A Becelaere. POlMJlIiXGlIE. Nouvelles locales. pères de famille, qui ont réclamé le mainlien de l'école du centre? 11 pourrait bien se tromper, car,la partie honnête de la population de Rousbrugge a su ce quelle faisait en entamant cette lutte désespérée contre l'arbitraire, et elle ne s'est mise l'œuvre qu'avec la ferme volonté de triompher. Elle a d'ailleurs pour elle la légalité et il faut que lorce resle la loi, même en dépit de« nos maîtres Elle saura le montrer M. Colaert et ses dignes acolytes. Quant M. l'échcvin Loncke, dont nous persis tons ne rien vouloir dire, nos amis ne s'en soucie ront pas plus que d'une vieille nèfle et, en réponse aux extravagances et aux sottises de ce digne ma gistrat, ils se contenteront de hausser les épaules, cl de murmurer demi voix Par arrêté royal du 8 Mars est nommé Bourg- mestre Becelaere M. H. Van Riekeghem. La commune de Becelaere sera heureuse d'a- voir reconquis sa liberté. (Extrait du Journal d Y près du 18 Mars.) Oui, elle sera heureuse et fière, la commune de Becelaere Elle l'est même déjà depuis le lr Janvier. Car il ne faut pas croire que le clergé de l'endroit ait attendu l'installation du nouveau mayeur pour pousser son cri de guerre et mettre charge du budget communal les dépenses scolaires,que les malheurs des temps et les ordres de ses supérieurs avaient mis la charge des fidèles de la paroisse et de la caisse diocésaine. Ah, que non C'eut été trop longtemps souffrir, comme on dit dans le Trouvère Mais procédons par ordre Aussitôt que la loi maudite eut été rendue exécu toire, l'ancienne administration libérale invita le clergé donner l'enseignement religieux dans les écoles communales, donnant ainsi un grand exemple de modération et de loyauté que les catholiques n'ont jamais compris. Le curé de Becelaere, qui jouit chez tous ses col lègues d'une excellente réputation et qui passe, juste titre, pour être un homme bien élevé, ne se donna même pas la peine de répondre cette invita tion. Il ne daigna pas même accuser réception de la lettre de l'autorité, Et quoi Correspondre avec d'honnêtes gens, n'est-ce pas un péché mortel Ainsi le veulent, paraît-il, la foi catholique et les règles de la politesse que des professeurs aussi re marquables par le nombre que par le talent incul quent nos jeunes lévites. Mais ce sont là les bagatelles de la porte. Pas sons. Les élections du 19 Octobre 1884 ayant donné la majorité aux cléricaux, grâce aux jolis petits moyens de fraude et d'intimidation que la députalion perma nente a naturellement approuvés, les choses restèrent provisoirement en l'état. Ce ne fut que le 6 Février, c'est dire cinq se maines après que le nouveau Conseil avait pris pos session de l'hôtel-de-ville, que la majorité cléricale accoucha d'un projet de réorganisation, nous allions dire de désorganisation, scolaire. L'accouchement fut laborieux comme on voit; mais le projet était vaste; il embrassait des points S multiples et on ne peut plus s'étonner dès lors des j| efforts que dut faire un praticien distingué de l'en- j droit pour éviter une catastrophe. Cela lui prit plus de temps que l'accouchement de y certaine chèvre que l'on raconte la veillée, au coin jj de Pâtre, quand portes et fenêtres sont bien closes et dont tous les moutards de Becelaere ont gardé le souvenir mais aussi son intervention fut plus heu reuse, plus efficace et valut au jeune et déjà célèbre geiten-doklor l'admiration de ce que, par un euphé misme sans doute, on appelle aujourd'hui le parti des honnêtes gens. Voici en effet la lésolulion prise ;e 6 Février der nier par les calotins du Conseil 1" Suppression de l'école primàii'e de filles 2" Suppression de l'école gardienne. 3° Suppression de l'école d'adultes. 4° Transformation de l'école communale de gar çons en école mixte, sans désignation de maîtresse de couture. 5° Fixation du programme de l'école, contenant seulement les branches obligatoires avec exclusion de l'enseignement religieux. 6° Majoration du minerval des élèves solvables. 7" Adoption de l'école privée de garçons avec un subside de fr. 1,600-00. 