Chronique Judiciaire. Nouvelles diverses. d'état major Dhanis, des carabiniers Dubois, du 2e régiment des guides, et Molleur, de la marine française. Ces officiers faisaient partie de l'expédition qui a quitté notre pays le i9 Octobre de l'année der nière, sous le commandement du lieutenant Becker, du 5* régiment d'artillerie. Cette expédition n'a pu atteindre le but que se proposait l'Association internationale, la conférence de Berlin ayant cru devoir supprimer momentané ment les explorations la côte orientale. LISTE des jurés pour la 2e série du 2" trimestre de 1885, qui s'ouvrira le 8 Juin prochain, sous la pré sidence de M. De Blauwe,conseiller la Cour d'appel de Gand G. De Stuers, propriétaire, Ypres. Rodenbach-Mergaert, rentier, Roulers. De Rilter-Dickson, négociant, Roulers. R. Lievens, brasseur, Roulers. F. De Puydl, négociant, Roulers. E. De Brouwer, négociant Courlrai. S. Van Damme, propriétaire, Nieuport. L. Van Couillie, rentier, Hooglcde. A. Ameye, propriétaire Iseghem. C. Maryssael, brasseur, Breedene. C. De Cloet, receveur communal, Ardoye, V. Cocquyt, plombier, Bruges. C. Carpentier, négociant, Courlrai. H. Dumont, receveur communal. Oostcamp. V. Masquelier, marchand, Courlrai. P. Siron, négociant, Bruges. L. Mylle, chapelier, Ypres. A. Roels, propriétrire, Bruges. G. DeSimpel, bourgmestre, Sladen. T. Verhoef, particulier, Bruges. Bonte-De Meester, mécanicien, Roulers. C. Adriaens, bourgmestre. Zedelghem. Baron J. Béthune, bourgmestre, Ooslroosebeke. C. Kerkhofs, notaire, Bruges. C. Descamps, blanchisseur, Courtrai. Beke-Poupart, négociant, Ypres. L. Dumortier, brasseur, Comines. Masselis-Van de Weghe, négociant, Roulers. Le Roy-Robbe, hôtelier. Blankcnberjhe. F. De Ridder, expédileur-commiss., Ostende. E. Piens, ingénieur en chef, Bruges. P. Van der Ilofstadt, banquier, Bruges. R. Merlin, négociant, Bruges. C. Willems, boulanger, Bruges. POPERINGIIE. Le correspondant Poperinghois du Journal d'Ypres n'a pas encore réussi jusqu'à présent trouver une ré ponse convenable quand nous lui demandions bien humblement si, un CONSEILLER COMMUNAL peut occuper UNE POSITION SALARIÉE PAR LA COM MUNE? En présence de ce mutisme prolongé nous sommes décidés revenir charge, jusqu'à ce que satisfaction soit donnée l'opinion publique. Qu'il nous prouve que nous sommes dans Verreur et nous nous inclinerons, mais jusqu'à ce qu'il nous ait dé montré que, sans enfreindre l'art. 48 de la loi com munale, un CONSEILLER COMMUNAL peut se faire nommer par ses collègues une fonction SA LARIÉE PAR LA COMMUNE, nous crierons au SCANDALE Le scribe congréganiste, qui n'est pas plus malin que l'avocat busé Van Merris, ne peut pas cependant justifier son silence en prétendant qu'il méprise trop notre prose pour se donner la peine d'y répondre. Cet échappatoire lui est enlevé, car au début de la polémique que nous avons soulevée et croyant de nous condamner au silence, il monta sur ses plus grands tréteaux pour nous crierque M. le Doc teur Poupart, conseiller communal Ypres, devait donner l'exemple en renonçant sa place de méde cin des Hospices II nous a été facile de démontrer l'absurdité de la sotte et slupidc sortie de notre orthodoxe contra dicteur contre M. le Docteur Poupart, qui se trouve Ypres dans la même position que ses collègues Dewulf et Vanderheiden Poperinghe. Nous croyons que ces MM. n'ont pas l'intention, jusqu'à présent, de renoncer leur place de médecin des Hospices, du Bureau de Bienfaisance, etc., etc., attendu que ces fonctions ne sont pas payées par la commune, et ils ont parfaitement raison. Nous concluons que, si le correspondant du Jour nal d'Ypres se tait, c'est qu'il n'a rien de bon dire et cela nous engage continuer élever la voix contre ce favoritisme scandaleux et même exiger que l'autorité supérieure intervienne pour faire cesser cette illégalité et pour forcer MM. RICKEWAERT, Henri, et DEVOS, René, renoncer leur MANDAT DE CONSEILLERS communaux ou donner leur démission de VÉRIFI CATEURS DE HOUBLON. Oscar. D'après l'art. 139 de la loi communale, dans les communes qui ne se trouvent pas placées sous les attributions des Commissaires d'Arrondissement, le Conseil doit se réunir annuellement le lr Lundi du mois d'Août pour procéder au règlement des comp tes et le premier Lundi du mois d'Octobre suivant pour délibérer sur le budget des dépenses et des re celtes pour l'année suivante d'après l'art. 140, les comptes doivent être publiés dans les dix derniers jours du mois de Septembre et les budgets du 10 au 20 Novembre. Nous sommes arrivés au mois de Juin et, d'après ce qu'un Conseiller nous assure, le Conseil ne s'est encore occupé ni de la comptabilité ni du budget de 1885, qui, depuis 7 mois, c'est-à-dire depuis le commencement de Novembre 1884, aurait dû être affiché et exposé l'examen des