Chronique Judiciaire. Variétés. COMMERCE. I: «1 ?i 22 fil S 3*4! Èruges, au préjudice de Ch. Debooserie, cultivateur Len- elede. La cause est attribuée la malveillance. Pertes en- iron 100 fr. Non assuré. En voyage Voici pour tout le monde le moment des vacances, et l'Excursion vient nous offrir ses séduisants itinéraires. Après les voyages de Suisse, qui obtiennent en ce moment un succès complet, on nous annonce, pour le 27 Août, une splendide excursion Londres, Hampton-Court, Kew, Richemônd, Greenwich, le Palais de Cristal et Brigh- ton. Le transport en première classe et tous les frais de sé jour ne s'élèvent qu'à 250 francs seulement. Le maximum des participants est de trente personnes. Les Dames y sont admises. L'Exursion offre en outre sa clientèle un voyage vrai ment extraordinaire d'un mois en Orient, dont le départ aura lieu le 5 Septembre prochain. Le tracé comporte la ligne du Rhin, Francfort et Nuremberg, la descente du Danube de Linz Vienne, la visite de Vienne, Buda-Peslh, Buckarest, Varna, Constantinople, Athènes, Smyrne, les Dardanelles et Scqtari Le retour aura lieu par Vienne, les admirables lignes du Semering et du Brenner, Inntbruck et le Tyrol, le tunnel de l'Arlberg, le lac de Constance et la Forêt-Noire, l'rix de tout le voyage 1250 francs. Le îombre des pariicipants est limité 20 personnes. M. Ch. Parmentier dirigera en personne ces deux excur- fions, les plus belles assurément qui aient jamais été orga- lisées. Nos lecteurs peuvent obtenir des renseignements et des Irogrammes complets en s'adressant M. Ch. Parmentier, |)ireCteur de Excursion, 109, Boulevard Anspach, Bru- es. Comment on prend un bain de mer. Il ne faut entrer dans la mer qu'une heure ou deux après n léger déjeuner, et trois ou quatre heures après un fort epas. 11 ne faut pas avoir froid, et on doit même s'animer n peu par la marche, sans aller jusqu'à la transpiration, vaut d aborder la mer la réaction se fera d'autant plus fa- ilement qu'on aura puisé plus de force de résistance au ■oid aussitôt arrivé, il faut se déshabiller et entrer immé- iatement dans 1 eau. Le principe est que tout le corps, tête comprise, soit im- tergé, mouillé au moins en même temps ou très court tervalle. Les personnes faibles ou impressionables et les enfants oivent être accompagnés d'un guide et choisir entre les eux procédés suivants ou bien, aussitôt qu'ils ont les lieds dans l'eau, le guide leur verse plusieurs seaux d'eau ur la tète, puis les fait avancer et s'accrouprir pour ache- er de se mouiller c'est l'aflusion ou bien le guide prend baigneur par les bras, s'avance jusqu'à la ceinture et le |épose horizontalement entre deux eaux c'est le plongeon, i l'appréhension ou l'antipathie se montraient trop vives, tDmme cela arrive quelquefois chez les enfants, mieux vau- rait renoncer au bain que de faire violence au petit aigneur. Une fois entré, il ne faut pas rester immobile, la moitié u corps dans l'eau et l'autre exposée l'air. Il faut s'aider es mains du guide, de celles de ses voisins, ou bien encore es cordes tendues cet effet, sur quelques plages, pour enfoncer et se relever alternativement, en suivant le inou- ement de la lame, quand elle est grosse, ou se faire soute- ir par les aisselles pour prendre la position horizontale, ou ien nager pendant tout le bain. Pour les personnes qui ne nagent pas, un bain de mer Ioit durer un quart d'heure tout au plus et encore la con- îtion qu'elles jouiront de la plénitude de leurs forces. Les nglais vont rarement jusque là. J'ajouterai cependant qu'il t impossible de poser des règles cet égard. Le bain est pris, il faut en sortir et se mettre l'abri le plus tôt possible. Quelques personnes se trouvent bien pourtant de se faire verser quelques seaux d'eau sur la tête avant de sortir tout fait. S'envelopper d'un drap et s essuyer un peu rudement par dessus, s'habiller promptement et ne pas rester renfer mé dans sa lele ou sa cabine, mais marcher rapidement pendant un quart d'heure au moins,tels sont les moyens les plus propres faciliter la réaction Comment les enfants doivent-ils prendre les bains de mer? Il ne faut pas oublier tout d'abord que la force de réac tion calorique est bien moindre chez eux que chez les per sonnes parvenues l'âge viril. Chez les enfants, la durée du bain doit donc être courte. Elle variera selon l'âge et la constitution, selon le dégré de chaleur de la peau et de l'at mosphère, et aussi selon l'étal de la mer. Le bain doit être d'autant plus court que les enfants sont plus jeunes et plus faibles, la température de l'eau ou celle de l'atmosphère moins élevée, et la surface de la mer plus agitée. Les enfants d'un âge très tendre et les enfants faibles doi vent resler dans l'eau de une trois minutes, et même moins. Au-dessus