N<> 1,115. Jeudi, 45e ANNÉE. 10 Septembre 1885. 6 FRANCS PAR AN. JODlViVAL D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. .A/VIS. Une distribution de prix. PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQMRIT EUXDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAaence Hannt fpjiUi<.»Â eo i - Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris Pour l'Allemagne fi'nSn H f ?ruxe,,es et chez ses correspondants: Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzi- Slutt^ard Vienne e^ 7. hÔ? 1 r SS6j C£ez Rudû,f Mosse (Annoncen-Expedition) C«, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. - Pour faHoliande ÏZ v fi"? S GrMlde-Bretagne el l'Irlande: chez Géo E! 38, Park Row-New-York. n0Uanae CliezN^h et Van *><tmar, Rotterdam. - Pour l'Amérique: chez PethinghM et C- ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et 'udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idém. Pour le restant du pays7_oo. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-23. C 11 F. Kl I Ri DE FER. 13 Juillet. Heures de départ eT Ypres Poperinghe, 6-30 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Roperinghe-Hazebrouck, 6-50 12-07 6-25. Houthem, 5-30 8-20 - 11-16 5-26, Comines, 5-30 8-05 8-20 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-20 - 8-58. Gomines-Armentières,5-30—8-0511-162-53 - 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30 Langemarck-Ostende,7-23 12-22 3-586-22. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-41 5-20. Gourtrai-Bruxeiles, 5-30 9-58 -11-16—2-41 5-ïlT Gourtrai^Gand, 5-30 8-20 - 11-16 2-41 5-20. Le Comité de l'Association libérale fait con naître que les listes électorales, provisoire ment arrêtées par le Collège échevinal le 14 Août, ont dû être affichées dans toutes les communes, comme l'ordinaire le 15 Août, mais qu'en vertu de la loi du 22 Août 1885, les citoyens qui croient avoir des réclamations faire, peuvent les adresser au dit Collège échevinal, jusqu'au 20 Septembre inclusive ment. Ils peuvent aussi s'adresser, sous forme de recours la Cour d'appel,jusqu'au 21 Octobre au plus tard, en se conformant aux prescrip tions des art. 59 et suivants des lois coor données. Les électeurs libéraux qui éprouveraient quelque difficulté cet égard, peuvent s'adres ser M. le Président ou M. le Secrétaire de l'Association libérale, rue des Récollets, n" 9, les Mercredis, Samedis et Dimanches, de 9 h. du matin jusqu'à midi. La quatrième, et la dernière de ces intéressantes cérémonies a eu lieu Lundi 31 Août. Dès une heure, on s'écrasait la porte des Halles, en face de la Boucherie, où une escouade de Pom piers, soutenus par des agents de police et guidés par deux commissaires chargés du contrôle des car tes d'entrée (on a donc trouvé notre idée bonne) a grande peine contenir la foule. A une heure et demie la porte s'ouvre et tout ce monde se précipite la hâte dans la salle. Les pre miers rangs, séparés cette fois des chaises réservées aux invités par une forte barrière, sont rapidement envahis et vingt minutes après il ne reste plus d'in occupé que l'ampbitéâlre construit dans le fond de la salle. A deux heures el demie, tout est pris. On ne trouverait plus où mettre un chat. L'enceinte réservée, accessible.deux heures seu lement, est bondée en uu clin dneil et le commissaire de service sue de grosses gouttes se demandant sans doute quand et comment finira cette invasion. Heureusement chacun fait preuve de bonne volon té, écrase avec plus ou moins de sans gêne son voisin ou sa voisine, si bien que petit petit, tout le monde est casé, assis etpas trop son aise. Mais qu'il fait chaud, bone Deus Le Conseil Communal, au grand complet, MM. le Chevalier Hynderick et de Borman que nous voyons avec plaisir assister toutes nos fêles scolaires M. De Deyne, inspecteur cantonal des membres de la magistrature de la garde civique de l'armée des administrations charitables des fonction naires de diverses administrations publiques les membres du comité du Denier des Ecoles Laï ques et le personnel enseignant de nos établisse ments d'instruction, prennent place au pied de l'estrade sur les gradins de'laquelle sont rangées, sous la surveillance de leurs institutrices, les 350 enfants de l'école La motte. Y On se demande parfois si les distributions de prix ne sont point plus nuisibles qu'utiles, en d'autres termes s'il n'est point dangereux de récompenser les enfants quand ils ont fait leur devoir. On l'a soutenu. On a même essayé, Bruxelles, il y a de cela deux ou trois ans, de supprimer les récompenses accordées annuellement aux enfants des écoles mais cela n'a pas tenu. L'année suivante on en est revenu au vieux systè me et tout le monde aujourd'hui semble être de l'a vis de Rollin quand il dit dans son Traité des Etudes: Les récompenses ne sont point négliger pour les enfants el, quoiqu'elles ne soient pas, non plus que les louanges, le principal motif que les doive faire agir, cependant les unes el les autres peuvent devenir utiles la vertu, et être pour elle un puissant aiguillon. N'est-il pas avantageux qu'ils connaissent qu'en tous sens il n'y a qu'à gagner pour eux bien faire, et que leur intérêt, aussi bien que leur devoir, les porte exécuter fidèlement ce qu'on demande d'eux, soit pour l'é- tude, soit pour la conduite. Il convient d'ajouter que ces cérémonies ont un grand attrait pour la foule et,s-us)ce rapport,l'école Lamotte prime toutes les autres. La représentation puisqu'il faut appeler les choses par leur nom, a été particulièrement intéressante. Outre le chant de Visschertjes, très gentiment inter prêté par les petits garçons du jardin d'enfants,nous avons eu différents chœurs et scènes enfantines rendus par les fillettes de l'Ecole Communale pro prement dite. Le choix des morceaux a été fait avec un rare dis cernement, el prouve de la part de M"le D'Haeseleiro un bon goût exquis. Bien de nos lecteurs seront de notre avis sans doute lorsque nous dirons que les cérémonies du genre de celle laquelle nous avons assisté doivent être le couronnement des leçons données pendant l'année et un moyen de montrer aux parents ce que valent ces leçons. Nous pouvons affirmer, sans crainte d'être contre dit, que cette épreuve a tourné tout l'honneur des institutrices de l'Ecole Lamotte. Elle nous a prouvé que dans nos écoles on ensei gne non seulement l'amour du travail, mais qu'on cherche aussi faire germer en eux, dès l'âge le plus tendre, des idées de fierté et de patriotisme sans lesquelles une nation ne peut être qu'esclave.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1