No 1,062. Dimanche, 45e ANNÉE. 8 Mars 1885. 6 FRANCS PAR AN. JOIHNAL D'YPIIKS ET DE L'ARRONDISSEMENT. lin peu de tout. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Les annonces de la Belgique el de l'Etranger sont remues par l'Agence Havas (Publicité), 89, Marclié-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30? Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique chez Pethinghill et G°, 38, Park Row-New-York. Heures de départ cT Ypres Poperinghe, 6-27 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Ypres, le 7 Mars 1885. Dimanche, 11 1/2 heures, a eu lieu sur la Place Van den Peereboom l'installation des nouveaux officiers des Sapeurs-Pompiers. Notre confrère de la rue au Beurre a eu l'obligeance de dire quelques mots de cette cérémonie. Nous ne pouvons que lui en savoir gré ;car il nous évite la peine de faire un compte rendu. Nous ne relèverons qu'un point, un seul. Le Journal trouve que les nouvelles capotes des musiciens sont affreuses. A l'en croire, nos musiciens ressemblent des sédentaires, des troupiers français, etc., etc. i t la coupe! De vraies robes de chambre Nous sommes de même avis que le Journal et nous recommandons vivement l'Adutipis- tration communale de remplacer au plus vite ces robes de chambre par ces espèces de jupons qui abritent d'habitude les charmes de ces chers petits-frères Tous frocards C'est ça qui serait joli Nos lecteurs se rappelleront peut-être la petite dispute que nous avons eue récemment avec le Journal d Ypres propos d'une ro mance chantée au 46000rae grand concert du K. K., romance que l'éminent critique mu sical voulait absolument baptiser du nom idiot de Chant du Florial, c'est mon Amie. Nous avons quelque peu plaisanté ce sujet et,sans attacher cette vétille plus d'im portance qu'elle n'en méritaitnous avons mis notre confrère au défi de trouver, môine chez M. Tyberghein, rue de Lille, le Chant du Florialde Benjamin Godard r qu'il pré tendait y avoir vu. Cette fois, le confrère se le tient pour dit et ne bouge plus. Il cane comme un pion devant la Cour d'appel et se tait. Voici le mot de l'énigme: La Chanson du Florial, c'est mon Amie n'a jamais existé que dans le cerveau fêlé du jeune écrivain en question. M. Tyberghein ne l'a jamais vendue; mais un chacun, comme on dit rue de Menin, peut voir la vitrine de l'estimable éditeur de musique précité la Chanson de Florian C'est, hâtons-nous de le dire, un très-joli morceau dont le susdit confrère est d'ailleurs incapable d'apprécier de charme et la beauté. Le Journal d'Ypres, d'après sa vilaine ha bitude, se gardera bien de publier une recti fication qui démontrerait une fois de plus l'incommensurable bétise, l'entêtement et la mauvaise foi de son éminent critique musical. Il gardera de Conrard le silence prudent et nous autorisera ainsi dire de lui ce que nous pensons des petits-frères qu'il n'a pas de morale. On sait que la Commission royale des mo numents et, après-elle, M. le Ministre de l'a griculture, de l'industrie et des travaux pu blics, a approuvé l'idée d'exécuter dans la grande salle des Halles, des décorations dans le genre de celles de la cathédrale de Sienne, en Italie. L'idée est absurde, dit le Journal des bons abbés. Naturellement. Quoiqu'il semble y avoir un peu de parti pris dans cette manière de voir de notre esti mable confrère, nous ne serions pas éloignés de la partager et nous verrions, non sans plaisir, nos édiles confier la décoration des Halles, non un artiste vulgaire et inconnu comme M. Delbeke, mais au grand homme qui a peinturluré de la jolie façon que l'on sait, la petite chapelle des Carmes de notre ville. Voilà quelque chose de beau! Hein! Parlez- moi de ca Le Journal mentionne, sans le critiquer, le travail qui s'accomplit en ce moment la Salle Bleue de l'Hôtel-de-Ville! C'est étonnant Un travail fait par des libéraux! Fi! Cela doit être mauvais Allons, confrère, un grognement pour vos amis les libéraux Nous avons eu l'affaire Maurau. Les cléri caux veulent en avoir une aussi. Ils paraissent même l'avoir trouvée. Voici en effet ce que nous lisons dan le Journal d Ypres du 18 Février dernier. La lumière ne se fera pas davantage, pen^ sons-nous, sur un accident survenu dans une école de la ville. Un élève a reçu sur les tempes un coup y> qui l'a envoyé rouler contre un pupitre. Le petit malheureux garde le lit depuis plus de huit jours. L'instituteur sera-t-il pour- suivi pour coups volontaires ou défaut de prévoyance! Attends, je viens. Ah! s'il s'agissait de Joseph Maurau, je ne ne dis pas. Mais il est avec la loi des accomodements. Eh bien, oui, de grâce, attendez-nous, con frère et dès aujourd'hui nous vous garantis sons que vous ne perdrez rien pour attendre. Rira bien qui rira le dernier. Moins heureux que notre confrère, nous n'avons pas reçu cette année, le mandement que Monsieur Jean-Joseph Faict a cru devoir adresser aux fidèles de son diocèse l'occa sion du Mardi Gras. Il est vrai que nous ne sommes pas des fidèles, nous autres. C'est pour ce motif que nous n'en avons pas rendu compte dans nos colonnes. Nous avons vu ce chef d'œuvre dans le Journal d Ypres et nous en extrayons les fleurs que voici Nous voulons parler(c'est Monsieur Jean- Joseph qui parle) de l'épanouissement sou- v tenu, au sein de nos religieuses populations, de la vie chrétienne. LE PROGRES VIRES ACQUIRIT EUNDO. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et ;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé k l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. CUITIIN DE FEB. l'Février. Poperinghe-Hazebrouck, 6-27 12-07 6-25. Houthem, 5-30 8-20 - 11-16 -5-20. Comines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-20 8-58. Gomines-Armentières,5-308-05 11-16 2-53 8-58 Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30 Langemarck-Ostende, 7-2312-22 3-58 6-22 Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-20. Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20. Gourtrai-Gand, 5-30 8-20 - 11-16 2-41 5-20 -

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1