Les décorations. Aux agriculteurs belges. La crise agricole. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. SANTÉ A TOUS r,nd"e sans ™dTe REVALENTA ARABICA Il y n m ce moment au ministère de l'intérieur,un stock considérable de demandes de croix civiques et de croix de l'ordre de Léopold. Malheureusement pour ces aspirants, le crédit affecté l'achat des bijoux est depuis longtemps dépassé, et M. Beernaerl, qui n'a pas encore décoré tous ses amis politiques, songe, avant tout,trouver le biais qui lui permettra de les crucifier. Il en résulte que des nominations et promotions dans l'ordre, qui eussent dfi êtré faites depuis long temps, ne paraîtront pas de sitôt au Moniteur. Les trafiquants de politique avant tout; puis viendront les autres quémandeurs puis seulement les fonctionnaires. Ces dernières décorations étant les plus justes et les plus méritées, le ministère compte obtenir plus facilement un nouveau crédit pour l'achat de ces bijoux. Comme machiavélisme, d'est assez réussi. Nouvelle preuve de la bienveillance de nos maî tres pour l'agriculture nationale, de l'ardent in térêt qu'ils portent nos cultivateurs. On lit dans le Bulletin du Commerce 14 Novembre. A midi, au bureau de l'inten dance, rue Sandcrus, 102, Anvers. Adjudication publique de: 1.000,000 de kilogrammes froment indigène, 1.000,000 de kilogrammes de froment d'Amérique et 500,000 kilogrammes de froment de Californie. Le cahier des charges est voir tous les jours non fériés, au bureau précité, de 8 heures midi. Ainsi donc, sur deux millions et demi de kilos de froment, le gouvernement en achètera un million et demi l'étranger. C'est, si nous ne nous trompons, la seconde fois en qutlques mois que ce fait se présente.| Voilà comment le ministère clérical protège notre agriculture contre la concurrence étrangère. Où sont les belles promesses de juin 1884 qu'on ne va pas manquer de renouveler en Juin 1886? La situation de l'agriculture n'est pas meilleure dans l'arrondissement de Waremme que dans le nô tre, s'il faut en juger par des renseignements reçus de ce district Si, dans les villes, écrit-on, le commerce et l'industrie sont en souffrance, ici l'agriculture est bien malade. Envahie par les grains étrangers, blo quée par des traités vraiment frustratoires, elle subit une crise qui fera faire bien des culbutes et ne se relèvera pas d'ici longtemps, si l'en ne parvient y mettre bon ordre. Voici, d'après les derniers marchés, un aperçu peu satisfaisant de la situation commerciale actuelle: Le seigle et le froment ont donné un rendement moyen; le froment surtout, malgré les engrais quj ne lui ont guère profilé celte année, donnera diffici lement un sac la verge, c'est-à-dire pour 4 ares 36 centiares, le sac vaut aujourd'hui vingt francs. Les frais généraux, si l'on se place au point de vue du locataire, absorbant ce prix le bénéfice est nul. La betterave, cause de la forte sécheresse de l'été, n'a pu effectuer sa croissance et une partie de la semence a été perdue, les pluies de Septembre, venues trop tard, ont nui considérablement sa richesse sacharine. Les 1,000 kilog. se vendent la fabrique vingt deux francs; l'hectare produira envi ron 30,000 kileg. soit six cents francs, dont il faut réduire près de cinq cents francs pour location de terre, engrais, semences, frais de semailles, de net toyage, de récolle, du charriage et les pour cent que l'on retient la fabrique. Le bétail gras, la richesse et le soutien du fermier en ces dernières années, a beaucoup dimi nué de valeur une bêle maigre achetée avant l'été sur le pied de 50 60 centimes le kilog., ne vaut pas plus maintenant pour la boucherie, après plus de quatre mois d'engraissement. On a vendu sur pied, le kilog. 1 fr. et 1-25; aujourd'hui, on donne 60 70 centimes. Ce sont vos bouchers qui doivent rire: il vous vendent 2-20 le kilog. de viande, et leur bénéfice est au moins de 50 centimes au kilog. La pomme de terre qui, dans le temps, servait payer presque tous les fermages, se vend fr. 3-75. 4 fr. les 100 kilog. Les foins et les trèfles ont été rares, et le regain, nul. Les fruits, tels que pommes et poires, en grande abondance cette année, sont venus nous offrir une légère compensation; les marchands en don naient 4 fr. les 100 kilog. Les autres denrées sur nos marchés ont subi une fluctuation analogue. Ajoutez ce tableau la forte dépréciation des immeubles et vous aurez une idée de l'avenir peu brillant qui nous est réservé, s'il ne survient pas de changement cet état de choses. Nos sauveurs de l'agriculture nous avaient pro mis mieux que cela Allez donc vous fier ces sauveurs là Util I CR DES il O L ES LAÏQUES. Listes précédentes; fr. 48,069-07 Le gendarme au Salon, 1-85 Un accroc au billard du Sultan, 5-00 Quête après l'accroc, 1-90 La répliqué du Hollandais, coucernaut l'affaire de l'entonnoir,par A. D., 0-45 Un Yprois battu par un Liégeois, au piquet, t-20 Total fr. 48,079-47 