S 33 Henri Con il i Âcla sanclorum. au prix de 50 centimes la série. O •Si gie. ÉDITION ARTISTIQUE ET POPULAIRE. œuvres illustrées 6. LU s LU .2- 05 8 3 ce 25 W -s s S 0» e o Examens électoraux. avis. Les jeunes gens qui, dans le courant de l'hiver, ont suivi les cours donnés l'Ecole Communale et se pro posent de subir l'examen de capacité électorale, sont priés de se rendre audit établissement. Lundi, 13 Avril, 8 heures du soir, alin de signer leur demande d'ad mission. Nous lisons dans la Gazette, du 8 Avril: On a enterré hier après-midi,Charles De Wulf, le pia- niste, l'homme de cœur,l'artiste que tout Bruxelles a connu, De Wulf est mort d'un mal horrible qui, depuis plusieurs années, le rongeait lentement; et jusqu'à son dernier jour, toutes les sympathies, toutes les pitiés l'ont suivi, comme elles suivent tous ceux qui, une somme de talent très distingué, joignent des mérites de caractère, de modestie et d'honnêteté, plus rares encore que le talent. De Wulf, né Ypres, était un ancien élève du Con- servatoire il s'était voué tout entier au professorat. Mais son dur métier ne l'avait pas fait abandonner la composi- j> tion, qu'il a souvent cultivée. Il a écrit de très agréables morceaux et d'excellentes Etudes pour l'enseignement du piano. Une foule très nombreuse assistait hier l'enterrement: énormément damis, beaucoup d'artistes, quelques profes- seursdu Conservatoire, M. Gevaert en tète, des députa- tions de la Loge, le Comité de l'Ecole de musique de Saint-Josse-len-Noode-Schaerbeek, dont De Wulf était membre etc. Au cimetière de Saint-Josse, des discours ont été pro- noncés par M. Martiny, au nom de la Loge, par M. De Gand, au nom des élèves et amis du défunt, par M. Dedeyn, au nom de l'Ecole de musique. Nous nous associons de tout cœur aux paroles d'é loges et de regrets exprimées dans la Gazette. Nous aussi, nous aimons rendre Ch. De Wulf un hommage mérité. C'était un fidèle enfant d'Ypres, sin cèrement attaché sa ville natale où il ne comptait que des amis,admirateurs de son talent remarquable autant que de ses qualités de l'esprit et du cœur. Jamais on ne fit en vain appel son dévouement et l'on sait avec quel désintéressement il prêtait son con cours aux œuvres de bienfaisance. Bon nombre de ses concitoyens sont allés lui rendre les derniers devoirs. Le Comité du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres avait délégué un de ses Membres, chargé de déposer une couronne sur la tombe du re gretté défunt. De Wulf est mort dans la force de l'âge, suivant de près l'Illustre auteur des Ypriana,en l'honneur duquel il avait composé une de ses brillantes et dernières œuvres, la Marche, Ypriana. Les funérailles de M. Félix Rommens, décédé subite ment Lundi dernier Poperinghe, ont eu lieu, dans cette ville, Jeudi passé, au milieu d'une foule attendrie et sympathique. Cette mort plonge, dans une douleur profonde, une famille des plus respectables et peut être considérée comme une grande perte pour les nombreuses sociétés dont le défunt faisait partie. Aussi celles-ci se sont fait un pieux devoir, en assistant son enterrement, de rendre un dernier hommage celui qui, pour les unes, était un chef dévoué et intelligent et pour les autres un zélé confrère. Les coins du poêle étaient tenus par MM. Emile Valcke, capitaine de la Société de St-Sébastien; Edouard Dupont, secrétaire de la Société d'Agriculture Dhorit, Charles, juge de paix et vice-président de l'Association libérale du canton de Poperinghe; Jules Van Merris, ancien Représentant et président de la Philharmonie Charles Vandelanotte, greffier de la Justice de paix et président du Willems-Fonds, et Charles Marant, pré sident des Colombophiles. Ces différentes sociétés assistaient aux funérailles soit en corps,soit représentées par des députations por tant des couronnes. On remarquait aussi dans le cortège une députation des sociétés de Ste-Barbe, de St-Victor et de St-Geor- ges. Avant la levée du corps, M. Auguste Coevoet, secré taire de St-Sébastien, a rendu un dernier hommage celui, qu'à l'unanimité, les membres de cette société avaient nommé leur chef-homme et d'une voix émue s'est ainsi exprimé Messieurs, La mort frappe coups répétés dans nos rangs, en peu de temps elle y marque deux victimes. Il y a quelques mois c'était l'honorable chef-homme Monsieur De Grendel, et aujourd'hui