Le progrès en Amérique. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Nécrologie. Mil eiSrliilf 3 O 3 2 i I On vient de mettre en vigueur en Amérique un nouveau genre de billet de chemin de fer. Ils ont la forme de timbres poste, mais de dimensions un peu moindres et, comme ces derniers, sont dentelés aux bords. Les administrations les réunissent par cin quante ou par cent en une même feuille, qu'elles vendent pliée comme un livre. Chaque timbre re présente le prix du parcours d'un mille anglais. A la station de dépari, le voyageur se munit de dix, cent ou mille de ces timbres, d'après le voyage qu'il compte faire, et s'il lui en teste, il trouve s'en défaire partout au prix coûtant. Ce nouveau procédé délivre le voyageur du désa grément de pivndre des coupons irréguliers, de faire de longues stations aux guichets, etc. Les premiers essais ont parfaitement réussi et la nouvelle méthode a déjà été adoptée par de nombreux chemins de fer américains. le S-S a -S s 15 c 22 I g S Ou o o p .5 J as S Ni régler le mode de jouissance des biens commu naux, Ni tarifer la location des places dans les marchés et lieux de stationnement, Ni reconnaître des chemins vicinaux, Ni en tracer, Ni faire de grosses réparations aux édifices commu naux, Ni arrêter le compte communal. Ni arrêter le budget communal. Ni le rejeter, Ni régler l'organisation des monts de piété, Ni autoriser l'établissement de certaines usines, Ni créer des commissariats de police. Ni en supprimer, Ni former des corps de sapeurs pompiers, Ni en nommer les officiers, Ni nommer les gardes-champêtres et les gai des-bois, Ni les révoquer, Ni supprimer toutes les écoles communales. En revanche, le Conseil communal peut nommer les agents de police, Et les balayeurs de rues, Et les allumeurs de réverbères, Et les égoutiers, Et lesmaitres d'écoles diplômés Il peut voter des subsides aux sociétés les plus gro tesques. Des adresses de félicitation, de condoléance ou de protestation n'importe qui, Même des statues MM. les ministres Il peut prendre les ordonnances les plus abracada brantes sur les bals publics et les mascarades, Et les spectacles, Et les chiens errants En un mot, il est absolument libre de faire tout ce qui ne lui est pas défendu, moins cependant que le gouvernement ne voie dans une de ces décisions non défendues quelque chose qui blesse l'intérêt général. Auquel cas la décision peut être annulée d'un trait de plume. Un pfetit bout d'arrêté royal, et c'est fait. Franchement, peut on rêver une liberté communale plus complète? Ajoutons cela que le Conseil commu nal ne nomme ni son président, qui est le bourgmestre, ni les échevins qui administrent en son nom. Vraiment, c'est une belle chose que la liberté com munale ainsi entendue, et nous avons le droit d'en être fiers Eh bien, si MM.Thonissen et ses collègues sont aussi partisans qu'ils le disent de l'autonomie des communes, qu'ils s'empressent de déposer un projet de révision de la loi communale, et qu'ils fassent tomber toutes les entraves la liberté que cette loi a créées. Et alors nous croirons leur sincérité. (Chronique). -jj-1 flrjT ft n- La fête.organisée Dimanche dernier par les confrères de la Société It..yalo de S'-Sébastien de notre ville, a réussi au de là de toute attente. Un grand nombre de membres y assistaient avec leur famille. Le Banquet offert aux Dames, très- bien servi par le confrère M' Aimé Beele, eut lieu 7 heures, dans la grande salle de la Société. La joie était générale, et la fraternité, qui depuis longtemps est un des caractères distinctifs de cette ancienne Gilde, donna cette réu nion le cachet d'une fête de famille Au dessert le sympathique Président, Mr Jules de Laveleye, porta d'abord un toast au Roi Léopold II; il but ensuite la santé des Dames, en disaDt dans des termes éloquents que leur présence, témoignage de bienveillance, avait contribué relever l'éclat de cette fête, et que c'est par les Dames qu'une véritable solida rité s'établit. M'le Président ajouta que la commission s'occupe de l'élaboration d'un projet de fête offrir prochainement M. Louis Bouckenaere, l'occasion du 50e anniversaire de son admission comme membre de la Société Royale de Saint-Sébastien. Finalement M' Louis Vergracht, Roi de la Société, l'adroit^archer connu de tous, porta en quelques paroles bien senties, la santé de Mr le Président. Ces divers toasts furent accueillis partie vives acclamations. Après le Banquet, une surprise agréable était réser vée aux Dames, M' le Président ayant offert plusieurs beaux prix affectés un concours de Jeu de -Houle. Le 1* prix a été gagné par Mademoiselle M. Fqui a été proclamée Reine aux accords de la Brabançonne Le 2' prix est échu Mme A. D Le 3e - Mm* J. C Le 4* M™* J. A Vers 11 heures, un excellent orchestre a animé un Bal brillant qui a duré jusqu'au matin. Société LA CONCORDE AVIS. Par suite d'un malentendu nous avons annoncé dans notre dernier numéro que le concert primitivement fixé au Mardi 10 courant aurait lieu le Mardi 17 de ce mois, c'est Vendredi 