POPERIXGHE.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
l'aisselle des feuilles; sinon de nombreuses liges
secondaires apparaîtraient cl leur pousse affaiblis
sant la plante arrêterait le développement des feuilles
Depuis rétablissement des droits, les cultivateurs
cherchent faire leur récolte plus tôt ils coupent
les plants au-dessus de la feuille la plus rapprochée
du sol, et laissent se développer le bourgeon don
nant qui s'y trouve, après avoir toutefois cjcalrisé
la blessure faite par la récolte précédente. Ils oblien
nenl ainsi de nouvelles feuilles, mais ils compro
mettent la qualité de la première récolte. Dans le
Kuinaut, les planteurs de tabac regardent comme
étant un indice certain de maturité, l'anneau rougeâ-
tre qu'on aperçoit lors qu'après avoir coupé une
tige de tabac, ou examine attentivement la surface
coupée. La récolte ne doit pas se faire trop tardive
ment: une fois la maturité obtenue, il faut récolter.
Tous les cultivateurs sont unanimes donner la
préférence aux semis hâtifs et aux sujets précoces.
Deux variétés de tabac sont spécialement recher
chées: l'une grandes et larges feuilles cultivée
surtout dans la Flandre Occidentale, c'est le tabac
larges feuilles d'Amérique.L'autre feuilles étroites,
côtes plus fines, c'est le tabac de Virginie dont
une des variétés feu Iles, d'un vert plus pâle, pro
duit le tabac si recherché connu sous le nom de la-
bac d'Obourg. Bien que tous les tabacs réclament
une grande quantité d'engrais, celui-ci en demande
une quantité plus considérable encore; au premier
rang de ceux qui conviennent au tabac.il faut ranger
les engrais chimiques, les tourteaux, de colza.de lin
ou d'oeillette, la colombine, en règle générale tous
les engrais dont l'effet se fait sentir rapidement. K.
(Suite. Voir le n' du 9 Août).
Ainsi donc, d'après certains de nos escobars, per
sonne de la bande noire, n'a essayé de faire avorter
la grandiose manifestation dont les vainqueurs de
Beauvais ont été l'objet le 28 Juillet passé!
Personne, pas même certain danseur de corde.
Cet acrobate a don la mémoire bien courte, pour
avoir oublié si vite sa visite chez certain boulanger
afin de l'empêcher d'arborer son drapeau et ses dé
marches chez bien d'autres dont nous pourrions citer
les noms.
m
Le lendemain, honteux de la conduite ridicule, il
alla protester de maison en maison, affirmant que le
public le calomniait tlui, pauvre innocent, en l'ac
cusant d'avoir voulu porter des entraves au triom
phe des Philharmonistes. Quel courage!!
Comme les affirmations de ce MONSIEUR ne
vallent pas une discussion, surtout au moment où il
a perdu, LUI et son légendaire ami FÉLIX, toute
popularité dans notre ville où ils sont connus
comme deux types du plus sot fanatisme, nous nous
contenterons de lui donner un démenti, quand il ose
prétendre que ce sont les musiciens du K. K. qui
d'ei'x mêmes ont, sous le prétexte qu'ils avaient été
malmenés par le Progrès, refusé de se rendre la
station.
Inutile pour lui de nier, qu'il a tenu ces propos,
car un de ces clients, indigné de son impudence,
nous les a rapportés.
Le Progrès n'a jamais rien dit de désagréable aux
musiciens catholiques, car les correspondants pope-
riugliois de ce journal, savent trop bien que les
deux tiers de ce qui reste de celte boutique, si ce
n'était leurs intérêts, n'attendraient pas la journée
ds demain pour aller sympathiser avec les Philharmo-
nistes.
m
Ce que le Progrès a attaqué et ce qu'il attaquera
toujours ce sont ceux et surtout CELUI qui sotte
ment, SANS FAIRE AUCUN SACRIFICE, agissent
envers ces pauvres jeunes gens comme si c'étaient
leurs valets et comme si la musique communale était
leur propriété.
Il a été encore dit, qu'au moment où tout est en
souffrance et qu'il n'y a pas un seul patenté qui ne
jette des cris de détresse, il était scandaleux de voir
nos MAITRES donner 300 francs aux pompiers pour
Organiser,au milieu de la'plus grande indifférence
publique, un tir la cible auquel eux, les pompiers,
D'APRÈS LEUR PROPRE AVEU, se sont emb....
comme Massala l'Exposition d'Auvers
Nous avons encore ajouté que c'était un comble
que d'allouer ces braves gens des centaines de
francs pour aller les dépenser misérablement l'é
tranger, alors que, avec un peu de générosité de la
pirt de nos édiles et de l'OPULENT et GÉNÉREUX
FÉLIX, et un LÉGER sacrifice de la ville, on eut pu
organiser, l'occasion de notre kermesse, de bril
lantes fêtes, tels que tir la cible, festival, courses,
tire, etc.etc. Ces fêtes, comme autrefois auraient
attiré beaucoup d'étrangers et eussent été une source
de bien des bénéfices pour tous ceux qui subissent
en ce moment les conséquences de la crise que nous
traversons et qui fait souffrir tous les commerçants.