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 46,858 -29 Reste en caisse, fr. 1,221-18 SOCIÉTÉ DE GARDES CIVIQUES D'YPRES. Tir du Dimanche 8 Novembre J885. (faut total. On se rappelle le succès mérité qu'obtinrent l'an der nier dans le public, les fêtes et surtout les conférences organisées par la section Yproise duWitlems-Fonds,et qui ont placé cette institution parmi les plus démocra tiques et les plus utiles de notre ville. La Commission directrice n'entend pas en rester là. Sûre désormais de la sympathie de la population que certains esprits timides et ennemis de toute innovation avaient cherché prévenir contre elle, elle a décidé de donner cet hiver une nouvelle série de fêtes qui n'offri ront pas moins d'attrait que celles de l'hiver dernier. La première aura lieu aujourd'hui, 3 h., VAigle éCOr. Le programme en est des plus alléchants. Il comprend notamment deux morceaux pour flûte, exécuter par M. Van Eislande, l'habile Directeur de la Philharmonie de Poperinghe, le Lied van het Wil- lems-Fonds (poésie d'Antheunis), des chansonnettes par Ch. Deweerdt, etc., etc. M. Sabbe, un des meilleurs amis du Journal d'Ypres. est l'orateur choisi pour donuer la première conférence* Il a pris pour sujet Due gedenkdagen uit de Ge- schiedenis van \laander«.n. A) Ieperen Tuyn lag. B) Slag van Wesl-Roosebeke. (J.) Btleg van Àntwerpen. a Les portes s'ouvrent 2 1/2 h. Avis aux gens qui tiennent être bien placés. Ligv, Albert, Bogaert, Alphonse, Ghelders, Constant, Ligy. Félix, Vrndenia liere, Louis, Froidure, Robert, Joos, Alphonse, 25 25 20 25 25 20 20 25 25 20 20 20 25 20 20 20 15 25 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 25 15 25 20 15 120 110 100 100 100 MO 100 ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 6 au 13 Novembre 1885. Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 3. Mariages Moerman, Henri, professeur de musique, et Duflou, Louise, sans profession. Décès Joos, Julien, couvreur en ardoises, 37 ans, époux de Ma rie Therry, ruedes Boudeurs. De Bakker, Marie, sans profession, 25 ans, célibataire, rue de Wenninck. Cail liez, Marie, 18 ans, célibataire, rue du Nouveau Marché au Bois. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0; id. féminin! Moniteur Belge des valeurs lots, 52 numéros, 2 fr. par an, voir l'annonce. Le Globe Illustré, voir aux annonces. Nous apprenons que la ville d Ostende vient de con tracter avec la Maison Maurice Bernard et C'*, agents de change Bruxelles, son emprunt de 1,500,000 fr. La science modifie ses méthodes dans l'art de soigner les malades comme elle perfectionne les médicaments qui leur sont destinés. Actuellement, le goudron, produit natu rel, très actif dans les catarrhes des bronches, les rhums anciens, la phtisie; salutaire également dans les affections de la peau, par son action dépurative sur le sang, est très employé sous forme de capsules préparées par M. Guyot, pharmacien, 19, rue Jacobs, Paris. Les Goudrons, renfer mé dans les capsules Guyot est enrobé dans une couche de gomme blanche très soluble, il agit aussitôt qu'il est en contact avec la muquese de l'estomac. La signature E. Guyot a été apposée sur chaque capsule blanche, comme garantie de la bonne préparation du pro duit. Il suffit d'avaler deux ou trois capsules chaque re repas. Prix du flacon 2 fr. 50. sans purges et sans frais, par la délicirtise farine de santé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, rn guérissant les dysperpsiesmauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,rrnls, aigri urs,acidités, palpitatiuns,pituites,nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques,phthisir,toux,asthme, éouffemeiits, étourdisse nient.» oppression, congestious, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désor dres de la poitrine, gorge, haleinr, voix,des bronches,vessie, oie, rems, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang, ainsi que toute il ritation et toute odeur fiévri use rn se levant, ou après certains plats compromettants, oignons, ail, etc.,ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriturr par excellrnee qui seule réussit h éviter tous les accidenlsde l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Sa SaintMé feu le Papa Pie IX, de Mine la duchesse de Castlestuart, le duc de Plus- kow, Mme la marquise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. lé docteur-professeur Wurzer, etc., etc. N" 63,470: M. le curé Compare!, de 18 aus de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs,faiblesses et sueurs nocturnes. CureN* 99,625. Avignon, 18 Aviil 1876. La Rova- lenta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, 5 ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre tontes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué: la Itevaleuta m'en a sauvé complètement. - Bonnet.,née Carbonnetley,rue du Balai, 14. Cure N° 98,614: Depuis des annéesje souffrait de manque

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 2