poperinghe. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Variétés. commerce. présent, peu près certain que nos grands et nos peLits blés donneront d'abondantes récoltes. Les pommes de terre, dont la végétation avait été retardée par les froids humides du mois de Mai et de la première quinzaine de Juin, ont, sous l'in fluence des chaleurs qui y ont succédé, acquis une grande vigueur; de plus, les plants sont sains et les fanes très développées ce sont des indices d'une bonne récolte. Les betteraves font tache dans la belle situation que nous venons d'énumérer elles ont mal levé et la plante a, de plus, été rongée par la vermine. La réduction des ensemencements est considérable. La récolte de celte racine industrielle et fourragère sera médiocre. C'est là une perte pour certains de nos cultivateurs et pour notre industrie sucrière en gé néral. Le Lundi de la kermesse, l'élite de notre population et un grand nombre d'étrangers s'étaient donnés ren dez-vous dans les magnifiques jardins que M.Van Mer- ris, ancien membre de la Chambre des représentants, veut bien mettre la disposition de la Société- Philhar monique pour y donner ses fêtes d'été. Nous avons constaté avec bonheur que notre har monie, sous l'habile direction de son zélé chef, fait tou jours de nouveaux progrès. Entrer dans le détail du concert serait une tâche qui nous entraînerait bien au-delà du cadre de notre cor respondance. Qu'il suffise de dire que la Société Phil harmonique de notre ville s'est montrée de nouveau digne de son exellente réputation. Cependant nous ne pouvons laisser de mentionner exceptionnellement, la profonde sensation produite par le Caprice fantastique des Huguenots Cette exécution, vraiment magistrale, a prouvé, que la musique libérale de Poperinghe est non seulement une société qui joue avec un ensemble et une jusessi remirquabl s mais encor p l'elle pos sède d'ex< eilents solistes parmi lesquels nous avons distingué M M. Montmorency Maurin, Lambrecht Henri, Duflou Emile et René, Beheyt Emile, Rooze Henri et d'autres encore dont le nom nous échappe en ce mo ment. Une mention toute spéciale est due MM. Van Elslande et Dumonceau, respectivement chef et sous- chef de la Société. Le Colibri polka pour petite flûte a été un triom phe pour M Van Elslande et Lune de Miel caprice pour piston, a servi mettre en relief le talent de M. Dumonceau. Favorisée par un temps magnifique, cette fôte musi cale laissera les meilleurs souvenirs auprès des nom breuses personnes qui y ont assisté. Après le concert, un bal a terminé cette belle soiré t. La fé e dansante a été des plus animées et s'est pro longée jusqu'à doux heures du matin. On a remarqué avec une très vive satisfaction que le nombiede dames qui fréquentent nos soirées devient de plus en plus considérable, et ce malgré les sermons voir même le refus d'absolution de MM. les tonsurés. Pendant que notre Société donnait son concert cham pêtre, Une douzaine de membres de la musique muni cipale de Bailleul donnaient une fête musicale au col lège épiscopal. MM. les Bailleulois ont joué| les premières partiesles.Poperinghoisles parties d'accompagnement. Quelle humiliation Et cependant, o Félix, voilà ton œuvre Quand la fatalité vous a placé comme adjudant dans notre musique communale, il existait une fanfare qui ne marchait pas trop mal, même, nous en convenons volontiers, elle n'était pas sans faire des progrès mais cela ne suffisait pas votre sot orgueil et il vous fallait plusune harmonie disiez-vous cmme chez le cousin Jules puis M. Maerten n'était pour vous qu'un vulgaire saltimbanque qui n'était pas la hauteur de votre génie musical. Et bien vous avez fait démission