c'est son successeur, le regretté Monsieur Rommens, qu'est enlevé l'affection de sa famille,l'estime et l'amitié de ses nombreux amis. Quand un homme de bien disparaît, il se fait un grand vide, souvent difficile remplir, et des voix s'élèvent alors pour faire entendre les expressions de la douleur et du regret. Jamais ces sentiments n'ont eu plus qu'aujour d'hui des raisons de se produire. En effet, qui pourrait ne pas les exprimer devant ce cer cueil qui renferme les dépouilles mortelles de celui que nous avons tous aimé. Je viens donc au nom de la société de St-Sébastien lui rendre un dernier et solennel hommage, et je suis certain, d'être l'interprète fidèle de tous les membres en transmet tant sa famille, si cruellement éprouvée, l'expression de nos profonds regrets et de la douloureuse sympathie avec laquelle nous nous associons âux siens. Sincèrement attaché la religion de ses pères, il est espérer, que celui que nous pleurons, jouit déjà de la ré compense que Dieu accorde aux justes. Un dernier mol: Adieu Rommens, noble cœur, ADIEU. Ces paroles ont profondément impressionné l'assis tance et c'est dans le plus grand recueillement que la triste cérémonie s'est achevée. La mort de Monsieur Rommens laisse un grand vide parmi ses amis et sa perte sera vivement déplorée par tous ceux qui appartiennent au parti libéral. Un instituteur officiel d'une commune voisine de Gand, est, parait-il, poursuivi du chef d'un attentat com mis sur une petite fille. Le Journal, qui annonce le fait, souligne le mot officiel pour bien faire comprendre ses lecteurs qui autrement ne le croiraient pas qu'il ne s'agit pas cette fois d'un instituteur avec Dieu. Le Journal n'a pas soufflé mot de l'arrestation du concierge de la pension des Sœurs de la Compassion X. (Oise) et de sa fille, qui attiraient dans leur loge des enfants de 8 12 ans pour les livrer un troisième in dividu, également arrêté. Le Bien pubic n'a rien dit non plus de l'arrestation du frère Jules de l'école Saint-Jacques, Montluçon pour petit-frérisme. Enfin le Bien public ne dira rien des faits suivants qui nous sont signalés aujourd'hui par le Petit Nord Des actes d'immoralité révoltante sont signalés en ce moment dans la ville d'Arras. Plusieurs enfants d'une institution religieuse ont été souillés diverses repri ses d'une façon odieuse. On a facilité la fuite du coupa ble. Les plus grands efforts sont faits auprès des familles pour empêcher les plaintes. Un mandat d'amener a été lancé oontre l'abbé, auteur principal de ces actes, qui continuera sous un pseudo nyme souiller d'autres enfants pendant qu'il sera jugé par contumace. Les journaux bruxellois parlaient, il y a quelques jours, d'un prêtre que le police avait dû conduire l'a- migo pour ivresse. Aujourd'hui l'un d'entre eux, qui indique le domicile du prêtre, raconte que Vendredi saint, pendant que la divinité succombait, le saint homme chancelait. Après un plantureux dîner dans un hôtel de la rue du Midi, dîner où la dive bouteille avait été particulière ment caressée, l'ensoutané dut être reconduit 10 heures du soir par un employé de l'hôtel, son domi cile. A la hauteur de l'église du Bon-Secours, un joyeux passant mit le prêtre enj>ue avec son parapluie. De discussion que la présence d'un agent fit cesser. Un peu plus et le saint homme passait sa nuit l'Amigo. Librairie A.-N. LEBÈGUE et C", 46, rue de la Madeleine, Bruxelles. »o* SOUSCRIPTION NATIONALE aux de traduction française, en format grand in-8°à deux colonnes, en 100 séries de 40 pages avec cinq gravures chacune Il paraît une série par semaine depuis le 1 Novembre. On souscrit chez Ange VAN EECKHOUT, Imprimeur-Editeur, rue de Dixmude, 39, Ypres. Marche d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 11 Avril 1885. NATURE des GRAINS ET DENRÉES. quantités vendues kilogrammes Prix moyen par cent kilogr. poids mc d e l'hecto litre. Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre 10,800 5,700 300 400 700 7,000 10.230 1 21 00 17 00 20 50 21 62 21 50 5 50 275 00 1 80 73 44 80 80 co oc CL. «C S* "S îz I Cl -05 <32 C5 42 CS 42 en a ce m S H g s n» co h ts LiJ *Sh t=3 t=» ea S t=» J en CL <3 HJU «1 6-> D <D ao o g 2 5S <D O -C T O cd o cq g CD Q O ■H <13 <V Ai S 9 jè O) t. 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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3