20 Février qu'il faut lire. Nouvelles et informations du Mouvement géogra phique Nous avons annoncé le prochain départ du capitaine Hanssens pour l'Europe. Contrairement sa décision première, notre compatriote reste en Afrique pour quel ques temps encore. Il doit avoir repris, en ce moment, le commandement de la division du Haut-Congo, au delà de Stanley- Pool. M. le docteur Allard, dont la santé est un peu ébran lée la suite de son séjour prolongé sur les rives du Bas-Congo, se rend en congé, dans la province salubre de Massamédès(côte occidentale); il y va prendre quel que repos, bien nécessaire et bien gagné. Le lieutenant Manduau, chef'de Kimpoko, a établi un sémaphore près de sa siation, non loin de l'entrée du Congo dans le Stanley-Pool. M. le lieutenant de génie Lemarinel vient de deman der Bruxelles un matériel téléphonique pour relier en tre elles certains stations du Bas-Congo. Le prochain steamer de Liverpool pour le Congo par tira le 4 Mars. Il conduira l'expédition de l'Associa tion un nouveau renfort de mécaniciens et d'agronomes. Le petit steamer Peace, de la Baptist Mission établie sur le Stanley Pool, près de Léopoldville, vient d'effec tuer une intéressante navigation sur le Haut-Congo, jusqu'à la station des Bangala, commandée par MM. les lieutenants Coquithat et Westmark. Le rapport des missionnaires vient d'être publié par le tierrald Mis- sionary. Le bruit courait hier, Bruxelles, qu'Armand Pcltzer était mort l'infirmerie de la prison cellulaire de Louvain. Cette nouvelle est inexacte. Le corps d'un prisonnier décédé dans la prison et réclamé par la famille avait été transporté la gare dix heures du matin. On a cru tort que c'était celui d'Armand Peltzer. La baleine d'Ostende est une véritable baleine mâle, de taille superbe, et pas un poisson d'Avril. Elle a échoué Dimanche soir, 10 heures, l'Est du port en face du phare. On la conservera intacte, au moins pendant une dizaine de jours. Elle mesure 23 30 mètres de longueur, et doit peser environ soixante mille kilogrammes.L'atiiuence des curieux est grande. M. Van Beneden a été appelé pour voir ce montre marin.On dit que le Roi viendra l'examiner. Quand on ne pourra plus conserver la baleine on la dépècera, on en extraira l'huile et on en arrangera le squelette qui, pendant la saison des bains, sera une grande curiosité offrir aux étrangers puis on la promènera sans doute de ville en ville, comme on le fit en 1827 de la fameuse ba leine, dans l'intérieur de laquelle on servit un dîner et l'on donna un bal, dont 1 orchestre se tenait dans la tête Ce célacé était la propriété de M. Kessels qui la transporta jusqu'en Russie et qui en fit cadeau au roi Guillaume I. Un spéculateur a déjà offert cinq mille francs du squelette seul. Plusieurs personnes ont acquis la propriété de ce gigantesque cétacé. On se réjouit Ostende de cet événement très rare, qui va y attirer une grande quantité de visiteurs. Un officier de la marine française est arrivé pour propo ser d'acheter la balaine. Il n'a pas réussi dans sa négociation. Est mort Bruges, le peintre Henri Dobbelaere. Il avait abandonné la peinture proprement dite pour la peinture sur verre qui lui était bemeoup plus lucrative. BIBLIOTHÈQUE GILON Notre fécond historien national poursuit sa galerie de portraits historiques dans la collection Gilon. C'est une façon intelligente de propager les connaissances historiques. On ne lirait pas un gros traité d'histoire universelle. On lit avec intérêt un petit volume qui donne une figure d'un grand homme. Aujourd'hui, c'est la biogragraphie de Mirabeau qui parait. Elle aura le succès des volumes antérieurs. -MO *5 G - O ce Xfi js "O va £2 O I va a S c.2W TL fc* T3 -j- O 00 ï3* "O a - C p a> .2 U t— -o c- S c .5 <u s a o Çfi °-s3 Q-c g 'S-3-» 8 i g p c u a— f S o j- a 3 va f—n "~l a 35 .C va PQ a s .5 ï-o 2 o--33 o a 8.-S O-g s S E a g I bc F4 W CÎJ Pd H ce M w t- M M S S E5 S w -m tacs I CC CS S r|3 M C3 H r-» O-i m KJ i c U a, C3 .si 13 00 cS 00 3 a a T3 s- s a va o» ce c C— a E o «s c .«5 c« k w Uu CL Go CC 3 c bc 9 to S 'C a ce a H h ai - e. 2 a O "O tiC tSJ va -G jn t- O GO "5 va te 7? L I va E a CO CD O >00-^ o 8 3 Q - CD c te a 73 J r-} P- tr- a o w K 2 «-3T3 S K 33 O is -2 - o n J3 O C «Si a. 00 73 -, g -S O as a Sf s I i—o ZZi Q- 3 Q- X u 55 - S va -3 va CD C =5 bD U-» N G va c en "s- va •a c L- CL O- ce Js T2 03 H 9- j a a a T3 bo ba c a S •- C3 S M S va h i va s- CL O _o Q C r- f5 ■O J C a rt-v a Sf o bO c a H c T3 P c -r bo b L CL 2 CL C St e O 3S O N *2 E es c O C JH 5 cco - o -o- —v T2 f t_ T? >-» o ce C T3 bc 53 sz Gs E «3 ■s J va N 9 o :S*| i.Sf-;- g E o 5 - 3 o c/i ^2 t- P -r r" •- P O s g -f. - a S— 3 N oa va' "^T o n I Ji U va T3 O 03 t- CL N r. i a te te g a c S"-* Lu O va C» a o C JG H -S bfi.£ g -2 5F bo G G ÇCi CL 73 O r. CO n L- v> 9? G c O 'S. e- a O - §<nco -13 p g S 0 C* o Q 2? ces £PQ SS g M S E- ■SN "S V JC a 2 I S *0 te ■a Cf3 k «•-- - -m 4 a> c a» s» w fa a «o A JP E— Pi ce; M T:

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3