contribuables. Voilà comment nous sommes administrés Pope ringhe! Et dire que l'on avait promis que cette ville, grâce aux abbés, allait devenir un petit Ciel dès que les libéraux auraient été expulsés deTHôlel-de-Ville! L'aliéné Napoléon Van retegheru a été arrêté, mercre Coni* il'aiisitics de la Flandre Occidentale. Jurés titulaires: Jurés Supplémentaires Une AdminiNiratioii Modèle. Signe des temps. Jadis, dans nos provinces, lors que les ouvriers avaient posé la dernière tuile d'une maison, ils arboraient un drapeau tricolore. Depuis les dernières élections législatives, les proprié taires claricaux de plusieurs communes de l'arrondissement de Nivelles ont remplacé ce drapeau national par une im mense loque rouge. Les libéraux ripostent en ne se servant dans les occasions pareilles que du drapeau bleu. Jusqu'où tout cela va-t-il aller di soir, 8 heures 1/2, au moment où il rentrait chez ses parents,rue du Marron, au faubourg de la porte de Bruges, Gand. Ce sont MM. Huys, commissaire-adjoint de police de la 6* section, et Rotsaert, brigadier honoraire, qui ont opéré l'arrestation Van Petcghem était porteur d'une grande hache, mais la capture a été si soudaine qu'il s'est heureu sement trouvé dans l'impossibilité de s'en servir. L'aliénéa été réinlégié k l'hospice Guislain. Nous avons parlé des modifications que l'on se pro pose d'apporter k certains uniformes de l'armée et nous avons mentionné le vœu émis par la Belgique militaire de voir des passementeries d'or remplacer les pas e uenterias d'argent des officiers de certains corps.Ces officiers se plai gnent, paratt-it, d'être confondus trop souvent avec des agents de la police. Les broderies d'or mettront-elles ces messieurs l'abri de toute méprise de ce genre. Il est permis d'en douter, après la mésaventure arrivée récemment un général exerçant un des plus hauts commandements de notre armée. Le général venait de sortir de chez lui en petite tenue avec broderies d'or, quand il fut accosté par un soldat de l'un de nos régiments de cavalerie qui lui demanda son chemin. Le général tout interloqué de voir la façon incorrecte et, par trop cavalière dont il était abordé,alors que les instruc tions militaires prescrivaient au soldat de faire halte et front et de saluer, lui demanda s'il ne le connaissait pas. Non, monsieur, répond le garçon, je ne vous con nais pas de tout. Est ce que vous me connailtiez par hasard? pourtant je ne suis pas d'ici. Pour qui me prenez-vous donc lui demanda l'offi cier général. Mais, monsieur, je suppose que vous êtes un agent de police; est ce que je me trompe? ajouta-t-il. Je suis le lieutenant général X..., répondit l'officier. A ces mots le pauvre milicien fut pris d'une sorte de ver tige et tous les articles du code pénal militaire défilèrent eu un instant dans son esprit cachot, prison, compagnie de correction, etc. Le général eut pitié de ce malheureux et s'empressa de le rassurer. Peut-être cet incident.dont nous garantissons l'exactitude, n'a-t-il pas peu contribué activer les travaux de la com mission chargée de modifier les uniformes, commission dont M. le général X... fait, du reste, partie. [Etoile). A propos du nouveau service intérieur qui vicntd'ôtre distribué l'armée, la Belgique militaire critique l'intro duction du salut spécial et obligé pour les sous-officiers, ca poraux et soldats leur chef de corps. Ainsi,dit ce journal, trois soldats de différents régiments rencontrent le colonel- commendant le régiment de l'un des leurs. Celui-ci devra faire halte et front k quatre pas,les deux autres se borneront k saluer militairement leur chef, tout en continuant k mar cher; c'est très drôle, et puis comme les colonels n'ont pas, comme les généraux, un uniforme spécial, moins de les obliger k porter constamment leur aigaitte,il sera bien diffi cile k nos soldats de reconnaître, k la distance prescrite, leur chef de corps. Il en résultera évidemment beaucoup de pu nitions pour la non observance des prescriptions sur les honneurs k rendre aux chefs de corps, si cette mesure est maintenue, on peut dès k présent ordonner d'établir sur feuille entière les feuilletsde punition. Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles k tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons particuliè.e- ment LES SOIRÉES LITTÉRAIRES, JOURNAL DE LA FAMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVEC JVOMHIIEVSRS PRIMES. Les soins scrupuleux apportés k la rédaction, le talent et les noms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations ont assuré un succès légitime k cette intéressante publication qui ne ressemble k aucune autre et k laquelle ont déjà été décernées deux médailles d'honneur. 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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3