Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Tribunaux. pas d'armée régulière proprement dite. Elle ne pos sède qu'une milice dont le contingent ptut s'évaluer environ 20,000 hommes. Bulgarie. La Bulgarie, principauté semi indé pendante, possède une armée régulière de 17,670 hommes, chiffre qui peut être porté, en temps de guerre, 52,000. La Bulgarie a le grand avantage de posséder des défenses naturelles et artificielles très-importantes le Danube au nord, les lialkanls au sud, la mer Noire l'est. Les forteresses les plus importantes sont celles de Varna, excellent port militaire Choumla, Roustchouck, Silistrie, ces quatre places forment le fameux quadrilatère bulgare, célè bre dans l'histoire des nombreuses guerres turco- russes, Loum Palanak, Sistova, Widdin, etc. Serbie. La Serbie, royaume indépendant, a une armée permanente de 18,000 hommes. En temps de guerre, celte armée peut s'élever 50,000 hommes. En outre, les réserves extrêmes peuvent être portées 215,000 hommes. Comme la Bulgarie, la Serbie est admirablement protégée par des frontières naturelles, la Save et le Danube au nord, les contreforts des Balkans au sud, la Drina l'ouest. Ces frontières sont appuyées par un grand nombre de places fortes Belgrade, Se- mendria, Chabatz, Aiexinat, Deligrad, Krujevatz, Ak-Palanka, etc. Monténégro. Le Monténégro, principauté indé pendante et peu près inaccessible, n'a pas d'armée régulière. En cas de guerre d'Orient, les Monténé grins ont pris aux Turcs les forteresses de Podgorit- za, d'Antivarie, de Nikie, et de Sputz, et les ont gardées. Grèce. La Grèce, royaume indépendant, a une armée permanente de 24,076 hommes, 16,136 fantassins, 4,877 cavaliers, 3,063 artilleurs. Les réserves s'élèvent 104,500 hommes. Sur la fron tière turque, la Grèce ne possède que des forteresses insignifiantes. Roumanie. La Roumanie, royaume indépen dant, une armée permanente de 20,000 hommes. Protégée du côté sud par la Danube, la Roumanie possède, en outre quelques forteresses importantes Giurgevo, Hirsova, Matchin, Toulcha. etc. Turquie. Réorganisée en 1880, l'armée turque comporte en temps de paix, un effectif de 140,000 hommes, lequel peut s'élever, en cas de guerre, 600,000, en comptant les contingents de l'Egypte et de l'Albanie. En résumé, les petits Etats qui, un moment donné, peuvent se tourner contre la Turquie, sans le secours d'une grande puissance, ont leur dispo sition six sept cents mille hommes. DEVIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Listes précédentes, fr. 47,364-47 Don de M. Pierre Debergh l'heureux gagnant du tableau de M F. Pauwels, 500-00 Total fr. 47,864-47 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,813-39 Reste en caisse, fr. 2.051-08 En rendant compte dans notre numéro de Mercredi de la fête du Denier des Ecoles, nous avons adressé nos plus sincères félicitations M. Pierre Debergh, l'heureux gagnant du magnifique tableau de M. Pauwels en ajou tant que la fortune avait eu la main heureuse. Ce serait bien mal connaître M. Debergh que de sup poser qu'il ait pu songer un instant profiter lui tout seul de cette bonne aubaine. En effet, M. Debergh a versé dès le lendemain de la fête, entre les mains de M. Henri Tbiebault, une somme de cinq cents francs en faveur de l'œuvre du Denier des Ecoles laiques d'Ypres. C'est là un cadeau vraiment royal qui vaudrait cer tainement M. Debergh la reconnaissance de tous les amis de l'enseignement laïque, si celle-ci ne lui était déjà acquise,grâce son dévouement sans bornes une œuvre qui est en quelque sorte devenue la sienne et pour laquelle il se dévoue avec une véritable abnégation et une.rare modestie. Nous réitérons nos plus chaleureuses félicitations M. Pierre Debergh et nous lui souhaitons de trouver des imitateurs. Depuis plusieurs jours, des ouvriers de la ville re muent le sol de l'ancien cimetière St-Martin. Dès que l'on aura amené destination la quantité voulue de terre végétale, ou transformera, parait il, cet ancien