Les décorations. Vive le Roi POPERINGHE, Nouvelles locales. Nouvelles diverses. rend pas, c'est parce que la commune ne veut pas donner 1 ou 2 mille francs pour son école, dirigée par des religieuses, dont il n'y a aucune qui soit diplômés. X. Le Moniteur de Mardi a parlé et, aux sons de sa voix suave, nombre de boutonnières ont rougi de plaisir. Impossible de faire une énumération, quelque succincte qu'elle soit, des favorisés; la liste n'occupe pas moins de cinq colonnes du journal officiel sauf trois, toutes les lettres de l'alphabet sont représen tées; la palme revient, toutefois, la lettre D, qui, elle seule, compte quarante-quatre nominations. Il est question, en haut lieu, de prendre, la pre mière occasion, la liste de la population et de pro céder un crucifiement en masse pour abattre la besogne d'un seul coup et en finir une fois pour tou tes. Une fois cette opération achevée, les nouveaux- nés du sexe masculin seraient portés sur une liste part et décorés le jour de leur majorité. Attendons, toutefois, que le Journal de Bruxelles confirme ces derniers renseignements. oici bientôt le jour de célébrer sa fête m nscris au livre d'or son nom, sage Clio enez tresser des fleurs pour couronner sa tête, N nfants de la Belgique et peuples du Congo. t* Union fait la force! Amenez la province; M ntonnez vos concerts; sonnez vos carillons. P apides cavaliers, superbes bataillons, uvriers ou bourgeois, nègres ou négrillons m 1 faut se réjouir en l'honneur d'un bon prince t* ui seul guide nos pas quand la nue enflammée M< claie sur le monde et le remplit d'effroi O bservant la justice, il se montre un grand Roi •a atiente est sob âme et non point alarmée O ublions nos discords.Pour lui formons des vœux. t* a vertu ne devrait jamais être opprimée... O emandons au Seigneur que le Roi soit heureux. JEAN MOLS, Officier pensionné. Ypres, le 5 Novembre 1885. 5 Novembre 1885. (Suite). Nous avons parlé dans notre correspondance de Dimanche, du récent emprunt de 140,000 fr., qui, en guise d'étrennes, fit monter, au mois de Décem bre dernier, nos centimes additionnels au chiffre de 1 FRANC 15 centimes, aujourd'hui nous croyons être agréable i nos lecteurs en leur faisant connaî tre de quelle manière nos habiles financiers sont parvenus se procurer cette énorme somme! Ils s'adressèrent d'abord au Crédit Communal. Mais celui-ci, au courant du déplorable état des fi nances poperingboises, les envoya promener en leur signifiant qu'il ne prêtait plus de fonds qu'aux villes qui lui inspiraient de la confiance ou qui avaient des garanties offrir. Après cette mésaventure, les délégués Van Com- pernoliens, honteux et confus de leur humiliante déception, se rendirent aussitôt au K. K. où MM. Vanderheyde, Vandenberghe et autres Relsins leur conseillèrent d'avoir recours la caisse des hospices. Muins soucieuse do la sauf-garde des biens dont la gestion lui est confiée, cette administration, compo sée de quelques hommes du calibre de Félix, s'est empressée d'ouvrir toute large la porte du coffre- fort dans lequel se trouvait enfermé la réserve de la fortune de la veuve et de l'orphelin et, sans jamais songer demander des garanties, elle leur a naïve ment versé les 140,000 francs que le crédit commu nal avait refusé, et pour cause, de donner dans les mêmes conditions!! m Convenez, lecteurs, que si l'AVOCAT BUSÉ eut possédé les moindres notions du droit administratif, il se serait empressé de faire comprendre ses col lègues que ce qu'ils faisaient, était contraire la loi. Mais pour ces individus qu'importe la loi, ils s'en fcomme de Colin-Tampon, l'exemple de MM. Rickewaert, Henri, et l'aspirant échevin René Devos qui, malgré les prescriptions formelles de la loi communale, continuent scandaleusement cu muler les FONCTIONS, GRASSEMENT PAYÉES, de vérificateurs du houblon avec celles de conseiller communal. Voilà, comment la ville de Poperinghe est parve nue se procurer,sans garantie, les 140,000 francs que nos maîtres sont occupés manger tranquille ment la barbe de M. Decorte, qui fit tant de dupes lors de la dernière lutte électorale, en pro mettant la construction immédiate de la route de Woesten. Aussi il y a dans ces parages des grince ments de dents et M. le conseiller en mourra de rage. Poperinghe, 5 Novembre 1885. Enfin il nous sera permis de jeter un coup d'oeil indiscret sur le compte dé 1883!! Nous userons de notre droit et nous nous propo sons d'entretenir prochainement nos lecteurs de ce fameux document, qui déjà eut du voir le jour depuis