Echos d'Elverdinghe! Nouvelles locales. la naissance ou la naturalisa lion el âgé de moins de trente ans, le jour de l'ouverture. Le lauréat recevra pendant quatre ans une pension de 5,000 francs pour continuer ses études l'étran ger. Le jury pourra en outre décerner un second prix el une mention honorable. Le second prix consiste en une médaille d'or de la valeur de 300 francs il peut être accordé en partage, ainsi que la mention honorable. Six concurrents seulement seront admis au con cours. Si le nombre inscrit dépasse ce chiffre le concours définitif sera procédé d'un concours prépa ratoire et les six concurrents qui auront remporté les premières places pourront seuls lutter pour le grand prix. L'ouverture du concours, soit préparatoire, soit définitif, aura lieu le Lundi 6 Avril 1885, midi, l'Académie royale des beaux-arts, Anvers. Pendant le mois de Janvier dernier, 16,771 lel- tr s sont tombées en rebut par suite de vice d'a dresse. De ce nombre, 11,564 ont pu être renvoyés aux destinataires ou remises aux auteurs; 5,207 sont restées en souffrance l'administration. Pendant le même mois, 740 télégrammes n'ont pu être remis, dès l'arrivée, par la même cause. De ce nombre 346 sont parvenus aux destinatai res la suite des recherches faites par les bureaux ou par l'intermédiaire de la poste. Les autres sont restés en souffrance. Jamais chiffre plus élevé n'a été atteint. La néces sité de l'instruction ne peut être mieux démontrée. AVIS. L'Administration des chemins de fer de l'Etat vient de publier le 6e supplément au recueil des tarifs inter nationaux du 1* Juin 1882 pour le transport des colis postaux et de petits paquets. Ce supplément qui contient notamment un nouveau tarif pour le transport entre la Belgique et la Suisse des colis de 50 kilogrammes et moins, est remis gratui tement aux intéressés qui en font la demande, dans les stations du chemin de fer de l'Etat. (Communiqué). Il y a quelques années, on ne faisait généralement usage dans notre pays que de ciment indigène naturel, appelé ciment de Tournai. Les applications en étaient nécessairement restreintes; car, outre sa gélivité qui le faisait proscrire des enduits exposés l'air, la quantité de chaux qu'il contient en faisait rejeter l'emploi quand ces enduits devaient résis ter l'action des acides. Dans ce cas, on avait toujours recours l'emploi des ciments anglais, connus sous le nom générique de ciments Portand. Mais le prix relativement exorbitant auquel le commerce de détail le livrait aux entrepre neurs, avait pour résultat d'en limiter les applications La chimie, laquelle nous devons la réalisation de tant de progrès en industrie, fut mise contribution; et l'on vit s'élever chez nous, comme en France et en Allemagne, d'importantes usines pour la fabrication du ciment Portland Les Allemands les premiers généralisèrent l'emploi de ces ciments. Ils excellent, on le sait, dans le crépissage des façades de leurs maisons et dans la construction des canalisa tions souterraines. En France, dès 1851, M. François Coignet, par l'in vention du béton qui porte son nom, opéra une vérita ble révolution dans l'emploi des matériaux de construc tion, et des maçonneries de toute espèce se virent substituer le béton aggloméré base de ciment Portland. En 1804 une société anversoise fut créée pour l'ex ploitation en Belgique du brevet Coignet. Cette société, qui a changé de firme, mais non de but, conti nue Louvain la fabrication du béton comprimé sous la raison sociale H. Renette et C'*. On peut dire que c'est en grande partie cette société que l'on doit la vulgarisation de l'emploi du Portland en Belgique. Plusieurs fabriques de ce produit précieux sont aujourd'hui en pleine activité chez nous, et elles ne le cèdent en rien aux usines étrangères, surtout sous le rapport de la qualité. La Société H. Renette et Cie s'était principalement attaché la