J\° 1,140. Dimanche, 45e ANNÉE. 6 Décembre 1885. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Loculus est! Il a parlé! Nouvelles locales. LE PROGR PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. vires ACQUIRIT RUNDO. Les annonces de la Belgique el de l'Etranger sont reçues par rAgence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-IIerbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Poqr la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongric et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig,.Stuttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne el 1' C°, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. 38, Park Rovv-New-York. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. 'Irlande chez Géo Street et Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C*, ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et ;udiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qu> concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. Insertions: Judiciaires la ligne: un franc. Ypres, le 5 Décembre 1885. Il, c'est Maître Colaert! Oui, M. Golaert, qui a repris langue au milieu ^ele nous après la pénible session parlementaire de 1884- 1885, est reparti pour Bruxelles et est inter venu, je vous le donne en mille.... dans l'importante et épineuse question de la pro priété artistique et littéraire. Vous vous demanderez quand et où M. Colaert a acquis des connaissances spéciales en cette matière et ce qu'il a bien pu dire pour jeter un peu de lumière dans ce débat où il y en a si peu et où les meilleurs esprits s'éga rent. N'importe! M. Colaert a parlé. Il a même présenté un amendement. Par exemple, l'amendement n'a pas été ad mis. La Chambre l'a brisé comme verre sur le dos de ce pauvre M. Colaert. On pourrait dire que c'est un parti pris chez nous, écrivassiers du Progrès (comme disent les marquis de contrebande) de nous moquer de l'honorable député. Du tout Et nous ne pouvons, pour dissiper ce préjugé ridicule^que citer la réponse de M. Woeste au discours de M. Colaert. La voici telle qu'elle est repro duite aux Annales M. Colaert, vous venez de l'entendre, in- voque cet effet, les principes ordinaires du droit et notamment l'art. 84 du Code Civil. «Je prends la liberté de faire remarquer que la matière qui nous occupe est une matière tout fait spéciale et qui, par sa nature, échappe sous bien des rapports, aux règles générales du droit et j'énoncerai une vérité incontestable en disant qu'on ne peut pas partager une œuvre d'art, une œuvre litté- raire, ou en disposer comme on partagerait comme on disposerait d'un fonds d'épiceries ou dun champ de pommes de terre. C'est ce que-M. Colaert avait soutenu. Voilà donc son système jugé et bien jugé. Mais qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son, dit la sagesse des nations. Pour qu'on ne nous soupçonne pas de par tialité, voici comment la Réforme, qui est croyons-nous, aux antipodes de M. Woeste, juge son tour le bagage oratoire de l'aigle du barreau d'Ypres: M. Colaert fait un cours de droit civil pour rappelerses collègues en législature m au respect du droit commun; l'orateur lance quelques mots effet tels que testateur, de m cujus, indivision, etc. Sévère, mais juste, la Réforme. Voulez-vous parier, que M. Colaert va nous envoyer toute sa prose avec demande d'in sertion Moi je tiens pour et je parie les titres de noblesse de M. Henri Iweins contre un che veu de notre futur correspondant. Le budget communal, pour l'exercice 1886 est affiché l'hôtel-de-ville où chacun peut en prendre connais sance. Observateurs plus scrupuleux de la loi que certaines administrations communales de la province (et notam ment celle de Poperinghe)qui s'en soucient pomme d'une guigne, et moins ennemis de la lumière que ne veulent bien le prétendre le scribe du Journal d'Ypres et autres gens payés pour dire le contraire de la vérité, nos édi les ont mis tous les contribuables même de se rendre compte de la situation financière de la ville. Nous passerons rapidement en revue,pour ceux de nos lecteurs peu„désireux d'attraper un rhume dans le ves tibule de l'hôtel-de-ville, les différents articles du bud get, commencer par les recettes extraordinaires. Nos lecteurs savent ou ne savent pas que lè budget de 1885, arrêté par le Conseil communal, soldait par un excédant de fr. 15,792-84. Cet excédant a été réduit par suite de* la suppression de certains subsides de la province et de l'Etat en faveur de l'instruction primaire, fr. 10,830-68 qui forme le premier article du budget dont nous nous occu pons. Le second article est formé par l'excédant du compte de l'exercice 1884, déduction faite de l'actif qui.au bud get de 1885, forme le premier article des recettes extra ordinaires, soit fr. 31,048-11 Actif restant disponible pour 1886, fr. 41,878-72 Nous trouvons au 2, Rappels, les recettes extraor dinaires effectuées en 1885, mais qui n'avaient pu être prévues dans le budget se rapportant cet exercice. Ce sont les suivantes Subside de l'Etat pour la décoration de l'aile sud'ouest de l'étage des Halles compte) fr. 1,500 00 Produit de l'Ecole de natation en 1885, 1.362-o0 Part de la ville dans la rétribution des élèves du pensionnat (50 fr par élève) (1884-1885). 1.362-50 Excédant du compte du pensionnat (1883-1884), 55-98 Subside extraordinaire et transitoire de l'Etat pour compléments de traitement certains professeurs de l'Etat attachés provisoirement au collège (1885), 5,400-46 Produit de la vente de quelques ouvra ges de M. Vandenpeereboom, 156-50 Total fr. 9,747-04 3. Recettes nouvelles. Produit de vente de vieux bois et maté riaux, fr. 200 (0 Remboursement du prix des pierres bordures et des pavés pour nouveaux trsttoirs, 203-C0 On sait qu'en vertu d'un règlement communal, datant d'une quinzaine d'an nées, les propriétaires sont tenus d'inter venir jusqu'à concurrence de 40 ou 60 dans les frais de construction des nouveaux trottoirs. Vente d'arbres, 8,000-00 Nous croyons savoir que ce chiffre n'est qu'un minimum et qu'on atteindra facile ment 10,000 00 fr. Il y aura 3 ventes d'arbres dans le courant de l'hiver, l'une en Décembre, la seconde en Janvier, la troisième en Février. Produit du placement de conduites d'eau dans les propriétés particulières, 1,500-C 0 Il s'agit ici du paiement par les particu liers de certains travaux effectués en régie par la ville, (ouverture des tran- - chées, raccordement la conduite princi pale, etc.) Pareille somme est inscrit3 au chapitre des dépenses, ainsi que nous le verrons plus loin. Subside de l'Etat pour la décoration de l'aile sud-ouest des Halles, 1,500-00 Il s'agit de la part de l'Etat dans les dépenses du second panneau dont l'exé cution est confiée H. Delbeke. Ces panneaux coûtent 4,000 fr. pièce. Le premier esta peu près achevé. M. Del beke y mettra la dernière main dès le printemps prochain. Restitution de Contributions pour les fossés de la ville (1885). La ville payait annuellement, titre de contribution, au profit de l'Etat, une som me d'environ 1.800 fr. pour ses proprié tés dont quelques-unes, telles que les fossés entourant la ville, sont improduc tives. On a reconnu qu'elles étaient im posées tort et que la ville était fondée demander la restitution des sommes payées indûment pour l'année courante. C'est ce qui a été fait. L'administration des contributions a restitué une somme de 384-5»

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Le Progrès (1841-1914) | 1885 | | pagina 1