REVALENTA ARABICA Mais dès le lendemain matin, quelques cléricaux pur sang, tout feu tout flammes, se réunissent au K. K l'issue de la messe de 8 heures, St-Martin, et accouchent d'une idée lumineuse: jouer une farce aux libéraux d'Ypres en général et ces Messieurs de l'Hôtel-de-Ville en particu lier. Ils font la hâte autographier de petits billets invitant leurs amis politiques, et rien que ceux là, pavoiser leurs demeures et se rendre la gaie, G heures du soir, pour recevoir M. Bégercm. A midi, tous les pointus du parti, tous les hommes sûrs avaient arboré un drapeau. Voilà tout ie monde intrigué. On se demande s'il y a eu quelque part une élection cléricale dans quelque bourg tourri du Limbourg, ou si un grand vicaire quelconque de Monseigneur de Bruges doit venir installer un petit vicaire Ypres, ou procéder l'expplsion d'un peloton de petits- frères ou l'inauguration d'une école avec Dieu et le reste. On va chez les pointus. On leur demande de quoi il re tourne. Rien! Pas de réponse. Ce n'est que vers quatre heures que ceux-ci, obéissant sans doute au mot d'prdre, veulent bien faire connaître qu il s'agit de ménager une réception triomphale M, René Begeiem. Les naïfs s'étonnent, se récrient, prétendent que le susdit M. Begerem est en .ville, qu'ils l'ont vu, qu'il est inutile d'aller la gaie, etc., etc., et ils ne se doutent seulement pas que notre honorable concitoyen et ami a pris le train pour Comines, dans l'après-midi, et qu'il peutreven;r une seconde fois.... d'Anvers. Alors, mais alors seulement, les timides, les peureux, les négociants qui doivent vivre avec tout le monde comme on dit, se risquent aussi arborer un drapeau tricolore. Quant l'Administration communale, on a eu grand soin de ne pas la prévenir. Au Cercle corpmercial et industriel,dont M. Begerem fait partie et dont une députation nombreuse eût certes pris part la manifestation, on n'a pas écrit un traître mot. Et voilà pourquoi on n'a vu que des tôles de calotins dans le cortège. Et voilà pourquoi, au lieu d'entendre les Leleup, les Van Alleynnes, les hou part Oscar, les Gorrissen, les Brunfaut, et autres notabilités de la ville chanter les louanges du petit héros de la manifestation de Mardi, on n'a entendu que des centaines de gamins, chanter bruyamment cet air si connu: 0 Sophie, ik lieb maar een jong leven! tt voilà pourquoi le Journal d'Ypres peste contre cette chose honteuse entre toutes: l'abstention abso- lue de toift k inonde officiel. Voilà pourquoi la mu- sique des Pompiers ne s'est point fait entendre! Et voilà pourquoi le carillon est resté muet. Nous pourrions en dire bien d'autres ce sujet et nous appesantir longuement sur cette petite manoeuvre de nos maîtres, Mais quoi bon: leur tactique est d'ores et déjà percée jour et dans le public qui raisonne (il ne s agit pas des purs bien entendu),il n'y a personne qui ne dise en s parlant de ce nouveau truc dès calotins: c'est mesquin et c'est bète! Ce serait, pour aujourd'hui, le mot de la fin si nous ne tenions faire remarquer en outre, que le pître du Journal laisse percer un bout (mais un bout énorme) de ses oreilles d'àne en disant Ah! Messieurs nos édiles, les ouvriers se souviendront un jour de la façon dont vous comprenez vos devoirs de magistrats communaux et dont vous prenez cœur leurs plus chers intérêts. Votre abstention d'hier ne leur sortira pas de sitôt de la mémoire. Et nous nous chargeons de la leur rappeler en temps utile. Jésuite, va Concours général de l'enseignement moyen du premier degré. Dans notre dernier n°, nous annoncions les distinctions obtenues par les élèves Boedt, Armand, du collège commu nal, et Walleghem, Camille, de l'école moyenne de 1 Etat. Le Moniteur du 16 c', nous a fait connaître les derniers résultats et nous y voyons figurer deux nouveaux élèves du collège communal d'Ypres, MM. Collon,Auguste, et Justice, JeamLe premier obtient, dans la classe de rhétorique latine, le troisième prix au concoure en sciences naturelles, avec 80 points sur 100 le second obtient, dans la classe de poésie latine, la cinquième mention honorable au concours en composition française, avec 65 points sur 100. De pareils succès se passent de commentaire et ils prou vent que, sous le rapport de la valeur des études, le collège communal ne le cède en rien au ci-devant athénée royal. Le Jury, chargé d'apprécier les améliorations qui ont ap portées cette année aux tourailles ou séchoirs de houblon, s'est réuni cette semaine et a alloué les prix comme suit (12 concurrents). 