Mils potins du Palais. Le bassin de nalalion. In peu de tout. Nouvelles locales. soit et sous n'importe auel prétexte du susdit faiseur et prie l'avocat de s'expliquer plus clai rement. Celui-ci prend son air le plus bébête et dit son interlocuteur en lui tapant familière ment sur la bedaine Allons, allons, ne fai- r tes pas l'étonné; il s'agit de ces mille francs qu'Henritje"(qui diable ça peut-il être) vous a remis avant les dernières élections com- r munales. 11 faudrait les lui rendre, car,vous le savez bien, ce n'est qu'un prêt qu'on vous a fait. Et en parlant ainsi, il étalait négligemment devant Mr W., de plus en plus interdit, une reconnaissance de mille francs au profit du dit Henritje. Mais le billet n'était pas de l'écriture du prétendu débiteur et il ne portait pas sa signa ture. De même qu'il y a plus d'un d'Eeckhoutte en Belgique, il y a Ypres plus d'un W L'avocat s'était trompé et le prêteur aussi, ce qu'il parait, car on dit que les 1000 fr. sont, par le brusque départ de l'emprunteur, deve nus d'un recouvrement assez incertain. La morale de cette très-téridique histoire c'est que.... mais tout le monde peut la dédui re.... si morale il y a. Par arrêté royal du 15 Juin 1885, Mon- sieur lweins, (Henri-François), Conseiller provincial Ypres (Flandre occidentale), a été autorisé, sauf opposition en temps utile, sur laquelle il sera statué, joindre son nom celui de d'Eeckhoutte après l'expi- ration du délai d'une année compter de la présente insertion. Voilà en quels termes le Moniteur du 30 Juin annonce la grande nouvelle au monde entier. Remarquez bien ces mots après l'expira tion du délai dune année compter de la pré sente insertion. Nous ne savons quel farceur a dit un jour que les arrêtés royaux, tout comme les règle ments militaires, sont faits pour ne pas etre observés. Cela n'est pas toujours vrai. Mais nous de vons cependant constater regret que M.Henri lweins est imbu de ce détestable principe. Il en a donné la preuve pas plus tard que la semaine passée. Il avait chargé un avoué de ses amis,(vous savez.celui qui patauge si bien dans des disser tations ébouriffantes et adjure le tribunal de ne pas condamner ses clients des peines pé nalesde solliciter du juge compétent l'au torisation de faire saisir les meubles d'un locataire réputé mauvais payeur et le susdit avoué, fidèle la consigne, présenta humble ment sa demande la requête de M. Henri lweins dEeckhoutte Il fut bien reçu Le d'Eeckhoutte fut impitoyablement biffé, raturé, sali, noirci, gratté et une main amie(?) écrivit en marge M. lweins pourra s'appeler d'Eechoutte dans un an (voir s. v. p. Moniteur du 30 Juin). Ce que l'on a ri au palais, ce jour là, ah, mes enfants, comme on a ri. Le susdit avocat en fera une jaunisse et le pauvre nez du nouveau noble, déjà si éprouvé, s'allongera encore d'une coudée. Ainsi soit-il Notre article de Dimanche (12 cl) a eu l'heur de déplaire au Journal. Nous n'avons pas lieu de nous en plaindre car nous ne l'avions pas écrit pour lui être agréable et nous eussions été désolés d'arriver pareil résultat. Nous avons même le plaisir de constater que notre confrère continue d'apporter dans l'exa men et la discussion de tout ce qui touche aux intérêts de la ville une ignorance crasse et une mauvaise foi dont il lui est sans doute malaisé de se départir. Tant mieux. Un adversaire qui a recours au mensonge pour nous combattre achève de se déconsidé rer. Le Journal dit que les mesures énumérée? par nous relativement au service du bassin de natation Sont provisoires et ne seront définiti ves que quand il pjjxira ces.... Messieurs de l'Hôtel-de-Ville de Convoquer le Conseil. Provisoires, elles le sont; car il ne pouvait être question d'arrêter un règlement définitif avant que l'expérience n'en eut été faite. Mais elles n'en sont pas moins régulière ment prises et si l'intelligent reporter s'était, comme nous, donné la pefne de lire le règle ment en question.il aurait pu apprendre ses lecteurs que les dispositions dont s'agit ont été arrêtées par le Collège en exécution d'une délibération du Conseil Communal laquelle des calotins ont assisté. Le Journal insinue aussi que les élèves des établissements libres d'instruction ne jouiront pas de la réduction de prix de 50 °/0 accordée aux élèves des établissements officiels. Est-il bien nécessaire de dire que le règle ment ne distingue pas et ne peut distinguer entre les élèves des établissements officiels et les élèves des établissements libres Le Journal doit avoir une piètre idée de l'in tellect de ses abonnés pour les croire capables d'avaler une bourde pareille. Tout au plus pourrait-on admettre que l'Ad ministration fasse des difficultés pour admet tre les petits frères en personne. Mais leurs élèves Est-ce assez bête Nous recevons de tous côtés des plaintes nom breuses au sujet du peu d'empressement que mon trent nos maîtres liquider les subsides dus aux communes pour le service de l'instruction