Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
SANTÉ A TOUS Ittl.;
REVA LENT A ARABICA
Ce raisonnement a paru l'Ami de l'Ordre assez
inconvenant pour qu'il se permit d'en faire l'obser
vation, fort mielleuse il est vrai.
Nous ne savons, a dit l'organe de l'évêque de
Namur, s'il est permis de dire que tel ou tel journal
sont les organes de Léon XIII, et encore moins que
Léon XIII est contre M. de Mun et le parti catholi
que... Ces choses-là paraîtront peut-être peu respec
tueuses, aventureuses, inexactes.
Tout édulcorée qu'elle fût, l'insinuation provoqua
une réplique dont la feuille épiscopale digérera diffi
cilement l'insultante arrogance. Elle figure dans une
nouvelle lettre que le Journal de Bruxelles publie
avant-hier.
Quand j'affirme un fait, y est il dit, c'est que j'ai
pris la peine de m'en assurer, et je n'ai pas besoin
de dire quelles sources je me suis renseigné pour
qu'on ajoute foi mon affirmation. Je sais ce que je
dis et je ne dis que ce que je sais.
Le coup portera.
Revenant M. de Mnn, le correspondant l'accuse
nettement, quoiqu'en forme d'interrogation, de s'être
laissé guider dans son entreprise par d'autres inté
rêts que ceufc de la religion
La main sur la conscience, dit il, pourraient-ils
dire (M. de Mun et l'Universqu'il n'y ait pas, au
fond de leur entreprise, un sentiment étranger la
religion et les rejetant dans la religion,les y rejetant
jusqu'à l'imprudence; pourraient-ils dire qu'il n'y
ait pas, au fond de leur entreprise, un sentiment de
mécontentement monarchique, que le parti monar
chiste, puisque tous deux reconnaissent les droits du
comte de Paris, ne leur a pas donné les satisfactions
politiques ou personnelles qu'ils espéraient, et que
c'est là la cause déterminante de la dite entreprise
Ce n'est pas flatteur, on en conviendra. Du reste,
le correspondant parisien ne lient,quoi qu'il en dise,
M. de Mun qu'en très médiocre estime. C'est un ora
teur, dîl-il, d'une éloquence inconsiestée, mais
monocorde. Il jouit, en dehors de la France, d'une
grande réputation d'orateur, de réformateur,d'hom
me d'Etat, parce que les catholiques ont le mérite de
soutenir les leurs et ont partout répandu sa renom
mée. Mais en France, où on le voit de plus près, il
y a longtemps que M. de Mun est ramené son élo
quence spéciale.
C'est un ténor fourvoyé sur le terrain de l'op
position conservatrice, et quand on ne se sent pas
l ien sur ce terrain, on cherche instinctivement en
sortir, sans bien se rendre compte des inconvénients
que cela peut entraîner pour ceux dont on n'a pas
l'intention de se séparer.
Voilà comment est jugé dans un journal catholi
que par un journaliste appartenant, dit-on, au haut
clergé de Paris, le Pierre l'Hermite du parti ca
tholique en France.
THÉÂTRE.
Décidément, si nous n'avons pas cette année la
troupe de Bruges, nous ne perdrons pas au change.
Après la représentation des œuvres de Molière,
par Talbot, qui a fait courir toute la ville notre
salle de Spectacle, voici qu'on annonce pour Diman
che prochain, 22 Novembre, un spectacle composé
de Les Femmes qui pleurent comédie en un acte
de Sirandin et Lambert Thiboust, et Le Père de
la Débutante la désopilante comédie en 4 actes de
Bayard.
Cette représentation sera donnée par une troupe
d'ixcellents artistes sous la direction de M. Noël
Martin.
Voici en quels termes la Gazette de Charleroi
rend compte d'une représentation du Père de la
Déhutnnte l'Eden de celte ville
Hier, celait la troupe de Molière de Bruxelles,
avec M. Noël Martin comme étoile, qui s'était em
parée de la scène et qui la remplissait certes fort
bien.
On jouait le Pèi'e de la débutante, une vieiller e
éternellement jeune (la première représentation date
de 1835, aux Variétés) une étude fouillée et finement
ciselée de l'envers du théâtre, une analyse, où l'a
mertume est déguisée sous la verve comique, des
petites et des grandes misères de la vie d'artiste, ou
plutôt soyons exact de la vie de cabotin.
Le père de la débutante, c'est M. Noël Martin;
lui seul et c'est assez; il tient 'toute la scène, il en
déborde même pour aller blouser les limballes dans
l'orchestre. La pièce a été faite pour lui, pour lui
seul, et tout le reste n'est qu'accessoire.
11 faut un maître pour tenir un pareil rôle. M.
Noël Martin est bien ce maître-là; nous ayons rare
ment vu brûler une pièce avec tant de rondeur et de
diable au corps. C'est un comique, mais un comique
fin, distingué, naturel, tirant tous ses effets non
pas d'une grimace plus ou moins réussie ou d'une
intonation plus ou moins burlesque, mais de l'étude
consciencieuse de la situation dont la vis comica
suffit pour enlever la salle.
