l a conversion du 4 p. c.
Nouvelles locales.
POPKRPVGilË.
Nouvelles diverses.
libérale; ils n'ont pas oublié que c'est dans les dis
cours des di utôs radicaux dans leurs journaux,que
les cléricaux allaient chercher les armes avec lesquel
les ils combattaient les libéraux dans tous les arron
dissements du pays! Et quand on signalait ces
messieurs le danger des divisions qu'ils provoquaient,
ils nous traitaient, avec un dédain superbe, de
provinciaux. de gens qui n'entendent rien leur
haute politique!
Voilà, si l'on convoque un Congrès libéral, ce que
les libéraux de province ne manqueront pas de dire
aux radicaux bruxellois.
El c'est après avoir été l'une des principales cau
ses de cet effondrement du libéralisme dans notre
pays, que ces messieurs émettaient l'autre jour
Bruxelles.par l'organe de M. Janson,l'espoir de voir
les libéraux de province suivre l'exemple des libé
raux de la capitale!
Il ne suffit donc pas que Bruxelles donne le triste
sf<eetac1e de ces déchirements il faut, pour plaire
ces messieurs, que les libéraux se divisent partout,
que partout ils se combattent avec celle acrimonie,
cet acharnement, celte violence de langage qui dis
tinguent, un si haut degré. Messieurs les radicaux
bruxellois
C'est alors vraiment que le libéralisme sera sauvé
dans la province, comme il l'est dans la capitale
—-a
On lit dans la Chronique des Traveaux Publics:
Des renseignements recueillis bonne source nous
'permettent d'affirmer que des pourparlers sont enta
més avec plusieurs banques importantes en vue de
la conversion du 4 p. c. belge.
La pierre d'achoppement, dit la Finance,consiste
dans ce fait qu'il faudra, pour obtenir le concours
de ces établissements, les indemniser du chef des
sommes importantes de 4 p. c. qu'ils détiennent
actuellement et qui leur coûtent au delà de 104. Or,
chacun s'ait que celte adhésion est indispensable au
succès de l'opération.
Si le 3 p. c. arrive s'établir solidanent dans
les cours de 89 90, il sera possible de réaliser
l'entente.
11 nous paraît donc que l'opération ne tardera plus
longtemps.On la préparera pendant l'été et on l'effec
tuera l'époque de la rentrée des Chambres.
Le Petit Parisien publie celte pièce curieuse dont
il garantit l'authenticité
Agence C...
Via del... (Rome). Monsieur,
Connaissant la haute situation que vous occupez
très justement dans le monde de la finance et voulant
vous mettre même de profiter,soit dans l intérêt de
vos affaires, soit dans celui de votre famille, des res
sources nobiliaires que je tiens la disposition des
personnes, j'ai l'honneur de vous annoncer que je
puis,moyennant une somme officiellement fixée,vous
obtenir soit certaines décorations, soit un titre qui
facilitera sans doute les transactions que vous avez
entreprises.
Titre de prince. 75,000 francs.
duc 50,000
comte. 25,000
baron20,000
Le tout garanti et en bonne forme.
Agréez, monsieur, avec l'espoir d'une prochaine
r'ponse l'assurance de ma haute considération.
J.-B. C...
Nous conseillons l'Agence C... d envoyer qucl-
q tes-uns de ses prospectus en Belgique Elle ne peut
manquer d'y faire de brillantes affaires, car l'on sait
que les tribunaux ont retranché un certain nombre
de personnes des titres ou des noms dont elles s'é
taient induement emparées.
La sinistre épidémie sévissant en Espagne et qui,
se rapprochant des Pyrénées va peut-être les fran
chir, pénétrer en France et nous arriver, doit fixer
l'attention scrupuleuse des autorités.
Nous ne pouvons qu'engager les administrations
communales ne pas attendre l'arrivé du terrible
fléau pour édicter les mesures d'hygiène nécessaires
a l'effet de le conjurer.