1' prix 300 fr. parlagé entre le sieur Plaetevoet, de Proven, et le sieur Blanckaert, d'Oostvleteren. 2" prix 230 fr. part îgé entre le sieur Vandromme, Benoît, de Crombeke et le sieur Inion, Raimond, de Crombeke. 3* prix 150 fr. parlagé entre le sieur Geldot', de Poperinghe et le sieur Pannekoucke, de Voormezeele. Ces primes reviennent au propriétaire ou au fermier qui a fuit exécuter les travaux. Charles Brulsaei t, cultivateur àWalou. vient de recevoir, 1 Exposition universelle d Anvers, un diplôme et une mé daille d or pour ses houblons. Le môme Brutsaert a aussi reçu le premier prix, sur trente concurrents, dans le con coure d'animaux reproducteureavec un cochon et le troi sième prix avec son taureau. Pendant l'orage de Jeudi dernier, la foudre est tombée sur une maison inhabitée, sise Wervicq, appartenant aux enfants Liénaert, fièrcs-et sœurs. Le toit a été entièrement consumé. Les dégâts, couverts par la compagnie d'assurances - Sécuritus sont évalués 500 fr. 13 Septembre 1885. NOS ÉDILES SCRUPULEUX uliscrvalvurs de lu lui 1 Jusqu'à ce moment, le budget de la ville, de l'année 1 n'est pas encore affiché, alors que, d'après l'art. 48 de la loi communale, celui de iss<i aurait déjà dû l'être depuis le 10 DE CE MOIS Il en est de même de la comptabilité de l'exercice de 1884, qui n'a pas encore vu le jour Nous continuons également rester sans échevin et le corps des Pompiers, réduit sa plus simple expression, est toujours veuf de son chef. La position de M. Bakeroot. comme chef ad-intérim, de vient ainsi de plus en plus intolérable et même, disons le mot, de plus en plus ridicule. Le public, dans l'intérêt de sa sécurité, se préoccupe vi vement de cette nomination et, ne comprenant rien ce re tard sans fin, commence se demander QUELLES CAU SES MYSTERIEUSES peuvent empêcher la ville de compléter le cadre de ce corps et de lui donner définitive ment un chef. Ce n'est pas seulement Poperinghe qu'on s'intéresse cette question, mais, môme dans les environs, où M. Bake root est moins connu, on se demande comment il est possi ble qu'on ne donne pas une solution cette affaire. Nous le demandons également tous les jours et nous y perdons notre temps. L'adjudant Félix qui avait laissé passer la dernière pro cession et l'enterrement de M. le Doyen Debo, sans paraître la tète de ses 26 musiciens (plus la" batterie), a enfin quitté sa villégiature économique de Woluwe pour venir adorer le soleil levant, assister l'installation du R. M. Huis, nou veau Doyen de Poperinghe, et accepter le DINER offert cette occasion. L'avocat busé a saisi cette circonstance pour montrer une fois de plus aux artistes du K K.qu'il se f....t d'eux comme une carpe d'une pomme, et, au lieu de se placer en unifor me leur tète, il s'est pavané en habit, avec les matadors du cercle, la fin du cortège, ne faisant pas même semblant de voir ses victimes. Nous entretiendrons nos lecteurs dans un prochain n" des incidents qui ont fait tant de bruit dans Landerneau, lors de l'excursion des choristes du K. K. Heyst (SUITE). Dans notre correspondance du 6 Septembre dernier, nous avons promis de prouver que l'on pouvait avec un peu d'en tente et de bonne volonté, tout en ménageant les deniers publics même en s'en passant complètement—attirer du monde dans une ville et faire ainsi vivre le commerce. Nos lecteurs n'ont pas encorè oublié la grande foule qui, tant de la France que de la Belgique accourut, dans notre ville en 186S-1869 et 1870, pour voir les fêtes historiques, organisées par quelques philanthropes libéraux, et ils ont e icore présent la mémoire les grands bénéfices qui, cha que année,vinrent enrichir le commerçant, l'époque de la Sirtie des cortèges. Mais, si, cabarets et magasin firent ces jours une riche moisson, les pauvres, de leur côté, en profitèrent large ment. C'est ainsi que pendant cette courte période de trois ans, il leur fut distribué Vingt six mille pains. La ville cependànt ne contribua pas pour une obole dans les frais d'organisation de ces fêtes; et, quand en 1870, la commission directrice, espérant pouvoir rendre cette bonne œuvre permanente, s'adressa au Conseil Communal pour obtenir un petit subside, titre de protectorat, il lui fut ré pondu, dans une lettre du 11 Février 1870, n° 1000, par un non-possumus des plus laconiques. A la suite de ce refus, la Société de bienfaisance fut dis soute et, depuis, alors qu'à Bailleul, Hazebrouck et dans beaucoup d'autres villes, on voit l'époque du Carnaval