SA s POPFRINGIIF. La Philharmonie et le confessionnal. Nouvelles locales. H §5 1 leJËilI s s Et les élections de la garde civique Sont-elles validées Ne le sont-elles pas D'après des renseignements pris bonne source, deux réclamations ont été adressées la Députation permanente par nos maîtres Ce sont naturellement les candidats évincés qui ont signé les premiers. A quand la solution tt»"' A partir du 26 Avril, le bureau des postes sera fermé pour le public, les Dimanches et jours fériés, 1 heure de relevée. DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. S «T S 31-1 'r. '-g S g x La société Philharmonique, mue par un sentiment de gratitude bien légitime,vient, nous assure-t-on,de voter des remercîments certains cafards,qui de nouveau ont bien voulu s'occuper d'elle, en refusant l'absolution aux personnes qui en font parti et ce même sans distinction de sexe. Malheureusement pour les abbés qui ontconduit cette ridicule campagne ils n'ont pas eu de chances.. Et, malgré les foudres duVatican qu'ils ont lancés gratuite ment contre les Philliarmonistes.tous se portent comme des charmes et PAS UN, mais PSS UN SEUL, n'a voulu donner sa démission...! Quand la Société, collectivement parlant, sa pros- péi ité dépasse de loin celle des années précédentes et le nombre de ses membres, élèves compris, dépasse en ce moment les 700. Espérons que MM. les abbés seront satisfaits de ce résultat. Pour ce qui nous concerne.nous le sommes pleinement, et même nous nous recommandons pour l'avenir leur bon souvenir. Nous attendons toujours qu'il plaise au correspondant Poperinghois du Journal d'Ypres, de bien vouloir émettre son opinion sur les questions que nous avons posées dans le N° du Progrès du 11 Janvier dernier. Nous sommes 011 ne peut plus désireux de savoir si ce fameux légiste est d'avis, OUI ou NON, que MM. DEVOS et RICKEVV AERT HENRI, qui occupent tout les deux DES FONCTIONS SALARIEES par la commune, peuvent continuer siéger au conseil communal? Nous désirerions savoir encore s'il croit qu'il serait convenable de nommer pour ÉCHEVIN un homme qui a SUBI UNE CONDAMNATION JUDICIAIRE; alors surtout que le Conseil,homogène en politique,compte dans son sein des hommes capables de remplir ces fonctions, tout en n'ayant pas EU M AILLE A TORDRE AVEC LA JUSTICE. Une Réponse S. V. P. A qui l'éeharpe-d'Echeviii «le la Ville de Poperinghe t Voici la liste des grands hommes auxquels, en ce mo ment, sont confiés les intérêts des braves Poperinghois. !MM. Berten, propriétaire, Bourgmestre. 1" Echevin. Vandenberghe,Pharmacien 2e Echevin. nommés par le Conseil Communalvérificateurs du houblon et salariés comme tels par la ville. 3. Dewulf. f 4 Vanderbeyde. j Docteurs en médecine. 5. Decorte,Pierref 6. Debane. Cultivateurs. 7. Van Merris,Félix,Avocat busé 8. Lebbe, jeune adolescent. 9. Bakeroot, François, propriétaire. 10. Degryse Schologne, Négociant. Ce sont là les 13 génies qui planent sur les destinées de notre ville. Analysons maintenant cette collection de merles blancs et voyons qui raisonnablement pourrait remplir les fonctions vacantes par suite du départ de M. Van Renynghe. D'abord MM. Rickeicaert et Devos René, complètes nullités au point de vue administratif, ne pouvaient jamais devenir échevins puisque déjà ils siègent illéga lement au Conseil cause des fonctions qu'ils remplis sent et QUI SONT SALARIÉS PAR LA VILLE, M. DeWtllf S6 trouve dans l'impossibilité d'accepter, sa clientèle, qui du matin au soir ne lui laisse ni trêve ni repos, l'en empêcherait. M. Vanclerheydele conférencier le voudrait bien mais... il est presque trop ami avec notre honorable Bourgmestrepour que celui-ci recherche sa présence dans collège écheviiial;ensuite il y a d'autres mais...??? M. Decorte Pierrot et Debane,ne sont mentionnés ici que pour mémoire D'ailleurs le lr en a assez avec sa route deWoesten et le 2*est pur et simplement un brave et honnête homme qui, nous en sommes persuadés ne brigue pas le moins du monde l'honneur de devenir Echevin. Quant au légendaire M. Félix, dite le busé, sa nomi nation au poste d'Echevin est considérée par tout Pope ringhois raisonnable comme trop impossible pour que nous nous donnions la peine de nous en occuper. M. Lebbe, est encore trop jeune, il sort peine de l'enfance M. Bakeroot François,vieillard des plus respectables, appartient une des plus anciennes familles de la ville; mais malheureusement son grand âge et ses infirmités ne lui permettent plus de s'occuper des affaires publi ques. Impartialement parlant et abstraction de toute idée politique, son fils le remplacerait avantageusement. Mais nos calotins n'aiment pas les caractères indé pendants; ne l'a-t-on pas vu quand, après le décès de M. Pierre Vandenberghe, les abbés n'ont aucun prix voulu de son fils, qui valait bien cependant