LE PARFAIT JÉSUITE
A V ART les élections communies
I
peint par lui-même.
APRES les élections communales
0 FRANCS PAR AN.
OU
(12 Octobre 1884).
S» 1,076. Dimanche,
45e «MU.
26 Avril 1885.
JOURNAL D APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DI9IANCIIE.
Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-IL rbes, Bruxelles et chez ses correspondants:
Pour la France: l'Agence Ilavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrieet la Suisse: chez Rudolf Mosse(Annoncen-Expedition)
Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et
C*, 30, Cornhill, E G et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C\
38, Park Row-New-York.
Libéraux, votez pour nous Nous ne sup
primerons ni le collège ni les écoles officielles.
Il n'est jamais entré dans l'intention
d'aucun de nous de priver un grand nombre
de nos concitoyens des moyens de donner
leurs enfants une instruction et une éduca-
tion leur convenance.
La liberté, etc., etc., etc.
Le Journal d'Ypres paie d'audace.
Des injures el un défi
Voilà sa réponse noire article le Parfait Jé
suite. X
Les injures nous laissent absolument indifférent.
Venant de si bas, elles ne peuvent nous atteindre.
Quant au défi nous l'acceptons.
Voici d'après 1 e Journal d'Ypres du 15 Octobre
1884, le texte du discours prononcé par M. Sur
mont de Volsberghe, quelques jours peine avant
les élections
Permettez-moi de réfuter un bruit répan-
du par nos adversaires. Sentant combien l'opinion
se tourne contre eux, ils nous calomnient
Nous voulons, si nous arrivons au pouvoir, sup-
primer le Collège communal, l'Ecole Moyenne et
a toutes les Ecoles primaires et renvoyer tous les
(28 Mars 1885).
Même entre les mains de mes amis revenus
au pouvoir, l'instruction officielle ne saurait
être mes yeux qu'un instrument de ruine
morale et religieuse: même entre les mains de
M. Malou ou de M. Delcour, l'enseignement
officiel serait une machine de guerre qui nous
ferait du mal, et j'en poursuivrais la démoli
tion avec la même obstination que je mets
combattre l'Etat enseignant dirigé par mes
adversaires politiques.
Voici mon programme:
Suppression des Universités de l'Etat-
Suppression des Athénées.
Suppression des Ecoles moyennes.
Suppression des Ecoles primaires officielles.
En un mot: l'Etat hors de l'Ecole et vive la
libertépour nous
professeurs, les instituteurs. EST-CE ASSEZ AB-
SURDE
Quelle opinion se font-ils donc de leurs admi-
nistrés, les hommes qui, pour réussir l'élection
prochaine, inventent de pareilles sottises Les
Yprois ne sont-ils que des sots, après 50 ans de
libéralisme, toujours prêts avaler toutes les
bourdes que leurs seigneurs el maîtres se plaisent
leur offrir
El quant au Collège et aux Ecoles officielles,
nous n'en feront pas d'avantage (M. Surmont se
croyait déjà nommé). 11 y a des abus réprimer
sans doute mais il y a aussi l'opinion de nos ad-
versaires respecter. Il n'est jamais entré dans
l'intention d'aucun de nous de priver un grand
notnbi'e de nos concitoyens des moyens de donner
Nous avons combattu pour l'indépendance du
père de famille catholique en cette grave matière.
Nous entendons la respecter chez le père de fa-
mille libéral.
x Y porter atteinte, c'est de l'oppression et nous
x ne voulons pas être oppresseurs.
Nous voulons la liberté pour nous; celle de nos
x adversaires doit être également sacrée nos yeux.
Et sur ce terrainpermettez-moi de vous le dire
x en toute franchise, je résisterai aux désirs exces-
x sifs que pourraient exprimer des amis trop ar-
x dents.
Telles sont, d'après le Journal lui-même, les pa
roles prononcées par M. Surmont de Volsberghe
Tel est le truc indigne dont il s'est servi pour
tromper le public
Telle est la bourde que les Yprois, quoique deve
nus des sots, après 50 ans de libéralisme n'ont
pas voulu avaler.
L'opinion réelle de M. Surmont sur l'enseignement
officiel, nous la trouvons dans celte phrase incroya
ble extraite d'un manifeste électoral de M. Lammens,
sénateur de Courtrai, el dont lecture a été donnée au
Sénat dans la séance du 27 Mars dernier par M.
Lammens lui-même
L'enseignement officiel, je suis résolu lecom-
x battre dans toutes les circonstances, et je m'em-
x presse de saisir la première occasion qui m'est
x offerte pour lui témoigner la répulsion qu'il m'in-
x spire.
Est-ce là, oui ou non la manière de voir de M
Surmont.
L'honorable sénateur répond lui-même celte
question
Revenons, Messieurs, dit-il dans la séance du
Sénat du 28 Mars, la question scolaire. Nous
(1) AnnalesSénat, page 119.
LE PROGRES
VIRES ACQUIRIT EUNDO.
ABONNEMENT PAR AN Pjur l'arrondissenient administratif etudiciaire d'Yprcs, fr. G-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
Tout ce qui concerne le journal doit être adresse l'éditeur, rue de Dixmude, 39.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-2o.
S1IB10NT1E yQLSBEEGMfi
d Et sur ce terrain, permettez-moi de vous
le dire en toute franchise, je résisterai aux
désirs excessifs que pourraient exprimer
des amis trop ardents.
leurs enfants une instruction et une éducation
leur convenance.
x Là libertéetc., etc., etc.
Même entre les mains de mes amis revenus au
x pouvoir, l'instruction officielle ne saurait être
x mes yeux qu'un iustrument de ruine morale et re-
x ligieuse même entre les mains de M. Malou ou de
Delcour, l'enseignement officiel serait une machine
x de gueire qui nous ferait du mal et j'en poursui.
x vrai la démolition avec la même obstination que je
x mets combattre l'Etat enseignant dirigé par mes
x advei'saires politiques. (1)