Nouvelles locales. GARDE CIVIQUE. Nouvelles diverses. Mais puisque dans la question que le correspon dant du Progrès a posée, il n'est parlé qu'unique ment d'emplois payés par LA COMMUNE comment le Journal d'Ypres peut-il supposer que ses lecteurs seront assez naïfs de confondre les fonc tions occupées par l'honorable M. Poupart, rétribués par les DIVERSES ADMINISTRATIONS qui ont recours ses talents et nullement PAR LA VILLE, avec celles de membre de la VÉRIFICATION DU HOUBLON qui sont directement et tous points de vue des fonctions COMMUNALES. D'un autre côté, en supposant que la thèse du Journal d'Ypres, pur impossible, fut fondée, nous pourrions notre tour conclure que MM. Dewulf et Vanderheyden, qui se trouvent Poperinghe dans la même position que Mr Poupart Ypres, n'ont égale ment qu'à quitter leur siège l'hôtel de ville où renoncer leurs multiples sinécures, telles que médecin des pauvres, des hospices, des incurables, etc,, etc., etc. Nous n'ajouterons pas,comme le Journal d'Ypres, les établissements d'instruction et les couvents qui, notre avis n'ont rien voir dans le débat. Vous voyez donc, oh journal confit de dévotion, que vous vous êtes fourré le doigt dans l'œil et que vous n'avez mis l'honorable docteur Poupart en cause que, parceque trop tard, hélas, vous vous êtes apperçu que votre raisonnement mettait certains de vos amis de Poperinghe dans une fausse position. Aussi avez-vous eu bien soin, et pour cause, de couper court la discussion et vous êtes vous prudemment gardé d'émettre une opinion sur la deuxième question C'est-à-dire ne sont-elles pas également incompa tibles avec le mandat de conseiller communal. Pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas les mêmes motifs de réserve et dans un prochain article nous édifierons nos lecteurs sur les faits et gestes de ces pachas au petit pied devant lesquels maint cam pagnard tremble, sachant bien que ces messieurs jugent sans appel même sans RESPONSABI LITÉ et qu'ils peuvent impunément, par l'arrêt qu'ils prononcent, lui porter le plus grand préjudice. (A continuer). Le retour de l'adjudant ou de l'ex-adjudant Félix Van Merris, qui correspond juste avec le dégel (quelles chances), fait sensation en notre ville. On ne parle plus que des largesses qu'il propose de faire aux nombreux pauvres de la ville afin de tâcher d'acquérir un regain de popularité et de pouvoir ainsi plus facilement évincer son concurrent en échevinat. Les personnes qui ont été assez bonaces pour faire des avances la fanfare, pardon, l'har monie du R. K., et qui attendent leurs patacons comme les juifs leur Messie, rentreraient, dit-on, par la même occasion en possession de leurs fonds. Qui oserait encore dire après cela que la pêche aux grenouilles Wolume-St-Pierre n'est pas pro ductive. Reste voir si tout cela ne restera pas l'état de projet Nous aurons soin de tenir nos lecteurs au courant du résultat. Un 3e article de Poperinghe, arrivé trop tard pour être inséré dans le n° de ce jour, rend compte de la représentation que la division dramatique du Willems-Fonds de celle ville a offert Jeudi ses nombreux membres. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 23 au 30 Janvier 1885. Mariages Décès Le Major, Chef de la Garde civique d'Ypres, a l'honneur de porter la connaissance de ceux que la chose concerne, que le Conseil de Recensement de la Garde civique se réunira en session annuelle, le LUNDI 9 FÉVRIER 1885, neuf heures du matin, en la salle du Rez-de-Chaussée de l'Hôtel-de-Ville pour sta tuer sur les réclamations que pourraient pré senter les personnes nées en 1863, inscrites cette année sur le contrôle et désignées pour le service ordinaire ainsi que sur les réclama tions des gardes incorporés et qui ont acquis des droits l'exemption du service pour motifs de maladie ou d'infirmités. Le Chef de la Garde, E. DUSILLION. Fermeture des Barrières. a question il met, lui Journal d'Ypres Monsieur a Poupart en demeure ou de se démettre de ses a fonctions de conseiller communal ou de laisser a d'autres les places que lui valent sa position de a médecin. (Voir Journal d'Ypres, n° du 11 Janvier, a la liste de ses emplois.) Les fonctions de membres du bureau de la vérification du houblon, n appartiennent-elles pas cette catégorie DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Listes précédentes, fr. 45,358-55 Une poule au Sultan, par quelques archers de l'Hoekje, 2-85 Total fr. 45,561-40 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 43,835-52 Reste en caisse, fr. 1,725-88 Cercle Artistique et Littéraire d'Ypres. Séance du Samedi 31 Janvier, 8 1/2 heures. Ordre du jour Budget 1885. Propositions d'achat de livres. Lecture par M. R. D. La société chorale La Lyre Ouvrière offre ses membres honoraires et leur famille un concert le Dimanche 1' Février 1885, sept heures du soir, en la salle du Lion Noir, rue de Boesinghe, dont voici le programme Première partie. 