un fruit sec quelconque de l'Université de Louvain. Reste enfin M. Benoit Degryse Et bien, pourquoi ce conseiller ne deviendrait-il pas échevin. Echevin et ne serait ce pas de toute justice que la place vacante fut donnée un commerçant notable de la ville? De cette façon la principale et l'unique industrie de Poperinghe serait représentée dans le conseil échevinal. D'ailleurs M. Degryze est l'homme capable et nos ad versaires n'en comptent pas beaucoup dans leurs rangs qui le valent. Il est connu pour avoir fait de bonnes études et, conseiller déjà depuis plusieurs années, il doit avoir acquis des connaissances administratives, ce qui est de première nécessité pour un administra teur. Au point de vue politique nous devrions peut-être désirer voir nommer un homme du calibre intellectuel de MM. Decorte, Van Merris et d'autres de l'espèce, mais, en écrivant ces lignes, nous n'avons en vue que, pour au tant que possible, la prospérité de la ville et le bonheur de ses habitants. Listes précédentes, fr. 46,321-05 Un anonyme, 500-00 Boite ue la Couronne au Kruisstraat, 5-36 Total fr. 46,fe2ô-4L Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 44,715-OJ Reste en caisse, fr. 2,111-32 Un nouvel incendie s'est déclaré Langemarck, le 23 Avril courant, vers 1 heure de l'après-midi. Cinq maisons d'ouvriers, situées le long de la route de Langemarck Poelcapelle, ont été entièrement dé truites ainsi que tout leur mobilier. Rien n'est assuré. Trois autres maisons contigiies ont pu être sauvées giâcoà l'arrivée des deux pompes incendie de la commune. La cause du sinistre est attribuée l'imprudence d'un des incendiés. Un bien triste accident est arrivé Jeudi dernier Oost-Nieuwkerke. Des enfants jouaient près du cabarêt De Most où se trouvaient deux chariots attachés l'un l'autre. La nommée Renilde Decommer s'était placée sur le timon du dernier chariot. Le conducteur qui ne s'était proba blement pas aperçu que l'enfant se trouvait là, a fait avancer ses chevaux.La petite Decommer est tombée et a été écrasée par les roues du dernier chariot. Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons particulière ment LES soirées littéraires, JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVEC XOnaREIMES PRIMES. Les soins scrupuleux apportés la rédaction, le talent et les noms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime cette intéressante publication qui ne ressemble aucune autre et laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. Son prix exeptionnel, dont on est d'ailleurs largement rémunéré par la valeur des primes variées, permet tout le monde d'en faire l'essai en s'abonnant pour un an par l'envoi d'un mandat postal de CINQ FRANCS (Union postale 7 fr. 50, autres pays 8 francs) k M. A. CLAVEL, éditeur, 32, rue de Paradis, Paris. On peut se procurer au même prix que l'abonnement les deux années parues que l'on reçoit brochées, avec couver ture, titres et tables formant d'intéressants volumes de bi- blliothèque. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 25 Avril 1885. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES Prix mo} en PAR CENT KILOGR. POIDS M" DE l'hecto litre. 7,500 22 50 80 900 18 25 73 700 18 50 44 000 00 00 00 Féveroles 900 22 50 80 Pommes de terre 7,000 5 75 10,784 250 00 Conseillers H E •sa «s» X» h es F—4 00 5s. V» a fi Q S Cfl 'S =3 w a 1 CD <D O) t-i o «3 *r> -Eîx OO r Q) 'a -«s Su K r—1 S §5» x tu «3 Ch S- w 2.3 «M -se «a ro o roi s, e C/3 a a o 0 03 0H U2 '0 0 -, .O 0 ca <0 -a se ci O M g •ci 32 03 N» a a 0 ■*-! "S a 3 X .0 s fl .s 00 s-. <D -c n G G .O H tu B* M -© P. V© >4 g* 53 GO <3 S'a 3-g S «s -0 o 0"3 - t|~l tu •p O a o 1-4 a o -o 03 0 a os H 3 0 a a HP W u W nO il - -©J. O-se-©-a g fe) g «M <2 0.<é t? 0 0 -i-3 s J? s Zu «s S -ci w w ci a 1 -4P 0 t~ s 0 y a M) S 1 S-© -4P 0 -0 S 0 3 S-"0 v O* tu P- tu uu «j O -0 ci 1 p -^p 4P S. O SI s ci 04^ 43 0.^-04 g 04© 0 g J m g-c.^_© S.g*0 -a 0 2. bfi g o o "m •2'"§ s ce 0,-cs g a f*a 0 g g a bc o si -- a ci s- a 'ca O ca u. 03 0 •0 JË 0 -03 «n 0) B rr^ g 0"?b o a 3 S H ba S p. es •M Oi ns o P 9 o G0 CD f- P D S <D X l w G G O O j-a S G CD M 3 0 -a 34^.0 -ci «3 "-+P ta S M -2 -43 -4P g 00-0 Ci ca -a S 0 K O x 0 0^° «P a o a 5 3Û4J Q) G -4-3 -p ce 3 a J -2 ce S O ca S 0 O ®.2P S-2-2 bc tu 40 0 Cd o 0 .0 - ex, ca p-0-g 3 —s H e ei 0 «3 ■o lî 3 §Q *4 0 M o (L ,2 0 O T3 ci -4P ca P -© P- ci 04 0 «S -J a O ce eu 0 p •-Z cfi w OW M s 2^ g-p 3 "g Sc^OOn S 5 0 -ci g «2 -- r, "g .43 3"= o CTj cfi ^2 £-2-° -_rz G r* <D "3 - a o a s a x 0 0 3^ -p» ci u 0 ei 0 -4P —l ^30® "3 3 0 0 M ca w 5 G" o fl eiT G rr ca "0 3 0 ®CÏÏ ci 03 P. S- 04.4 w .—4 m 0 0 ca - ta ei S-5 g ci ^8 0. fj O oS-0'rt J3 «-a HiE 03 ©>-4.4 W u c "g «3 "0 03.-0 0 .5-S 2^ T3 ca T3 .5-g-2 -Is? 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3