ner ce vieu serviteur, vous avez supprimé cette fanfare qu' 1 avait créée grande peine et présentvous n'avez plus qu'une musique d'allemands ambulants, vous n'êtes plus capable vous et vos victimes que de donner d'af freux charivaris et si une circonstance se présente vous devez passer la frontière pour chercher du renfort l'étranger, chez ceux même qui ont eu le bon esprit de vous envoyer promener quand vous leur présentiez vos services. Bref, depuis que vous êtes débarqué Poperinghe, avec toutes vos buses, vous n'avez été qu'un oiseau de mauvais augure pour tous ceux qui vous ont approché. Vous avez porté malheur tout ce que vous avez touché. IL est soutenu par Félix MONSIEUR est de plus en plus furieux, on craint même qu'il ne devienne en ragé. MADAME espère le conserver Poperinghe. Quelle histoire Bon Dieu et cela se passe entre gens du K. K. DENIER I) ES ICO LU S LVIQl-S. Listes précédentes, fr. -16,945-10 Quatre excursionnistes pour "Flessin- ghe,Place A. Vandenpeareboom, 0-80 2 parties de piquet au Sultan, <»-20 4 artistes Mardi soir au Suiian-, 3-bO Arthur verwacht een visietje in den Congo van zijnen vriemi Honoré van Boesinghe, 1-00 Total fr. 46,950-10 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,295 19 Reste en caisse, fr. 1,654 91 Société la. Concorde. Concert par la musique des Pompiers, le 19 Juillet, 5 1/2 heures 1. Souvenir du pays natal, marche, Degrcz. 2. Zù Berlin, wie es weint ùnd lacht ou verture, Conradi. 3- La Traviata, grande fantaisie, Verdi. 4. Schmeiehelkâlzchen, morceau de salon, Eilenber 5. Les Contes d'Hoffman, fantaisie, 6. Petite Maman, polka, Offenbaeh. Fah-bach. ÉTAT-CIVIL D'Y PRES, du 10 au 17 Juillet 1885. Naissances Sexe masculin, 7 id. féminin, 4. Mariages Desmadryl, Jules, sans profession, et Vanhccke, Marie, couturière. Vangecnbei'ghe, Charles, domestique, et Lams, Marie, servante. Décès Dewaele, Sophie, couturière. 68 ans. épouse de Amand Cuvelle, St-Jacques-extra. Beun, Rosalie, sans profes sion, 65 ans, veuve de Pierre Vanderbrecht, rue de l'Hôpi- tal-St-Jean. Malengier, Marie, cultivatrice, 66 ans, épouse de Jean Duthoo, St-Jacques-extra. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 2; id. féminin0. Le 12 courant, entre 3 et 5 heures de relevée, la noin- méeTherèse Raraaut, âgée de 79 ans, fermière àLedeghem, a été assassinée dans son lit, k l'aide d un instrument tran chant et pendant que le personnel de la ferme était aux vê pres, par le nommé Ch.-Louis Bergman, âgé de 25 ans, mécanicien Ledeghem. L'assassin a enlevé une somme de 2,000 fr. en papier, or et argent. Il a été arrêté le lende main par la gendarmerie de Menin et écroué sous mandat d'arrêt. Voyages des vacances. L'Excursion nous offre, pour les vacances prochaines, une série de quinze voyages en Suisse, en Italie, Londres, en Ecosse, en Ardennès, en Touraine, en Auvergne, en Hollande, aux Bords du Rhin, en Autriche et jusquk Constantinople. Ces excursions sont charmantes. Elles ont lieu par grou pes de dix trente personnes et réunissent une société d'élite. Les dames sont entourées de tous les égards. Déjà plus de trois mille touristes ont, depuis six ans, participé ces voyages et tous en sont revenus enchantés. Les personnes qui désirent être renseignées obtiendront gratuitement les prospectus en s'adressant M. Ch. Par- mentier, Directeur de l'Excursion, boulevard Anspach, 109. Bruxelles. Un journal illustré anglais, donne un avant-goût des Mémoires que la Patti aurait l'intention de publier. Un compositeur russe distingué, César Cui, ava.t dans ses critiques musicales quelque peu malmtné la diva. Quelques amis complaisants répétèrent ses épi- thètes assez sévères Adelina