Ce pauvre Gaspard, celte épave des grands
théâtres de Carpentras et de Brives-la-Gaillarde, se
tourmente-t-il assez pour faire débuter sa fille
déploie-t-il assez de ressources et de génie pour
forcer toutes les portes et pour lancer l'enfant
Je vous la donne pour 600 francs, disait-il
avant la bataille; puis quand la victoire est rempor
tée de haute lutte, la force du poignet, c'est 10,000
francs qu'il lui faut et... des feux
Décidément il n'y a rien de nouveau sous le
soleil et MLudovic Halévy n'a pas précisément
inventé le Ivpe de madame Cardinal.
Après le Père de la Débutante, nous aurons vers
la mi-Décembre, les Petits Mousquetaires, par une
troupe d'artistes parisiens (dont Mme Saignard) sous
la direction de M. Saint-Omer.
C'est celte même troupe qui nous a donné l'an
dernier la Cosaque.
Mme Saignard jouera le rôle de d'Artagnan.
Dès lors le succès n'est pas douteux.
Voilà donc du pain sur la planche en attendant.
Au moment de mettre sous presse, nous appre
nons que' M. Talbol et ses camarades qui poursui
vent en ce moment leur tournée en Belgique et en
Hollande, sont disposés revenir Ypres pour y
donner une seconde représentation des œuvres de
Molière.
Ils offrent de jouer Georges Dandin et le Dépit
amoureux ou le Bourgeois gentilhomme. Le Médecin
malgré lui et le premier acte de Misanthrope.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant.
Ce serait pour les premiers jours de Décembre.
SOCIÉTÉ DES CHŒURS.
La soirée tabagie de Mercrédi dernier a réuni beau
coup de monde en la salle de l'Aigle. Il est vrai que
cette soirée ne manquait pas d'intérêt.
La section de symphonie, dirigée pour la première
fois par M. Goetinck, nous a régalés de quelques mor
ceaux de choix: L'ouverture Le Cheval de Bronze
la Chanson de Rigodon vieille danse délicieuse
une Berceuse et une Sérénade de Neufcour, char
mantes l'une et l'autre,'et enfin la valse Baden-Ba
den. L'interprétation a été excellente; l'exécution
irréprochable. Justesse, ensemble et observation rigou
reuse des nuances rien n'y manquait. M. Goetinck s'est
montré directeur habile; il a révélé un tempérament
d'artiste Son début a été un succès réel, l'ovation dont
il a été l'objet l'a prouvé a l'évidence.
M. E. Coffyn est doué d'une voix puissante et sym
pathique qu'il manie en artiste. Le Lac et laCavatine de
Robert Bruce lui ont valu des applaudissements cha
leureux, bien mérités.
La note gaie a été fournie par M. Dekemper. Ce maî
tre en l'art de faire rire nous est revenu avec un réper
toire tout nouveau. Inutile de dire qu'on a ri, applaudi
et bissé.
En somme excellente soirée, d'un bon augure pour
l'av. n r.
Cercle artistique et littéraire.
Le Cercle artistique et littéraire a inauguré la
série de ses soirées d'hiver par une conférence don
née par M. J. Ducorney, le Sarredi 14 Novembre,
8 h. 3/4 du soir, le conférencier a choisi pour sujet:
Les armées permanentes.
Voici la distribution complète des conférences qui
seront données pendant la saison d'hiver.
14 Novembre, M. J. Ducorney,
28 M. A. Lagrange,
12 Décembre, M. Wittebroodl,
26 M. J. Kilsdonk,
9 Janvier, M. D. Rondelle,
23 M.
6 Février, M. T. Ceriez.
20 M. 0. Poupart,
6 Mars, M. E. Van Alleynnes
20 M. H. Thibault,
3 Avril, M. A. Bôlim,
1 "i M. Wydooghe.
MADONE DE RED E N S.
Touchée de la courtoise attention du maître français, c'est
avec un élan patriotique que la Belgique accueille Mario-
ne de Rtttteii», la nouvelle valse, le grand succès de
«Iules Klein.
Jamais, en effet, le maître français n'a été mieux inspire,
pas même dans ses plus jolies valses: Vierge de Raphaël
Parfums Capiteux, Nuage de Dentelle, Diamant du Cœur
Lèvres de feu, Patte de Velours, Au Pays Bleu, Larmes de
Crocodile, Neige et Volcan ou Pazza d'Amore.
Nos salons s'animent donc cet hiver aux sons harmonieux
de la Madone de Rubens, des polkas Cœur d'Arti
chaut, Peau de Satin, Coup de Canif, de la mazurka Radis
Roses et de Royal-Caprice, gavotte Louis XV.
Quant Fraises au Champagne, ce gracieux chef-d'œu
vre vient de paraître admirablement transcrit pourVIolon
et Piano par Ad. Herman, ainsi que pour Flûte et
Piano, par le même (3 fr. chaque).
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faisaient aucun effet. Inclus 2 fr. 50en timbres.
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Ci-joint 2 fr. 50 pour l'envoi d'un flacon de Capsules
Guyot, c'est un excellent remède. Le premier flacon m'a
presque entièrement guéri de mes terriblés oppressions et
mes pituites sont passées. Je vous serai reconnaissant toute
ma vie. - Laibach.
Je considère comme un devoir de vous communiquer,
en vous priant de les faire publier, les faits suivants J'ai
souffert pendant de longues années d'une toux accompagné4
d'asthme qui ne me permettait pas de marcher l'appétit
était nul, ainsi que le sommeil. Tout cela a disparu gra
duellement en prenant chaque jour, aux repas, trois Capsu
les Guyot. Actuellement je puis courir sans difficulté.
Klyntzy.
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