POPËRliVGlIE.
Nouvelles diverses.
SANTÉ A TOUS rft£
REVALENTA ARABICA
Un public nombreux a applaudi Lundi dernier la
Fille de Mme Angot par la troupe de Bruges.
L'interprétation eût pu être meilleure, mais il con
vient de dire, pour être juste, que le ténor était forte
ment enrhumé et privé par suite de tous ses moyens.
Il y a là una revanche prendre et nous croyons sa
voir que M. Delestang-Castner, Directeur du Théâtre
de Bruges, est disposé nous la procurer sout peu.
Bien des gens s'attendaient rencontrer au théâtre
le sire d'Eeckhoutte; plusieurs même n'y étaient allés
que dans l'espo.r de voir de près, de très près, cet illus
tre rejeton de la maison... des Gouttes et d'entendre, de
la propre bouche de ce charmant causeur, les merveil
les de la Guerre Joyeuse qui fait, dit-on les délices
des habitués de l'Alcazar et des membres duTiers ordre
de St Dominique.
Ces curieux'eu ont été pour leurs frais.
Messire, crainte d'ètr grondé par le chapitre du Tiers
ordre susdit dont il est un des membres les plus riches
et les plus prétentieux, n'a pas paru.
Quel dommage!
Aujourd'hui, Dimanche 7 heures du soir, représen
tation des œuvres de Molière par MM. Talbot, Jlasset
etc de la Comédie Française.
Le spectacle se composera de le Bourgeois gentil
homme comédie en 5 actes. le Dépit amoureux
comédie en 2 actes et le Tartufe (1' acte).
La réputation de MM. Talbot et de ses excellents par
tenaires n'est plus faire et il nous parait superflu de
les recommander au public yprois qui les a d'ailleurs
apprécie tout récemment.
Parmi les fêtes annoncées, citons celle que le Wil-
lems-Fonds organise pour le jour de Noël.
Il s'agit d'une fête enfantine. Tous les articles du
programme, et ils sont nombreux, seront exécalés par
des enfants. Il est surtout question d'un arbre de Noël
dont on dit des merveilles,
Les cadeaux affluent chez les membres du Comité et
on nous aassure que bambius <;t bambines ne man
queront ni de jouets, ni de bonbons
Le Willems-Fonds est trop habitué bien fairj les
choses pour né les faire qu'à demi dans cette circon
stance et nous aurions peut être mauvaise grâce d'in
sister. v
La jeune société n'a pas l'habitude de faire des récla
mes: elle ne veut se recommander que par ses actes.
Elle a raison.
On nous prie d'annoncer que M. Winter, prestidigita
teur Bruxelles, vient donner Mercredi prochain, au local
de la société de la Concorde, une soirée laquelle sont invi
tés tous les membresjeffectifs et honoraires de la dite So
ciété, leurs dames et leurs 'enfants.
La soirée sera gratuite et commencera huit heures pré
cises. Le professeur s'attachera surtout dévoiler et
expliquer plusieurs expériences de spiritisme simulé.
ÉTAT-CIVIL D'Y PRES,
du 4 au II Décembre 1883.
Naissances Sexe masculin, 3 id. féminin, 3.
Mariages
Verschôore. Eugène, marchand ambulant, et Kei rinckx,
Octavie, sans profession.
Décès
Vanderauwera, Alphonse, 14 ans, étudiant, rue de Lille.
Deleu, Léonard, 21 ans, militaire, rue des Bouchers.
Defrancq. Henri, 60ans, domestique, veuf de Sophie Ozeel,
rue Marché au Bois. Ceuninck. Clémence, 71 ans, sans
profession, veuve de Charles Jacobs. rue dé l'Hôpital St-
Jëan. Duval, Basile, 82 ans, pensionné de l'Etat, veuf
de Nathalie Becquaert, rue d Elverdinghe. Vandoorne,
Barbe, 90 ans, sans profession, célibataire, rue deWininck.
Carton, Jeanne, 88 ans, religieuse, rue de Weninck.
Dehem, Hortense, 64 ans, sans profession, célibataire, rue
de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculinl; id. féminin2.
Lundi dernier, ont été célébrées, au milieu d'un cen-
cours considérable de monde, les funérailles de M. Ma
rin Momorency, enlevé inopinément, l'âge de 26 ans,
l'affection de ses nombreux amis.
Le défunt était un des membres les plus dévoués et
les plus zélés de la Société Philharmonique dont il fai
sait partie depuis plus de 12 ans, en qualité de membre
exécutant.
N'étant pas parvenus, pendant sa vie, lui faire re
nier son drapeau, nos inquisiteurs, espérant de profiter
de la faiblesse du malade, résolurent de tenter un der
nier effort.