dë cet âge, et chez lés enfants qui se trouvent dans de meilleures dispositions de santé, la durée du bain peut être de 3 5 minutes. A mesure que l'usage des bains de mer les fortifiera, la durée de chaque bain pourra être légèrement et graduellement augmentée. Voyons, en résumé, quels sont les effets hygiéniques et thérapeutiques des bains de mer et quels sont les person nes auxquelles en doit les interdire. Les effets des bains de mer sont excitants, stimulants, toniques dans les affections ou maladies dont l'atonie et l'i nertie de l'organisme sont les traits principaux, dans des névroses accompagnées d'affaiblissement ou amenées par lui, dans presque tous les cas de paralysie. Us sont résolutifs, fondants, dissolvants, dépuratifs, dans les maladies scrofuleuses, dans le rachitisme, la chlorose, les maladies de la peau. Us sont sédatifs, calmants, dans les névralgies externes et internes, dans les rhumatismes, etc. Les personnes qui ont dépassé cinquante ans feront bien de renoncer aux bains de mer moins que leur médecin ne les leur conseille ou que leur expérience personnelle leur ait appris qu elles n'en ont rien en craindre. A cette pé riode de la vie, il y a, en effet, une tendance certaines congestions, qu'un bain mal réussi peut favoriser, et, d'ail, leurs, en général, l'aptitude une réaction calorique, d'une énergie suffisante, s'est singulièrement émoussée. Les personnes plétoriques et qui ont des battements de cœur feront bien de s'abstenir des bains de mer. Une irrigation générale, des digestions difficiles, l'état bilieux contre-indiquent les bains de mer. L'agitation, l'in somnie, un état de brisement général, une diminution de l'appétit indiquent une poussée marine d'une certaine exagé ration et impliquent l'obligation de renoncer momentané ment l'usage de ce moyen. Les bains de mer devront être absolument proscrits dans tous les maladies précédées ou accompagnées de fièvre, compliquées d'inflammation locale. Enfin, il faut renoncer aux bains de mer toutes les fois qu'on ne se trouve pas dans les conditions habituelles de sa santé. Nos bons instituteurs cléricaux. Dans son audience de Jeudi, le tribunal correctionnel de Furnes a condamné I H. Van Damme, instituteur libre non diplômé, 14 jours d'emprisonnement et 95 amendes, s'élevant au total 961 francs, pour sévices sur ses élèves; un mois de prison et 26 francs d'amende pour outrages aux autorités judiciaires 2' Em. Selschotler, instituteur libre diplômé, Bo- vekeike, 23 amendes, au total de 400 francs environ, pour le délit mentionné ci-lessus un mois de prison, pour outrages aux membres du parquet. Notre éminent ministre de la justice s'empressera, sans doute, de gracier ces intéressants condamnés. L'outrage la magistrature ne saurait constituer un délit, si le coupable est un délégué de Nos Seigneurs les Evêques. II a de nouveau été question au tribunal corréction- rel de Tournai, l'audit nce du 14 Août, du l.éros des deux faubourgs, Pierre-Jean Wilmart, prêtre Kaiu.Ce ravageur de champs de seigle avait l'ait opposition au jugement qui l'avait condamné 3 mois de prison et 100 francs d'amende pour outrages publics aux mœurs. Il n'a pas comparu pour soutenir son opposition: en conséquence, le tribunal l'a déclarée non-avenue. (Avenir des Flandres). Entre hoiizonlales de moyenne marque, au Jardin de Paris Dis donc, Clara, qu'est ce que c'est que e grand blond avec qui que tu soupai-, cette nui'. Un officier de dragons, ma chère Un Leau gar çon, n'est-ce pas Décidément, tu aimes trop l'armée Ce n'est pas avec des militaires que tu te feras jamais une liste civile Quand on te demande un prix, offre la moitié, dit le père son fils, qu'il envoie pour la première fois Pa ris, faire des achats. Combien cette étoffe, demande le jeune commer çant entré dans un grand magasin. 10 franc le mètre. Je vous offre 5 francs. Nous n'avons pas l'habitude de surfaire nos prix néanmoins, comme c'est notre première affaire, dit le négociant, je vous laisserai cette étoffe 9 francs le mètre. Eh bien, alors, je vous en offre fr. 4-50. Les négociations continuent). Marché d't'prea. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 22 Août 1885. NATURE des GRAINS ET DENRÉES. quantités VENDUES kli ncn.mmk Prix moyen poids m' par cent KII.OGR. de l'heclo- lilrp. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre rfiliitfi 80 73 44 00 en m H e fc5 P w E Q O R ta Q -g o s <o .2 t- s <D co -s .2 a cS"CJ Z ■+J i <D .t: "S a s .5 tr; m L- s 88 ^(3,3 Soi S ShZI '3'g Q t -cs ce .s a» vu J- -*• 3 s p- o <u «5 o-o s-j: P-S P-CS~ k d) b 8? -S a a> "Xi flE K t.'2 2 3 ar« St à<g ai ai t- GQ 3 Jq 3 - fu m oo m C s a .s - t s s S i S CiJ 2-2 «.2 2 C3 CT-fj m s-. S 3 s s &S i s g

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3