l'année passée. Maintenant que le commandant des pompiers et son étal-major sont nommés, quand nous verrons- nous dottés d'un échevin m Du BUSÉ, il ne peut plus être question, car si l'on a compris qu'il était impossible, après toutes ces frasques de le placer, non seulement la tête des pompiers, mais même de la musique du K. K., on doit être encore plus convaincu que ce serait un comble que de l'appeler dans le collège en qualité de lr échevin, chargé, en l'absence de M. le bourg mestre, DE LA POLICE DE CETTE VILLE. Ne parlons donc plus de ce dégommé, voyons les autres candidats. Nous avons dit un jour que MDegryze-Schalogne était désigné occuper ces fonctions et nous avons exposé tous les titres qui le recommandait au choix du Gouvernement, mais il parait qu'il est trop indé pendant et le clergé ne veut que des esclaves. On prétend que cela vient directement du K. K. que la candidature de M. RENÉ DEVOS a toutes les chances de l'emporter et qu'il sera choisi entre les... purs. Quant M. le dT Vanderheyde, c'est un de ceux qui ne voudraient pas de la place d'échevin, tout comme... M. Félix Van Merrisn'a pas voulu être commandant des pompiers! Comme les deux se valent qu'ils se consolent entre eux*. Peu nous importe. M. le Gouverneur de la province porte la con naissance des Chambres de commerce et des fabri cants de cette ville que M. le Ministre des affaires étrangères a chargé notre consul général aux Indes néerlandaises de faire une tournée d'exploration dans les centres industriels et commerçants de la Belgique. Celle excursion a pour but de mettre M. Charher en rapport avec nos principaux exportateurs et de lui fournir les moyens de recueillir tous les ren seignements qui pourront contribuer au succès de la mission qu'il est appelé remplir. Les industriels désireux de recevoir la visité de M. Charlier, sont priés d'en donner avis l'Admi nistration communale qui devra en informer M. le Gouverneur endéans la huitaine. (Communique). ÉTAT-CIVIL D'Y PRES, du 30 Octobre au 6 Novembre 1885. Naissances Sexe masculin, 4 id. féminin, 5. Mariages Duprez, Emile, compositeur, et Viaene, Marie, tailleuse, Martain, Auguste, sans profession, et Vandenberghe, Marie, tailleuse. Décès Decart, Marie, sans profession, 81 ans, épouse de Fran çois Duflou, rue de Menin. Devos, Polydore, jardinier 53 ans, époux de Hortence Caillou, rde de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0: id. féminin 1 SOCIÉTÉ DE GARDES CIVIQUES D'YPRES. Tir du Dimanche 1 Novembre 1885. Haut total. Ligy, Albert, 25 25 20 20 25 115 Dumon, Auguste, 25 25 25 15 25 110 Swekels, Léon, 20 20 20 20 25 105 Podevyn, Auguste, 25 15 20 20 25 105 Fraipont, Maurice, 20 25 20 20 20 105 Vermeulen, Henri, 20 20 20 25 23 105 Moniteur Belge des valeurs lots, Si numéros, 2 fr. par an, voir l'annonce. Le Globe Illustré, voir aux annonces. Des expériences faites d'abord Bruxelles et renou velées depuis dans tous les pays, Ont prouvé que le goudron a une action remarquable sur les malades atteints de phtisie, de bronchite ou d'asthme. Deux ou trois capsules préparées par M. Guyot, pharmacien, 19, rue Jacob, Paris, prises au moment des repas, suffisent pour guérir en peu de temps le rhume le plus opiniâtre ou la bronchite. Chez les asthmati ques, surtout lorsque surviennent de violentes quintes de toux, les Capsules Guyot amènent un soulagement rapide. Chaque flacon du prix de 2 fr. 50 renferme 60 capsules blanches sans aucune saveur, la signature E. Guyot est écrite sur chacune d'elles. Un vol qui dénote une audace inouïe a été commis Lundi au préjudice de Mlle Janssens, institutrice commu nale. Mlle Janssens, qui habite un appartement au premier étage, rue du Moniteur, 24, était sortie vers 2 heures. En rentrant vers 5 heures, elle s'aperçut que la porte d'entrée de son appartement était ouverte, tandis qu'elle était cer taine de l'avoir fermée avant son départ. En son absence, on s'était introduit chez elle et on avait volé: 2 obligations de l'emprunt d Anvers portant les numé ros 65508 et 6o509; 4 obligations de l'emprunt de Bru xelles 1874; 1 médaillon en or. orné d'un rubis au centre, et d'une croix formée de perles fines; un bracelet de corail, un bracelet en argent; une bagne en or garnie d'un brillant. Ces bijoux et valeurs étaient enfermés dans un coffrét De ftlus, le voleur avait enlevé deux paires de draps de lit, du inge et quantité de vêtements. Tous les meubles avaient été crochetés avec beaucoup d'adresse.

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2