Les places et rues doivent être nettoyées et pur
gées de toutes immondices.
Il est reconnu que ce sont les matières animales en
putréfaction, les matières fécales, les détritus, qui
engendrent les miasmes, nous amenant le typhus, la
variole, le choléra, et tout le corlège des maladies
pestilentielles".
Arrosons, lavons, balayons nos demeures et nos
rues, blanchissons nos intérieurs et nos façades,
supprimons les cloaques.surtout les regards d'égouts
puants, faisons une guerre incessante aux dépôts
d'immondices, poursuivons en police ceux qui sans
vergogne salissent les trottoirs et les ruelles" en y
déposant leurs-ordures,purgeons les coins et recoins,
et le choléra, s'il arrive dans nos parages, ne trou
vera rien pour se fixer parmi nous avec quelque
chance de développement, et ira ailleurs accomplir
sa sinistre besogne.
Le Moniteur de ce matin contient un arrêté que I on peut
bon droit qualifier de scandaleux.
M. Maurice Merghelynt-k, propriétaire Ypres, avait
laissé au bureau do bienfaisance de Rcninghe un bien dont
le revenu devait être employé donner des habillements
aux enfants pauvres de la commune et de préférence k ceux
qui fréquentent les écoleé communales dirigées par des in
stituteurs ou des institutrices laïcs.
L'arrêté dont nous parlons, daté du 28 Juin et contre
signé par M. Devolder, ministre de la justice, réforme le
testament de M. iierghelynck et déclare que la clause ci-
des*us doit être réputée non écrite, parce qu'il n'est pas
admissible que les particulière établissent un droit de
préférence pour l'obtention des secours qu'ds instituent en
faveur des enfants fréquentant une école déterminée.
Ainsi, de par M. Wocste, il est parfaitement admissible
que l'on puisse subordonner des libéralités testamentaires
la fréquentation des offices religieux on peut exiger la
présenre éte certains pauvres k une messe mal.ré que la
Constitution ait déclaré que nul ne peut être contraint de
participer aux cérémonies d un culte. Mais, de par M De
volder, il n'est pas admissible qu'un testateur favorise ren
seignement uificiel, ne fût-ce qu'en accordant k sas élèves
une simple préférence!
Jamais, pensons-nous, on n'a plus audacieusemcnt affir
mé les prétentions cléricales, ni plus cyniquement montré
qtt il n'y a ni princijies ni logique dès qu il s'agit de pour
suivre ce double but: la prédominance du clergé, la ruine
de l'enseignement officiel.
Nous cs|«rons bien que l'arrêté de M.Devolder fera l'ob
jet d'un débat au sein des Chambres. Il n'est pas possible
que l'opposition libérale laisse passer sans protestation un
fait de cette nature.
Le cabinet actuel entend prendre pour base de ses déci
sions le contre-pied de ce qui servait de fondement au mi
nistère libéral; il essuie par des moyens détournés de favori
ser la restauration de la mainmorte.
A l'occasion de la bénédiction de la mer, un train de
plaisir pour Osteude est organisé le Dimanche 5 Juillet
1883.
Départ d'Y,près (par Roulers) k 8 h. 10 m. du matin.
- Arrivé Ostende 9 II. 54. Retour d'Ostende
5 h. 37 du soir.
Prix des places, aller et retour: Ypres, Ie classe, 5 fr.i
2' cl., 4 fr.: 3' cl., 2 fr. 50 c.
Nous attendons toujouis qu'il plaise au cori espondant
du Journal d'Ypres, qui trouvait que l'honorable Doc
teur Poupart aurait dû se retirer du Conseil Communal
d Y'pres parceqtt'il élait médecin des pauvres, fonctions non
payées par la ville, de nous dire
D'ABORD
Si MM. Rickewart, Henri,
et Devos, René,
peuvent légalement continuer k siéger dans notre Conseil
Communal,alors qu'ils sont NOMMÉS par CETTE ASSEM
BLÉE VÉRIFICATEURS DU HOUBLON et qu'à ce
titre ils sont grassement payés par la ville.