fabrication des tuyaux de tous types et de toutes dimensions,pouraqueducs et égoûts; mais depuis quelque temps déjà, elle a donné une extension considé rable sa fabrication. Grâce un personnel choisi de spécialistes, elle se charge dans des conditions extraordinaires de bon mar ché et de perfection, des travaux les plus variés de cimentage. Parmi ces derniers qui intéressent nos lecteurs, nous noterons les dallages monolithes pour cours, trottoirs, germoirs, magasins. Les crépissages de réservoirs, caves, citernes. L'as- sècheintnt des murs et des caves. Notons aussi, en passant, les enrochements dans les parcs, les grottes cascades, aquariums, ponts rustiques, serres, jardins d'hiver, terrasses, eic. Enfin nous appelons d'une façon toute spéciale l'at tention des brasseurs et des distillateurs, sur le système breveté de puits, de la Société H. Renette etO". Ce système se compose-de tronçons cylindriques de 1 mètre diamètre intérieur et d'un mètre de hauteur. Un anneau scellé an ciment l'intérieur et dépassant chaque tronçon de 0.15 environ forme le couvre-joint, assure la liaison faite de deux tronçons successifs et empêche tout glissement d'un tronçon sur l'autre. Le puits achevé constitue ainsi une coloDne creuse, monolithe, parfaitement étanche et hygiénique. En effet, toute infiltration d'eau corrompue est impossible t>a- vers les parois. Pour construire un puits de ce système, on pose sur le sol arrasé, et sans interposition de cadre, le premier tronçon (tronçon inférieur). Ce tronçon est chanfreiné ou coupé en biseau, afin de faciliter la descente de la colonne. Un ouvrier terrassier se place l'intérieur du puits et opère régulièrement la fouille de façon ce que le tron çon s enfonce dans le sol, sans chocs, sous l'effort de son propre poids. Quand la partie supérieure de ce premier tronçon est fleur de terre, on place le deuxième tronçon et on con tinue le déblai l'intérieur du puits. On ajoute les autres tronçons au fur et mesure de la descente de la colonne en ayant soin de faire la sou- duie entre deux tronçons successifs au moyen de ciment. Le puits étant profondeur, on place la calotte de fermeture eri ne la soudant pas, afin de pouvoir appro fondir éventuellement le puits. En résumé: Ce système de puifs supprime les ébodlements d'uhe façon absolue. Ces puits sont d'une exécution facile, rapide, écono mique. Ils sont d'une solidité extraordinaire, étanches, et partant, hygiéniques. Ils peuvent se faire dans les terrains les plus mauvais sans ouvriers spéciaux, et en toutes saisons. Us ne nécessitent aucune espèce d'entretien. Enfin, dans les leréains difficiles, ils coûtent moins cher que les puits en maçonnerie de briques. Ajoutons pour finir qu'on peut les convertir en réser voirs ou en citernes. Il suffiit pour cela d'en bétonner le fond. En moins de deux années, la maison H. Renette et Cu a livré soit des administrations, soit des particuliers, 167 puits qui tous ont réussi. Quelques-uns d'entre eux ont cependant été foncés de 16 18 mètres de profondeur. i "5^ H On nous écrit de Roulers M. Ab hoc et ab hâc semble avoir décidément renoncé au métier ingrat et, peu rémunérateur, en somme, de correspondant du Progrès. Ce n'est pas-qu'il reStè inactif. Oh non Il exerce aujourd'hui la profession infiniment plus lucrative de libraire1: Depuis que les conquîmes ont recouvré leur autono mie,c'est-à-dire depuis quelles ont le droit de choisir pour les élèves de leurs écoles, les bouquins les plus sots et les plus ineptesyMAb hoc et ab hâc ne manque aucune occasion de recommander chacune d'elles les ouvrages d'un certain M. Huberts. Or les niais seuls ignorent que M. Huberts et M. Brouweis ne font qu'un seul et même pédagogue. A votre aise, M. Brouwers, votre aise! Le Journal (TYpresa relaté dans son compte-rendu de l'installation du sieur d'Ennetières quelques inscrip tions qu'il trouve