champ de repus en square. Fort bien Mais ls fabrique qui a toujours prétendu jusqu'ici être propriétaire du terrain en question inter vient-elle seulement dans la dépense Ou bien, s'incli- nant devant un récent arrêt de la Cour de cassation,qui attribue aux communes la propriété des anciens cime tières, a-t-elle abdiqué ses prétentions? That is the question Nous aimons croire que nos édiles ont tous leurs apaisements ce sujet; car il ne faudrait pas que la fabrique vienne revendiquer la propriété du terrain après que la ville aurait consacré quelques milliers de francs son embellissement. Sous bénéfice de cette observation, nous approuvons pleinement la résolution que vient de prendre l'édilité. Il 11'était que temps d'embellir les abords de l'église St-llartin dont la longue incurie de MM. les cléricaux avait fait un immense casse-cou. Nous appelons sur ce point la bienveillante attention des électeurs qui ne jugent les administrateurs et les hommes politiques que d'après leurs actes. L'idée de la construction du chemin de fer vicinal de Furnes Ypres fait tout doucement son chemin. Les campagnards eux-mêmes commencent y mor dre. Généralement ils se rendent compte des avantages considérables qu'ils retireront de l'exploitation de cette nouvelle voie de communication et des facilités qu'ils auront de se rendre aux différents marchés de la pro vince pour y vendre leurs produits. Seul, un bourgmestre, un homme intelligent celui-là, fait de l'opposition parce que, dit-il,... ses cabarets s'en ressentiront. Et puis, a-t-il ajouté, ce sera la mort des... diligences. Quel malheur L'est croire que ce malin bourgmestre est entrepre neur de transports par ces pataches préhistoriques. Le Journal d'Ypres rend compte dans son dernier numéro de l'ouverture d'une école libre dirigée par des instituteurs laïques, normalistes diplômés, remplaçant les petits frères disparus on ne sait pour quels motifs. Tout cela sans avoir dit ces chers immaculés le moindre petit mot d'adieu, sans leur avoir fait, au nom des nombreux élèves de l'école, au nom des parents, des amis, du clergé, de la population yproise toute en tière, la moindre protestation de sympathie, de recon naissance et de respectueux dévouement. Non, pas un mot, pas un traître mot. Pas même ces paroles consacrées et en usage dans toutes les familles chrétiennes: Dieu vous garde, mes enfants. Qu'est-ce que cela signifie Est-ce que Parole d'honneur, on le croirait moins. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 25 Septembre au 2 Octobre 1885. Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 4. Mariages Carreyn, Charles, horloger, et Degrave, Clémence, den tellière. Décès De Crop, Marie, religieuse, 64 ans, Place dn Palais de Justice. Comein, Marie, sans profession, 23 ans, céliba taire rue de Lille. 1 mu 1 Parait ce jour, dans toute la Belgique, le GlobB Illustré, journal illustré actualité. N° gratuit chez tous les libraires (2 frs. 1' trim.l. Le nommé Rosselle, Ludislas, âgé de 31 ans,demeurant Armentières, était occupé, le 28 Septembre dernier, dans l'après-midi, décharger un bateau de charbons qui se trouvait au Touquet, Warnêton. Son pied glissa, le mal heureux tomba dans la Lys, et s'y noya. Son cadavre n'a été retrouvé que dans la soirée Un accident, dû l'imprudence de la victime, a eu lieu Gits, le 29 Septembre, vers 9 heures du soir. Le nommé Beerlandt, Charles, âgé de 40 ans, employé la manœuvre dans la station de cette commune, a été tué par le train de marchandises. Une des roues lui avait passé sur la gorge. La mort a été instantanée. Mercredi soir, des personnes qui se trouvaient dans la station de Langemarck, l'arrivée du train venant d'Ypres, 6 h. 33 m., remarquèrent que des morceaux de chair étaient attachés aux roues de la machine On interpella le machiniste sur le point de savoir s'il n'avait pas ressenti de secousse. La réponse fut affirmative, et sur les indications fournies par celui-ci, on découvrit une distance d'un kilomètre de Boesinghe, le cadavre de Charles Liefooghe, domestique de ferme au dit lieu. Le spectacle était hideux voir. Le corps était littérale ment coupé en deux. La partie supérieure était restée entre les deux rails; tandis que les jambes avaient été jetées dans le fossé. Les entrailles étaient éparpillées sur la voie; le foie entr'autre se trouvait plusieurs pas du tronc. La mort de Liefooghe paraît devoir être attribuée un accident. Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue un grand journal illustré. On vient, en effet, de fonder, Bruxelles, un capital important, une société composée d'artistes,d'hommes de lettres, d'imprimeurs et de libraires. Celle-ci présente au public le premier numéro du Globe Illustré, grand journal hebdoinadai re en 8 pages de texte, avec quantité de gravures. L'administration a des correspondants artistiques dans les villes principales du pays et dans tous les Etats de l'Europe, afin de ne donner dans sa publication que: Actualités dans les gravures et Actualités dans le texte. Tenu soigneusement en dehors de tous les débats politi ques, le Globe Illustré, d'une moralité rigoureuse dans son texte comme dans ses gravures, est un journal illustré consacré la famille. Sa rédaction sera la hauteur des légitimes exigences de notre époque articles vivants, questions excitant l'intérêt général découvertes lointaines, colonisation, voyages, géographie, inventions, science mise la pôrtée de tous, agriculture, littérature, beaux-arts, romans, théâtres, nouvelles, modes, jeux d'esprit, etc., en un mot, une rédaction toujours jeune, pleine de vie et d'intérêt. Le Globe Illustré, dont l'exécution matérielle est remarquable, est une publication recommandable tous égards et au lieu de coûter ao francs par an, comme ses grands confrères illustrés des pays voisins, son abonnement annuel n'est fixé qu'à IO francs franco dans le pays. Nous croyons donner un bon conseil nos lecteurs en les engageant s'abonner, tout au moins titre d'essai, pour le premier trimestre (2 francs) afin déjuger par eux-mêmes, des qualités sérieuses de cette publication.Le N° 1 se distri bue gratuitoment chez tous les libraires du pays et l'admi nistration Bruxelles,sur demande par simple carte postale. Quatre affaires de mœurs ont été jugées successive ment Rennes. Dans la première, un instituteur de l'arrondissement de Saint-Halo avait répondre de l'accusation d'immo ralité dirigée contre lui par plusieurs de ses élèves. Il y a eu ceci de particulier darïis cette cause, c'est qu'au début de l'instruction, des amis avaient invité ce malheureux instituteur fuir on lui avait même pro posé de l'argent pour se réfugier l'étranger, s'il était coupable; il répondit en protestant de §on innocence et en déclarant qu'il irait devant les juges confondre ses accusateurs, ce qu'il a fait. Le jury, après quelques mi nutes de délibération, l'a acquitté. La foule a fait la sortie de l'audience, une ovation cet infortuné jeune homme, victime d'une odieuse cabale. Le lendemain, c'est le tour d'un instituteur congréga- niste, cette fois. L'abbé Garnier, professeur l'institu tion Saint-Vincent, Rennes, est accusé d'attentats la pudeur, commis sur plusieurs de ses élèves âgés de moins de treize ans. Il a jugé prudent de mettre la fron tière entre la justice et lui; on l'a condamné par contu mace vingt ans de travaux forcés. La même peine est prononcée, quelques instants après, contre un sieur Roger, vicaire Offendic, en fuite également et reconnu coupable du même genre de crime. La quatrième affaire du même genre est bien attris tante. M. G... de la H..., étudiant en droit, portant un des vieux noms de Bretagne, est accusé d'attentats la pudeur sur la personne d'enfants, dont il .visitait les familles en sa qualité de membre de la société de Saint-Vincent-de-Paul. L'affaire est jugée contradictoi- remeut. Adrien G... de la H... est condamné quatre aunées d'emprisonnement.

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2