primaire dans notre province. A qui la faute A maître Pleurnichard ou la Députation permanente? L'un et l'autre chercheront vraisemblablement se renvoyer la balle et décliner la responsabilité de cet état de choses sur lequel il serait peut-être bon de taire la lumière mais nous craignons tort pour celui qui se risquera intervenir dans cette querelle le sort qu'eut ce personnage de Molière, intervenant mal propos dans une querelle conjugale et qui fut rossé d'importance par les époux subitement recon ciliés pour tomber l'intrus. Toujours est-il que cetje situation est déplorable. Nous connaissons telle commune envers laquelle l'Etat et la province sont redevables d'une somme de 10,000 fr. rien que pour le service ordinaire de l'instruction primaire en 1884. Et cependant, aux termes de la loi communale, les comptes communaux doivent être clôturés et déposés dans quelques jours. 11 est vrai qu'il s'agit d'une localité administrée par des libéraux. Cela explique bien des choses et le reste. Le bassin de natation fait florès, paraît-il. Le nombre des abonnés augmente sans cesse et les recettes ont atteint, depuis le 25 Juin dernier, date de l'ouverture, le chiffre respectable de 750 fr. Dimanche prochain, 26 Juillet, la Philharmonie de Poperinghe prendra part au concours interna tional de Beauvais. La dernière répétition des morceaux de concours aura lieu demain Vendredi au local de la Sociélé, 7 heures du soir. Avis Messieurs les Membres de la Philharmonie. Au Rédacteur d Journal de Bruges D'après le compte rendu du grand meeting tenu aux Halles de Bruges sur la question Bruges-Port de mer, il faut conclure, que le beau projet, comme tant d'autres, s'en ira en fumée C'est ainsi que nous voyons toujours Nieuport sans bassin flots, le canal Lys-Yperlée inachevé, les arrondissements d'Ypres et de Furnes non reliés directement par un chemin de fer de l'Etat, et ce pendant ces travaux sont de toute première nécessité et sont d'utilité publique Tout ce que la Flandre occidentale, et spéciale ment les arrondissements de Bruges, de Furnes, de Dixmude et d'Ypres ont pu obtenir du gouverne ment se borne de belles paroles, de splendides promesses et beaucoup d'eau bénite de cour. Mais qui la faute? nous, Flamands. Pourqoui élire des députés tellement aveuglés par la passion d'une politique échevelée, qui de peur de déplaire aux ministres, instruments passifs de la haine de l'épiscopat, méconnaissent tous leurs de voirs et oublient les intérêts lésés de leurs com mettants Si les députés de la Flandre occidentale avaient le courage de leurs collègues de l'arrondissement d'Anvers, qui obtiennent tout ce que le commerce d'Anvers exige, qui ont su rejeter les impôts sur les céréales, quoique formellement promis par les catho liques dans les arrondissements agricoles, il y aurait longtemps que notre province aurait obtenu les tra vaux publics demandés depuis des années, par le commerce, l'industrie et l'agriculture. Nous avons dans la Flandre occidentale une dé putation catholique homogène aux Chambres, qui serait autrement redoutable pour le gouvernement que celle d'Anvers, si elle était sincèrement animée de ses intérêts, de son avenir et de sa prospérité. Mais périsse plutôt notre belle province que son obéissance aveugle un gouvernement qui fait ses propres affaires, sous le rapport de la politique, et non celles d'un pays dont la population est énervée et dépourvue de tout esprit d'indépendance et de li berté. Brugeois, Nieuportois, Furnois et Yprois.vous pouvez payer, vous pouvez prolester et crier, vous n'obtiendrez rien; le tout est pour Anvers, Gand, Bruxelles et le pays wallon vous êtes propres être tondus. Depuis longtemps, vos arrondissements sont traités en pays conquis il n'y a plus rien ob tenir pour vous vos députés ei sénateurs sont les plats valets du clergé, ils ont peur de montrer les dents, car leur réélection pourrait être compromise. El, dès lors, concluez. (Journal de Bruges). Quelle affaire Un instituteur communal d'Antheil vient de com mettre un crime abominable: il a joué du bugle N'est-ce pas scandaleux Il a joué du bugle un Dimanche l'heure de la messe, alors qu'il était en fermé dans sa maison; alors que près de chez lui, dans l'église, le curé prononçait un sermon! Un fait pareil n'est-il pas l'abomination de la dé solation? Tente-et-un habitants d'Antheit, qui n'aiment pas le bugle, mais qui adorent la bonne parole de leur pasteur, ont dénoncé le fait l'autorité communale. Quel dommage que la peine de mort soit virtuel lement abolie en Belgique! Pour un crime comme celui que vient de commet tre l'instituteur d'Antheit, il faudrait rétablir la guil lotine! (Echo). Le Comité du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres a l'hon neur d'informer le public, que le tirage de la loterie du Tableau offert par M. Pauwels aura lieu le Dimanche, 27 Septembre prochain.

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2