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COMMERCE.
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que: ils n'étaient plus qu'une secte religieuse composée
en grande partie d'boinmes probes et actifs, qui éten
dirent au loin l'ihdustrie et le commerce français.
Quelles furent les causes de, la révocation? Pour nous
ces causes ne furent nullement politiques, mais unique
ment religieuses.
L'extermination de l'hérésie, toi était, depuis le
triomphe complet du christianisme, le but, le rêve de
ses apôtres. Dans une société façonnée par les jésuites
et sous le gouvernement absolu d'uu homme dissolu et
bigot, la tolérance ne pouvait être de longue durée.
Aussitôt que les plaies dont soutirait la France la
suite des guerres du siècle précédent se furent, grâce
surtout aux protestants, quelque peu guéries, le clergé
catholique se mit l'œuvre.
Quelle lecture navrante que celle des Edits et Décla
rations .arrêts et règlements du Conseil rendus au sujet des
réformés depuis 1662! Toutes les horreurs y sont léga
lement ordonnées. Qu'on lise les Remontrances que le
clergé adressait réguljèreinent au roi. après chaque
assemblée générale. C'est toujours la même requête:
Faites cesser l'approbre de l'épouse de J.-C.: apaisez
la violence de sa douleur; ce qui veut dire: Débar
rassez-nous bien vite des hérétiques Et chaque re
montrance dit expressément quels édits et quelles ri
gueurs nouvelles sont nécessaires. Le roi cède avec
complaisance, pour deux raisons. Le clergé pousse des
plaintessi vives! 11 est persécuté.Le clergé est toujours
persécuté quand il ne jouit pas d'exorbitants privilèges:
le droit commun pogr lui, c'est la persécution. Et. puis
le roi ne devait-il pas expier ses adultères et. ses cri
mes: il affermissait sa conscience en frappaDt plus fort
sur l'hérésie: D'un autre côté son immense orgueil
était blessé; Autour de lui tous pliaient, tous se cout-
baient. et en voici qui se tiennent debout, qui résistent.
Quelle est cette chose nouvelle, inquiétante: la fermeté
des opprimés, l'apparition de la conscience? Il fallait en
finir au plus tôt-
Aussi les édits se succèdent-ils avec rapidité: défense
des baptêmes et noces 167u les enfanLs déclarés illé
gitimes et arrachés leur famille, 1(581 sépulture
déshonorante. 1662 et 1009; défense d'être avocat, 1664;
greffier, 1670; notaire, 1684; expert, 1882; médecin,
1680; libraire, 1685; destruction des temples sous les
plus vains prétextes et loi sur les relaps, 1682. Nous
en passons et des plus violents. Si au moins on avait
pu recourir la justice Mais les garanties de justice
établies par Henri IV étaient enlevées! Si on avait pu
émigrer librement Mais la loi contre l'émigration était
rendue
Arriva enfin l'arrêt de 1685 qui fui le couronnement
de tous les édits antérieurs.et qui révoqua purement et
simplement l'édit de Nantes. L'arrêt était court démo
lition des temples encore debout; ordre aux pasteurs de
sortir du royaume baptême et éducation catholiques
de tous les enfants nés protestants; enfin les dernières
rigueurs contre ceux qui ne veulent pas se faire de la
religion du roi ceux qui, dans une maladie,'refu
seront les sacrements, seront, après leur mort, traînés
sur la claie
On assista alors un déchaînement inouï de toutes
les passions; on vit des faits si énormes, si odieux, des
actes de persécution si airoces, exécutés systématique
ment, qu'on se demande tout d'abord s'il n'v a pas dans
ces récits quelque exagération. Mais il faut bien se
rendre l'évidence: les récits des historiens de l'époque
sont si fidèles, les mémoires des victimes sont si naïfs,
si touchants, que l'on ne peut pas ne pas y ajouter foi.
Voyez cette deseription des Dragonnades du ministre
Claude qui inspirait, même ses adversaires, une
particulière estime
Parmi mille hurlements et mille blasphèmes les
dragons pendaient les gens, hommes et femmes, par
les cheveux, aux planchers des chambres ou aux
crochets des cheminées, et ils les faisaient fumer avec
des bottes de foin mouillé, jusqu'à ce qu'ils ne pou-
vaient plus. Il leur arrachaient les poils de la barbe
et les cheveux de la tête. Ils les dépouillaient nus et
après leur avoir fait mille indignités et mille infamies,
ils les lardaient d'épingles depuis le haut jusqu'en
bas.
Plutôt que d'apostasier les réformés préférèrent,
malgré tous les dangers que cette fuite présentait,
quitter le pays. Cet exode, renouvelé de celui des pro
testants belges vers la Hollande, ruina la France. On
évalue le nombre des émigrés deux cent mille! Et cas
émigrés étaient. une élue par l'inteiligence, par ia con
science et le travail, une élite au milieu des catholiques
et des protestants; c'étaient les'plus aisés, les plus vail
lants, les plus dignes, les plus laborieux, les meilleurs
Français de France selon l'expression de Michelet,
qui arrivèrent l'étranger.L'année,selon le témoignage
de Vauban, perdit ses soldats les plus intrépides, ses
officiers les plus instruits et leur tète ses deux plus
grands hommes de terre et de mer,Duquesne et Sàchom-
berg. Des savants tels que Claude, Jussieu et Denis
Papin quittèrent leur patrie. Le commerce et l'in
dustrie turent atteints, sinon ruinés, dans des propor
tions effrayantes en Touraine seule les 8000 métiers
d'étoffes de soie, tombèrent 1200; des 40000 ouvriers,
employés apprêter et fabriquer ia soie, ii n'eu
resta que 400O;au lieu de 2400 balles de soie, on n'en
consommait plus que 7 80<>. Chiffres fournis par M.
de Miromesnil, intendant de la généralité de Tours.