très-spirituelles, très-orignales, de très-bon goût et qui, pour nous, pauvres gens, n'ont que le seul mérite de faire valoir la naïve simplicité, soyons polis, de leurs auteurs. Pourquoi l'aimable reporter du Journal qui, quoi qu'il en dise, assistait cette solennité et faisait d'ail leurs bonne figure parmi les domestiques du marquis, n'a-t-il pas reproduit cette boutade humoristique qui, elle seule, vaut un long poëme Aussi le sacristain souhaite LE bourgmestre un relgne heureux. Ouf!!! Et dire que dans la plupart des communes, ce sont les sacristains qui donnent l'enseignement la jeunesse. O splendeur incomparable de l'enseignement libre!!! -il-m - DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Listes précédentes, fr. 45,616-50 Un anonyme, 3-00 Collecte faite St. Sébastien, 2-00 Een groep mask'ers den Maandag avond in den Sultan, 1-86 Collecte faite avec un plateau faute de boite, par un chanteur, Lundi soir au Sultan, 4-01 Collecte faite au Sultan, le Mardi, par 5 almirateurs de St. Labre, 3-53 Total fr. 45,631-80 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 43,967-82 Reste en caisse, fr. 1,663-98 Le grand concert donné le 11 de ce mois, l'occasion de l'installation de M. Ferd. Merghelynck, comme Pré sident d'Honneur de la Société des Chœurs, a réussi au delà de toute attente. Bien avant l'heure fixée, la salle était complètement garnie. A huit heures précises, la Commission reçoit M' et M™' Merghelynck, auxquels le Président, M. dé Laveleye, adresse des paroles de bienvenue qui soulè vent les applaudissements de la salle entière. Le nouveau Président d'Honneur remercie par quel ques paroles pleines d'à propos et l'orchestre entonne l'air de Grétry, qui certes était dé circonstance. Ensuite on aborda le programme qui, hâtons-noûs de lé dire, était des mieux composés. Les ouvertures d'Obéron et de Guillaume-Tell comptent parmi les plus beaux morceaux du répertoire si riche et si varié de la Section symphonique. Tout le monde connait ces pages délicieuses de Weber et de Rossini qui plaisent toujours, surtout Lors qu'elles sont interprêtées avec cette distinction et cette délicatesse de nuances qui sont la caractéristique des amateurs d'élite dont se compose la section de Sympho nie. Ajoutons que dans Guillaume-Tell, S1M. Gaimant, E., et Valcke, A., se sont fait particulièrement applaudir. Laure, une charmante valse de Millécker, a été très goûtée et vigoureusement bissée. M1'0 Fierens, qui, pour la première fois se faisait en tendre dans notre ville, est une charmante cantatrice, toute jeune, et douée d'une voix ample et chaude. Elle a chanté le Cantabile de la Reine de Saba, et l'A lleluia d'Amour de Foure, de façon mériter les applaudisse ments de tout l'auditoire. Le second de ces morceaux surtout a été rendu avec un rare talent et un sentiment exquis. L'air de l'opéra les Bayadères de Catel,quoique bien chanté et fort applaudi a moins plu. Cela ressemble beaucoup aux morceaux de concours, très difficiles, mais pas toujours agréables. Nous le répétons, M"* Fiérens a déployé toutes les belles ressources de sa voix sympathique, mais nous aurions préféré l'entendre dans un autre morceau. Que dire de M. Rappé, l'éminent professeur de vio loncelle du Conservatoire de Gand Quels mots pour rions-nous employer pour traduire l'enthousiasme qu'il a fait naître? Certes on est eu droit d'exiger d'un professeur une connaissance parfaite de son enseignement. Mais ^en musique, il y a plus que le mécanisme; il y a le senti ment. Et ce sentiment, M. Rappé le possède, et il le commu nique ses auditeurs. C est avec un religieux silence, que l'on a écouté VAdagio de Goltermann, et le Nocturne de Chopin. La Chanson Napolitaine de Casella et plus encore la Tarentelle de Dunckler ont eu plus de succès encore que ces deux premiers morceaux. Aussi le publie

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2