Puis s'il lui serait agréable de voir préférer comme
échevin de Popetinghe un homme intelligent et conciliant,
représentant le principal commerce de notre ville, UN
FRUIT SEC DE L'ALMA MATER, dont le passé est enta
ché d'UNE FLÉTRISSURE JUDICIAIRE
«r
Nous aimerions k savoir encore s'il croit que, dans
1 intérêt de la sécurité de la ville, en cas d'incendie, il se
rait préférable de voir nommer, en qualité de Commandant
des Pompiers, un officier intelligent, comptant déjà une
douzaine d'années de bons services dans ce corps, plustôt
qu'un AVOCAT POUR RIRE, détesté des hommes qu'il
serait appelé commander.
Il est bon de rappeler ici que, lors du mémorable pro-
nonciamento des Pompiers, le triste concurrent de M. le
Lieutenant "akeroot, n'obtint que quatre suffrages sur 50.
Enfin nous nous permettons de demander au porte-
plume des abbés s'il ne pourrait pas nous dire, lui qui doit
être dans les secrets des sacristies, quand les Poperinghois
pourront prendre connaissance du budget de 1885 et de la
comptabilité de 1884
Cette curiosité n'est pas du tout indiscrète de la part des
intéressés, car le budget de la ville devait, d'après l'art. 139
de la loi communale, être affiché depuis le 10 Septembre
1884 et la comptabilité dans les dix premiers jours de No
vembre.
Il y a donc, k partir du 1' Juillet, un retard de 10 MOIS
pour la publicité du compte et de 9 pour celle du budget.
Que dites vous, ami lectenr.de pareils administrateurs?
Voilà au moins du yiflsgène
Partira-t-il ou ne partira-t-il pas qui l'emporteront ou
les gémissements de Madame ou les imprécations de
Monsieur»
Quelle position pour un évèque!
Une discussion, très intéressante pour les profanes, a eu
lieu dernièrement au K. K. entre Jf D. et d'autres mem
bres du Cercle noir au sujet d un tonsuré de cette ville.
M. D.... prétendait avoir des preuves écrites que l'oint du
Seigneur qui, dit on, a beaucoup de succès auprès du beau
sexé, n'était qu'ut» Stn.. L.Les autres et en particulier
un certain M' L.. soutenaient que le SAINT PERSON.
NAGE mis si malproprement sur la sellette, était au
contraire un agneau sans taches!
Nous trouvons, quoique cela ne nous regarde pas,
que les congréganistes du K. jK devraient se souvenir un
peu plus que, même dans leur saint local, les murailles
ont des oreilles et qu'ils feraient chose utile dans l'intérêt de
la salubrité publique, quand ils lavent en famille leur linge
sale, de faire en sorte que les odeurs malsaines restent dans
leur cercle.
Si parmi eux et même dans les rangs de MM. les tonsu
res, il y a des TROP GALANTS APOTRES et des
Stn ..I... c'est leur affaire, peu nous importe, mais au
moins qu'ils ne croient pas toujours découvrir une paille
dans l'œil de leur voisin, tandis qu'ils fléchissent eux-
mêmes sous le poids d'énormes poutres
Félix est furieux et de nouveau il a quitté la ville pour
aller respirer l'air de Wolluwe-St-Pierre... ouf..
L'idée seule que MM. Bakeroot et Degryse pourraient être
nommés respectivement commandant des Pompiers et Eche-
vins l'a rendu enragé.
Pauvre Félix on vous l'a prédit votre sotte ambi
tions et vos insuportables prétentions seront un jour la
cause de votre perte.
Depuis quelque temps, des vols considérables sont
CO.tttuis soit k Bruxelles, soit Pari», l'administration des