Mais ce qui est un sujet de réflexions bien graves,
c'est l'altitude de l'entourage de Louis XIV en face de
ses crimes. Que dire de Bbssuet chantant le Te Deum
pour les Dragonnades; d'Arnaud, de Fènelon et de
Fléchier les qualifiant - d'un peu violentes, mais nulle
ment injustes. Celle qui se présente tout d'abord
l'esprit, c'est que le clergé catholique qui fomenta et
glorifia la persécution, est seul cause de ralVuibdsse-
ment pQlitique, social et moral de la France cette
époque.
Les Etats protestants de l'Europe se liguèrent contre
Louis XIV et le vainquirent; do la révocation de l'Edit
de Nantes, date la décadence du règne du grand roi, et
l'effacement de la France dans les affaires européennes.
Le pays perdit la sécurité publique et le niveau moral
du peuple descendit: ce n'est, pas en vain qu'on étale le
mépris de tous les principes, cette «jacquerie militaire
des dragonnades, ces outrages la conscience, cette
violation de tous les droits.
- C'est sans doute une grande tristesse que la vue de
ces iniquités et de ces folies du pouvoir personnel
mais l'étude qu'on vient de lire a toutefois un côté
singulièrement fortifiant. Ces héros du devoir qui
sacrifient la vie pour sauver la conscience et rester
fidèles la vérité, voilà qui élève et agrandit l'âme.
Vitam impendere vero. On voit bien la vanité du pou-
voir absolu et la criminelle sottise de l'intolérance.
Nous estimons d'autant plus haut la liberté, elle
nous est d'autant plus chère, que nous savons de
quel prix elle a été payée et ce qu'elle a coûté de
sang et de larmes. L.
(D'après A. Viguié).
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par la délicieuse farine de santé DuBarry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
dysperpsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,
glaires,vents, aigri urs,acidités, pa Ipitations,pituites,nausées,
renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenlerie,
coliques,phthisir,toux,asthme, ouffe.menls, étourdissements,
oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie,
diabète, faiblesse, épuisement, anéinie, chlorose, tous dés<^
dres de la poitrine, gorge, haleine, voix,des bronches,vessie,
oie, retns, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang,
ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant.
Oïl après certain' plats compromettants, oignons, ail, etc.,ou
boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la
nourriture par excttllruee qui seule réussit h éviter tous les
accidrntsde l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de
Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mine la duchesse de Castiesluarl, le duc de Pius-
kow, Mme la marquise de B>éh»n, lord Sluart de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer, etc., etc.
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N* 63,47(5: M. le curé Compare!, de 18 ans de dyspepsie,
de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs,faiblesses
el sueurs nocturnes.
CureN* 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Reva-
lenta Du Ban y m'a guérie, l'âge de 61 an.», il'épouvantables
souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus
terribles, 'a ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni
m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et
nuit et des insomnies horribles. Contre tontes ces angoisses,
loin les remèdes avaient éeboué la Revalenta 111' n a sauvé
complètement. BonREL,née Carboiinelteypue du Balai,11.
Cure N° 98,614: Depuis des années,je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reius,
de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie; tous ces maux
ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Keva
Irnta. Léon Peyclet,instituteur,Eynanças (Haute-V'ieune)
N" 49,812 Mme Marie Joly, de cinquante ans de consti
pation, indigestion, nervesilé, insomnies, asthme,tous flatus,
spasmes, et nausées, N° 46,270: M. Roberls, d'une con
somption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation
et surdité de 25 années.
N® 49522 M. Baldwin, de l'épuisement le plus complet,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de
jeunesse.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre,
perte d'appétit, catarrhe, bronchite.
La L muie de M. ternaire de Volvic, d'une irhalion pul
monaire avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Doc
teur G. Proll, médi-cin, 8. rue Paradis, Nice.
'N" 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé
pendant des années que la Reyalenta donne une santé flo
rissante aux bébés, et aux mères un lait riche et abondant.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Re
valenta après que toutes les ressources médicales avaient été
épuisées le guérir de vomissements continuels. Egalement
l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Gondorcet, Paris,
et le bébé de Mme Eliza Martinet Alby, rue du Tunnel,
Valence et de milliers d'autres nourrissons.
Cure No 7o,124: M. et Mme Léger, 428, rue Oberkantpf,
Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diar
rhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant
46ans, Cure No 79,721 Mme Chauvet Pizzala, anémie,
d'épuisement et d'élouffements.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer,
elle économise encore 50 fois son prix en médecines. En
boîtes. 1/4 kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; f kil., 7 fr.; 12
kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et
7 fr. La Revalenta chocolatée 1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,
4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco.
Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers. Du
Barry Cie, limited. Agent général pour la Belgique.
M. Emile TIMMERflANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt
YPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe, pharmacien.
M00RSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.
Marché d'Vpres.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
31 Octobre 1885.
NATDRE
des
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
▼RNmTRft
kil or.RtMMPs
Prix moyea
PAR
CENT
KILOfilt.
POIDS N
DE
l'hccto-
litr..
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Beurre
30,000
1,800
200
400
100
9,000
11.463
19 00
13 50
17 00
20 00
21 50
5 50
285 00
80
73
44
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