1. Ouverture pour Symphonie, Auber. 2. Giand air de Charlemagne, chanté par M. E.Coffyn, Limnander. 3. Morceau pour piano, exécuté par M. Callebert. 4. La Vie militaire, duo, chanté par MM. Aernout et Delmotte, Vianesi. 5. 0 Pépita, chœur, Miiler. 6. Chansonnette, dite par M. Albert Bayen. Deuxième partie. 1. Morceau pour Symphonie. 2. Le Cateran, chanté par M. E. Coffyn, Adémar. 3. Morceau pour piano par M. Callebert. 4. L'Ermite et le Chevalier, duo, chanté par MM. Cof fyn et Wouts, Concone. 5. La Noce de Village, chœur, de Billé. 6. Chansonnette, dite par M. Albert Bayen. Le Lundi, 16 Février, l'occasion du Carnaval, un grand Bal déguisé, donné par la même société, aura lieu, 9 heures du soir, au susdit local. Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 3. Goethals.Prosper, négociant, et Moreau,Marie-Céline, sans profession. Verbeke, Arthur, couvreur en ar doises, et Dehaerne, Marie, dentellière. Kestelyn, Ernest, boucher, et Devos, Marie, sans profession. Leûeuw, Jules, journalier, et Versavel, Romanie, journalière. Lorrain, Charles, menuisier, et Priem, Emilie, repasseuse. Dehem, Charles, blanchisseur de cire, 89 ans, veuf d'Amélie Baelde, rue Chevalier St-Jcan. Vander- heyde, Hortense, dentellière, 19 ans, célibataire, rue des Aveugles. Desodt, Justine, sans profession, 58 ans, célibataire, rue de l'Etoile. Kempen, Jean, lieutenant de gendarmerie en retraite, 90 ans, veuf de Marie Schroeder, rue au Beurre. Danse, Liévin, sans profession, 85 ans, époux d'Isabelle Speybrouck, rue de Dixmude.Boudry, Aloïse, sans profession, 15 ans, rue de Menin. De Roriff, Guillaume, sans profession, 55 ans, veuf de Jeanne De Roriff, rue de la Bouche. Pannekoucke, Marie, sans profession, 23 ans, céliba taire, rue de Dixmude. Reniere, Pierre, menuisier, 63 ans, veuf de Cathérine Berghof, rue Longue de Thourout. Dubois, Amélie, sans profession, 39 ans, veuve d'Edouard Soufflet, rue de Menin. Vautomme, Pierre, sans profession, 76 ans, veuf de Barbe YVoussen, rue de Dixmude. Dufoir, Jean, sans profession, 78 ans, veuf de Marie Melsens, rue de Dixmude. Van- aerde, Marie, sans profession, 43 ans, célibataire, rue au Beurre. Ghemaer, François, maréchal-ferrant, 78 ans, veuf de Sophie Ramoen, rue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 1 id. féminin 2 AVIS. Les barrières sont fermées, depuis le 29 Janvier der nier, midi, sur toutes les routes pavées et empierrées dans la Flandre Occidentale, tant de l'Etat que de la Province et des Communes de nos environs, l'excep tion des parties de routes indiquées ci-dessous: Ypres. Les traverses de la ville, de la station du chemin de fer jusqu'à la porte de Lille et depuis le bas sin jusqu'à la porte de Menin. Poperinghe. Traverses de la ville jusqu'à la sta tion du chemin de fer. Wervicq. Traverses de la ville. Warnêton. Traverse de VYarnêton sur la route d'Ypres Pont-Rouge, depuis la station du chemin de fer jusqu'au pont sur la Lys et depuis la Grand'Place jusqu'à la porte de Lille, ainsi que la section de route conduisant au hameau Pont-Rouge. Le progrès envahit tout; aujourd'hui il attaque les médi caments les plus anciens et les plus renommés le classique et populaire baume de Copahu (Copaïfera officinalis), drogue bien connue pour traiter certaines affections dont la jeunese est tributaire, est entièrement délaissé. Il est remplacé par l'essence de Santal Citrin (Sandalum album) de Bombay, qui guérit en trois ou deux jours les affections pour lesquel les il fallait quinze jours d'emploi du baume de Copahu, et cela sans cette détestable odeur qui suit partout les malades sans aucune fatigue pour l'estomac, et sans provoquer com me lui des vomissements. M, Midy, pharmacien distingué de Paris, importe le vé ritable bois de Sanlal Citrin de Bombay, le distille sur une grande échelle et renferme son essence dans de petites cap sules rondes, ne possédant aucune odeur et très faciles a avaler elles se trouvent dans les principales pharmacies de Belgique. EXPOSITION UNIVERSELLE D'ANVERS. Les demandes d'emplacements continuant d'affluer pour la Galerie des machines, le Comité Exécutif vient de décider une nouvelle extention des constructions. Parmi les grands industriels qui y ont retenu un em-

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2