affluer les étrangers Poperinghe il n'y a, sauf quelques infâmes masques, pas un chat dans les rues. Les mêmes résistances se tirent jour dans le Conseil Gom' raunal, quand les libéraux organisèrent des fêtes musi. a'.es et militaires. (Pour être continue). Tilt rendue «ans médecine, SA A 1LA1 UU& saBS purge, e, sanj fri„, par la délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant 1rs dysperpsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glairrs,vents, aigreurs,acidités, palpitations,pituites,nausée», renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyss. nterii*, coliques,phtaisie, toux,asthme, étouffent «mis, éluudisst-mrnls, oppression, congestious, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désor dres de la poitrine, gorge, haleine, voix,des bronches,vessie, foie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang, ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant, ou après certains plats compromettants, oignons, ail, etc.,ou boissons alcooliqurs, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous les accidrnlsde l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mine la duchesse de Castlestuart, le duc de Piiis- kow, Mme la marquise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer, etc., etc. N" 63,476: M le curé Compare!, de 18 ans de dysp-psie, de gasti a gie, de souff ar.ee de l'estomac, des nerfs,faiblesses et sueurs nocturnes. Cure N" 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Re*a- lenta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables 8>ufliaiicrs de vingt ans. J'avais des oppressions des plus t rribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvrment, ni mhabilier, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et uuit et des insomnies horribles. Contre tontes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué: la Revalenta m'en a sauve complètement. BoRHEL,née Carbonneltey,rue du Balai,11 CureN" 98,614: Depuis des années,je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie; tous ces.maux Oui disparu sous l'heureuse influence de votre divine Reva lenta. Léon Peyclet,instituteur,Eynanças (Haute-Vienne) N* 49,812 Mme Marie Joly, de cinquante ans de consti pation, indigestion, nervesilé, insomnies, asthme,loin frilus, spasmes, et nausées, N° 46,270: M. Roberls, d'une con somption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. N°49322 M. Baldwiu, de !'épu:°emenl le plus complet, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeumsse. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarihe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvic, d'une iritation pul monaire avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve irès-bien de votre Revalenta Doc teur G. Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N" 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant des années que la Revalenta donne une santé flo rissante aux bébés, et aux mères un lait riche et abondant. M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Re valenta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées le guérir de vomissements continuels. Egalement l'enfant de M. J. G: Montanay, 44, rue Condorcet, Paris, et le bébé de Mme Eliza Martinet Alby, rue du Tunnel, Valence et de milliers d'autres nourrissons. Cure No 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf. Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diar rhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure No 79,721: Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et délouffemenls. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecines. En boîtes. 1/4 kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; I kil., 7 fr.; 12 kil.70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée 1/2 livre, fr. 2-23; 1 livre, 4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon dé poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers.Du Barry Lie, limited. Agent général pour la Belgique M. Emile TIMMERHANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles| Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude. Becuwe, pharmacien. MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 19 Septembre 1885. NATURE QUANTITÉS Prix moyen POIDS M" DES GRAINS ET DENRÉES. TENDUES PAR DB CENT l'hecto KILOGRAMMES KILOGR. litre. 7,900 19 00 80 Seigle 3,800 15 37 73 1,500 16 50 44 100 18 00 80 Féveroles 000 00 00 00 Pommes de terre 6,000 6 00 13,200 273 00

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 3