8" Adoption de l'école privée de filles, laquelle on a affecté le local et le mobilier de l'école com munale de filles supprimée,outre un subside de 500 francs. (A continuer). R. Lès catholiques leur avçpement au pouvoir avaient inscrit sur leur drapeau Redressement de tous les abus. Nous avons signalé dans .le Progrès et dans le Toekomst des abus criants existants Poperinghe et nous attendons toujours qu'il plaise au Journal d'Ypres et au Niemvsblad, organes de nos maîtres pour l'arrondissement d'Ypres, de se joindre nous pour en obtenir le redressement moins toutefois que ces journaux ne prouvent que les faits avancés par nous sont faux, ou bien, en admettant leur exactitude qu'ils sont conformes aux prescriptions de la loi. Nous trouvons dans le n° 22 de 1 Illustration Eu ropéenne, le portrait, d'une ressemblance et d'une exécution parfaites, de M. le Capitaine Ilanssens, notre compatriote, mort récemment au Congo. Ce même numéro contient, en outre, deux vues du Congo, accompagnées d'une élude sur la contrée qu'arrose ce fleuve, et dont il est tant question aujourd'hui. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 13 au 20 Mars 1885. Toe, pakt een snuiftjeLoncke! R. Enfin I) 1 E R DES ÉCOLES LAÏQUES. Listes précédentes, fr. 45,681-28 A la rai-carême quelques masques au Sultan, 4-94 Boîte du Lion Noir, 11-52 Recettes pour les 2 bals, 777-00 Dépenses id. 266-50 Bénéfi e net 510-50 510-50 Total fr. 46,208-24 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 44,330-60 Reste en caisse, fr. 1,877-64 Cercle Artistique et Littéraire d'Ypres. Séance du Samedi 21 Mars, 8 1/2 heures. Ordre du jour Communications. Conférence par A. Bôhm. Sujet La Peinture. Nous reproduisons ci-après le texte de l'adre se que notre Conseil communal vient d'envoyer au Roi, au sujet de l'œuvre de l'Association Africaine. Sire, Le Conseil communal de la ville d'Ypres, en suite d'une résolution prise en sa séance du quatorze Mars courant,a l'honneur d'adresser Votre Majesté ses plus vives félicitations au sujet des résultats de la Conférence dt: Berlin. L'entreprise, aussi noble que difficile, d'associer l'Af ique Centrale, j isqu'ici presque ignorée, aux bien- fails de la civilisation européenne, marquera dans l'avenir, uoii .seulement comme un des plus notables événements du XIX' siècle, mais encore comme un des plus grands et des plus consolants de l'histoire l'huma nité. Celte entreprise, Sire, c'est la vôtre. C'est Votre Majesté seule qui, dès sa jeunesse, a conçu ce vaste dessein, poursuivi travers de généreux sacrifices, de porter la lumière au delà des mers, en pleines ténèbres d-e la barbarie, et d'élargir, du même et énergique effort,l'horizon commercial de not;e chère Belgique et de l'Europe tout entière. A côté d'avantages matériels qui peuvent être immen ses, une part de la gloire assurée cette œuvre gran diose rejaillera du Souverain sur le pays, et ainsi s'impose, tous les Belges, un nouveau sujet d'amour et de reconnaissance l'égard de Votre Majesté. C'est, guidés par ces sentiments, Sire, et le cœur ému d'une patriotique fierté, que les soussignés prient Votre Majesté de daigner agréer, avec leurs respectueu ses félicitations, le sincère hommage de leur profond et inaltérable dévouement. (Suivent les signatures des membres dit Conseil). -~n— Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 3. Mariages Odent, Auguste, journalier, et Inlevuyst, Amélie, dentellière. Décès Beke, Renelde, propriétaire, 79 ans, v.uve de Jean Poppe, rue au Beurre. Craeye, Louis, journalier, 64 ans, époux d'Alexandrine Debruyne, rue des Récol lets. Lemenu, Ange, journalier, 70 ans, époux d'Amélie Seys, rue Courte du Marais. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 2; id. féminin 1 Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 21 Mars 1885. NATURE des GRAINS ET DENRÉES. quantités vendues kilogrammes Prix moyen pau cent kilogr. poids de l'hecto litre. 6,900 20 25 80 2,800 17 75 73 800 21 50 44 400 22 00 80 Féveroles 1,600 22 50 80 Pommes de terre 6,000 5 50 8.696 350 00 Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons particulière ment LES SOIRÉES LITTÉRAIRES, JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVKC SOHK lElSEN ritIHF.S. Les soins scrupuleux apportés la rédaction, le talent et les noms bien connus des ollaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime cette intéressante publication qui ne ressemble aucune autre et laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. Son prix exceptionnel, dont on est d'ailleurs largement rémunéré par la valeur des primes variées, permet tout le monde d'en faire l'essai en s'abonnant pour un an par l'envoi d'un mandat postal de CINQ FRANCS (Union postale 7 fr. 50, autres pays 8 francs) M. A. CLA.VEL, éditeur, 32, rut- de Paradis, Paris. On peut se procurer au même prix que l'abonnement les deux années parues que l'on reçoit brochées, avec couver ture, titres et tables formant d'intéressants volumes de bi.-» blliothèque.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3