'on se le dise!!!
Programme du concert qui sera donné la société
la Concorde, le Mardi 27 Janvier 1885, 8 heures du
soir, par la musique des Pompiers, sous la direction de
M. Wittebroodt.
1. En avant, marche, Dôppler.
2. La Bohémienne, ouverture, Palfe.
3. Transcription de l'opéra Hérodiade, de Massenet,
Degrez.
4. Romania, polka-mazurka, Wittebroodt.
5. Les Mousquetaires du Couvent, fantaisie, Vasseur.
6. Polka des Bébés,
Théâtre d'Ypres.
Lundi, 26 Janvier 1885, 7 heures du soir, une seule
représentation de
Comédie-opérette en 3 actes
Comédie-vaudeville en 1 acte.
Cercle Artistique et Littéraire d'Ypres
LES CONFÉRENCES PROCHAINES.
18S5.
Samedi, 24 Janvier
par
MM. Wittebroodt.
7 Février:
par
Van Alieynnes
21
par
Thibault.
7 Mars:
par
Creton.
21
pal
Dekoninck.
4 Avril:
pai'
Ducorney.
18
par
Kilsdonk.
1 Mai
par
Pou part.
16
par
30
par
Van Eeckhout.
13 Juin
pai-
A. Bôlmi.
27
par
Wydooghe.
11 Juillet:
par
Ceriez.
ADMINISTRATION DES POSTES ET TÉLÉGRAPHES.
service des TÉLÉGRAPHES.
AVIS. Des emplois d'élèves-télégraphistes mascu
lins seront incessamment mis au concours Bruxelles,
Gand, Courtrai, Tournai, Malines, Ypres et Ottignies.
Pour être admis concourir, il faut
1" Etre Belge de naissance
2" Etre âgé de 12 ans au moins et de 16 ans au plus
3* Etre exempt de toute infirmité ou vice de constitu
tion incompatible avec le service.
Les demandes d'inscriptions seront reçues jusqu'au
5 Février prochain. Elles doivent être adressées
M. le Ministre des chemins de fer, postes et télégraphes,
et accompagnées des pièces suivantes
A. L'extrait, sur timbre, de l'acte de naissance du
postulant
B. Un certificat de moralité dressé sur timbre et en
registré, délivré une date récente par l'autorité com
munale
C. Une déclaration du chef de l'établissement où le
candidat fait ses études, indiquant les cours qu'il a
suivis et attestant qu'il les a fréquentés avec fruit et
assiduité.
Les intéressés pourront obtenir le programme des
conditions d'admission et tous autres renseignements
aux bureaux télégraphiques des localités ci-dessus dé
signés.
du 16 au 23 Janvier 1885.
Naissances Sexe masculin, 8 id. féminin, 5.
Mariages
Syoen, Honoré, employé de commerce, et Plancke, Pau
line, sans profession. Leplat, Léopold, ouvrier de fabri
que, et Declercq, Lucie, sans profession.
Décès
Deturck, Edmond, journalier, 50 ans, célibataire, rue
de Menin. Mattyn, Colette, sans profession, 59 ans,
veuve de Constantin Dujardin, rue Notre Dame. Buve-
rodt, Virginie, dentellière, 58 ans, célibataire, rue de Me
nin. Duflo, Justine, journalière, 81 ans, épouse de Jean
Delcorde, rue de Menin
Enfants-au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 1 id. féminin S.