Patti, qui s'informa du nom exact de l'auteur. On lui nomma M. Cui. Si ce Monsieur est cui, il ne doit pas être cru, fit- elle enacto npagnant ce calembour d'un éclat de rire mé odieux. Echo de Breda-Street Tu ne saurais croire, ma chère, combien mon pe tit Anatole e t ch rmant pour moi.,.. II me rodigoe les noms les plus flatte; rs, il m'appelle sa déesse Sa déesse!.. Alors, il faut l'inviter t'élever un hôtel .t Entre fauteuils d'orchestre, l'Opéra Puisque tout le monde admire l'escalier de l'0|»é- ra, comment MM. Rilt et Gailhard n'ont-ils pas l'idée de le faire mettre en musique J'avoue que je ne comprends pas... C'est pourtant bien simpleIl n'y aurait quà composer une série de marches. Il se trouvait en commerce suivi avec l'Espagne, et surtout avec Barcelone, un riche négociant de la Pro. vence. Ce négociant avait, en deçà des Pyrénées, un jeune commis, au-delà une jeune nièce. Le commis, gen til garçon, l'esprit aimable, et surtout, chose rare, un excellent cœur. La nièce, pas précisément jolie, mais douée de ces qualités précieuses, sinon séduisantes au premier abord, qui font les femmes sérieuses et dé vouées. L'hiver dernier, la nièce, qui est orpheline, sortit du couvent et revint en France. Comme elle est en âge de se marier, elle tourmentait son oncle pour qu'il la conduisit dans le monde. Celui-ci, qui, en dehors de ses affaires, ne comprend que son cercle avec le w.slh 5 sous la fiche se fit tirer l'oreille, puis céda. Mais il s'y eunyait mortellement, d'autant que sa nièce elle-même n'avait pas l'air de s'y amuser beaucoup.» Quel plaisir peux-tu avoir, je te le demande, puisque tu restes tout le temps plantée sur ta chaise Et de fait, la jeune fille était peu recherchée des galantins mondains. Ellen'a- va t pas la mine ni les dehors de ces poupées frivoles autour de qui papillonnent les gilets cœur. Alors le jeune commis, le voyant triste, osa un soir s'aventurer demander la faveur d'une danse la nièce du patron. Un quadrille d'abord, la danse réglemen taire de politesse, presque de corvée, puis une pol ka..., puis une valse, et une autre, et une autre encore. J'abrège. Car vous devinez bien que ça va finir par un mariage, Eh bien! malgré lis répugnances de l'oncle, devant la volonté ferme de la jeune fille, les voilà mariés. Le mariage eût lieu le Sairedi. Le Lundi matin, 8 heures sonnant, car le patron n'avait pas voulu accorder une minute de congé, le pau vre époux, bien chagrin de s'arracher si vite aux pre mières douceurs de l'hymen, disait en embrassant sa femme Ma chère Dolorès, j'ai le cœur bien gros de te quitter, mais il le faut. Du courage! maintenant, je travaille pour deux. Mais, mon petit mari, fit la jeune femme en sou riant, si vous avez tant de peine, ne me quittez plus. C'est facile dire. Et faire Seulement, de quoi vivrons-nous Qu'à cela ne tienne, dit-elle alors très-sérieuse ment. J'ai un million et demi de fortune. 11 crut qu'elle devenait folle. Mais elle reprit C'est un secret que je m'étais juré de taire jusqu'au lendemain de mon mariage. Mon oncle seul le savait et l'a gardé, je le vois. Que veux-tu, cher Henri, je voulais être sûre d'être aimée? C'est toujours si vilain, les ma riages d'argent... Est-ce que tu me pardonne? Imaginez quelle fut la réponse. Marché d'Vprcs. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 18 Juillet 1885 NATURE DES CRAINS F.T nr.NItÉFS. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre quantités i Prix mot eu puius ir K ll.nr.R a «tirs PAR l)B CENT I l'hfClO- k il.non. Iifrp 18,900 2,300 000 000 000 1,500 14,000 21 50 17 62 00 00 00 00 00 00 7 00 255 OO 80 73 00 00 00

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3