(A continuer).
Poperinghe, 17 Août 1885.
La procession du 15 Août.
Deux choses, comme dirait M. Delcourt, ont été
remarquées la grande exhibition religieuse de
Samedi passé. C'étaient la tète et la queue du cor
tège.
A la tête, les débris de l'ancienne fanfare, devenue,
par la volonté de M. l'adjudant, harmonie avec un
fifre, plus trois clarinettes, y compris celle de M.
Werls. En tout 26 exécutants en comptant la grosse
caisse, les cymbaliers et les deux tambours
Quantum mulatus abillo
0 Félix C'est lâ votre œuvre
Vous n'avez pas eu Samedi le courage de vous
trouver au miilieu de votre armée débandée et vous
semblez la lâcher vous même
La fin du cortège religieux présentait vraiment un
aspect comique.
Derrière le clergé marchaient les autorités.
En première ligne, on voyait notre bourgmestre,
jetant de temps en temps un regard sur son acolyte,
M. Vandenberghe, gambadant de son pas le plus
gracieux côté de lui. On voyait que le vénérable
chef de la commune, malgré son grand âge, avait
parfois peine tenir son sérieux.
Suivaient MM. DEVOS RENÉ et RYCKEWAERT
HENRI.
Ceux-là marchaieut l'oreille basse et l'œil morne.
Se sentant coupables,ils osaient peine porter leurs
regards sur le public, de crainte que celui-ci ne leur
reprochât les fonctions qu'ils occupent abusivement.
Venaient ensuite en troisième file deux personna
ges: M. le trésorier, le Dumortier du R. K., préoc
cupé de la comptabilité de la ville (exercice 4883!!!)
qu'il n'a pas encore exposé aux regards du public,
et un individu qui ne vaut pas la peine d'être men
tionné.
Suit enfin deux agents de police.
Pauvre M. Berlen.... quel entourage...!!
Les malins étaient restés chez eux... même le très
orthodoxe M. Vanderlieide.
En parlant de ses mésaventures, nous prédisions,
il y a quelques semaines, M. l'avocat busé que ce
n'étaient pas les dernières tuiles qui lui tomberaient
sur la tête.
Le voilà jeté par dessus bord par le clergé!!! Un
de nos plus doux pasteurs lui en veut au point de ne
pas ménager ses paroles pour le décrier.
Pauvre Félix.Vous en recevrez encore d'autres,
tenez le vous pour dit.
Aussi, pourquoi ne pas être resté Bailleul Vous
y étiez devenu si populaire...! (doux souvenir).
iAWKiSi. Tout article envoyé pour être
inséré au Progrès, doit porter la signature de l'au
teur; sans cette condition essentielle il ne pourra
être donné suite l'envoi. Note de l'Editeur.
Nous tisons dans le Journal de Bruges
On écrit d'Ypres, le 17 courant
Le bruit a couru ici hier,que deux officiers avaient
trouvé la mort, le matin, dans une promenade de l'é
cole d'équitation. Toute la ville et toute la garnison ont
été en émoi. Informations prises, l'accident se réduit
peu de chose.
Les officiers du 4" de ligne faisaient une promenade
cheval le long du canal de la Lys Houthem, quand
le sifflet de la locomotive d'un train qui passait effraya
leurs chevaux. Plusieurs se cabrèrent, l'un d'eux désar
çonna son cavalier qui n'eut aucun mal et un autre,
dans ses mouvements, roula avec son cavalier dans le
canal. Tous les deux en furent quittes pour un bain
forcé.
Par arrêté royal du 13 Août 1885, la décoration de
2* classe, instituée par arrêtés royaux du 7 Novembre
1847 et 28 Février 1861, comme signe distinctif pour
les travailleurs industriels, est accordée au sieur Maer-
tens, Henri, 60 ans, marié, chef ouvrier gazier Ypres.
Maertens est employé depuis plus de 40 ans l'usine
gaz d'Ypres. Ses chefs le citent comme un ouvrier in
telligent, probe et laborieux, d'une conduite irrépro
chable.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 14 au 21 Août 1885.
Naissances: Sexe masculin, 8; id. féminin, 1.
Mariages
Code, Emile, cordonnier, et Gastelain, Emma, sans pro
fession. Messiaen, Alphonse, ébéniste, et Decroix, Marie,
sans profession. Appels, Martin, jardinier, et Monker-
hey, Marie, sans profession.
Décès
Duhameel, Barbe, sans profession, 51 ans, veuve de
Jean Derous, rue de Lille. Casier, Louis, boucher, 37
ans, époux de Silvie Brutin, Marché au Bétail. Van,
Marie, religieuse, 65 ans, Place du Palais de Justice.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0; id. féminin 1.
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Le 17 courant, dans la matinée, un incendie réduit
en cendres une grange dépendante de la demeure du caba-
retier Verbeke, Warnèton, et appartenant au brasseur
Reynaert, de Messines. La cause paraît accidentelle. Pertes
120 francs. Assuré.
La nuit du 16 au 17 courant, un incendie a réduit en
cendres deux meules de froment contenant 440 gerbes, si
ses Lendelede, 20 mètres de la chaussée de Courtrai