En l'absence de la personne chez laquelle logeait le
malheureux Momorency et malgré la défense du doc
teur, trois reprises différentes, ils s'introduisirent
dans la chambre du malade, qui, ayant déjà reçu les
Sacréments de l'Eglise, pouvait très bien se passer de
leur visite. Ils tenaient voir le moribond, non pour
lui porter des consolations et lui prêcher la résignation,
mais, qui le croirait, pour obtenir de lui que, sur son
litde mort, il reniait ses frèrofrifct qu'il donnât sa démis
sion de rnembie de la Philharmonie.
Aucune torture morale ne fut épargnée, mais tout
fut inutile. Momorency, resté honnête homme dans sa
vie, ne voulut pas mourir en traitre. La rage dans le
cœur, le doux disciple du Christ dût quitter la maison
sans avoir atteint le noble but qu'il poursuivait.
Les effets de ses visites ne se firent par longtemps
attendre, car, quelques heures après le martyre qu'on
lui avait fait subir, Momorency, épuisé par la fa
tigue, rendit le dernier soupir.
Le lendemain, une brave femme demandait au curé
de la paroisse de célébrer un service pour le repos de
l'âme du défunt.
L'homme de Dieu la reçut d'une manière très peu cor
diale; mais réfléchissant au bénéfice que ^ela allait lui
rapporter, il consentit faire le service après avoir en
toutefois la précaution de demander par qui il allait
être payé.
Le curé prévint aussi la personne que, pour le cas où
la société Philharmonique ferait partie du cortège, il
refusait de faire la levée du corps et de l'accompagner
au cimetière, ajoutant toutefois que cela ne diminuait pas
les frais de l'enterrement.
Il est d'habitude Poperinghe d'annoncer par des
placards le jour des funérailles. Ces imprimés portent
le nom et les qualités du défunt et sont affichés habi
tuellement l'entrée des Eglises.
Pour éviter les difficultés, on soumit une épreuve de
ces placards au Doyen et au curé de la paroisse. Ces
MM. n'y trouvèrent rien redire et en autorisèrent l'affi
chage qui fut fait immédiatement par les soins du sa
cristain. Mais, vers le soir, tout était changé. Des prê
tres plus intolérants, étaient allés, parait-il, reprocher
sa tolérance au doyen et ordre fut-donné fiartout de ré
tirer l'autorisation accordée et d'arracher les placards
A. M. D. G.
Les parents reçurent également avis que les souve
nirs distribués ordinairement pendant l'offrande allaient
être impitoyablement refusés si l'on y mentionnait que
le défunt était membre de la Philharmonie.
En présence de ces décisions ridicules, la mortuaire
fit afficher les lettres de faire part au coin des rues et
les souvenirs furent distribués la sortie de l'église.
Le résultat de cette sotte équipée ne répondit pas
l'attente du clergé. Rarement on vit tant de monde un
enterrement et des milliers de personnes protestèrent
par leur présence contre l'intolérance de nos piètres.
Une dernière avanie était réservée la dépouille
mortuelle de notre pauvre confrère. Arrivé l'église on
dut enlever du cerceuil les isignes du défunt. I! ne con
venait pas aux prêtres devoir sur la bière le costume du
Philharmoniste alors que ces mêmes prêtres recevaient
l'offrande les autres membres de la société en grande tenue
Voila bien le courage des cagots! Ils insultent un ca
davre inoffensif et n'osent par bouger devant ceux qui
ont bec et ongles pour se défendre! Ils ne l'osent, car le
peuple, déjà fatigué de leurs sinistres farces ne se ran
gerait pas de leur côté.
Dans un prochain Numéro nous rëviendrons encore
sur les incompréhensibles agissements du clergé en
matière d'inhumation.
Un membre honoraire.
Cest par erreur que dans le Numéro de Jeudi dernier,
sou-s la rubrique Poperinghe il a été fait mention du compte
de 4885 comme n'ayant pas été affiché dans le délai légal.
L'exercice de 1885 n'étant pas clûs, le compte n'a pas pu
être arrêté.
Il s'agit donc seulement du budget de 1886 qui n'a pas
encore vu le jour.
Le compte de 1884'a été affiché,mais il l'a été seulement
après l'époque fixée pat la loi communale.
Moniteur Belge des valeurs lots, 32 numéros, 2 fr.
par an, voir l'annonce.
Le Globe Illustré, voir aux annonces.
par la délicieuse farine de santé DuBarry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
dysperpsies, mauvaises digestions, gastritesgastralgies,
glaires,vents, aigreurs,acidités, palpitations,pituites,nausées,
renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie,
coliques,pbthisie,toux,asthme, éiouffements,élourdissemenlf
oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancoliee
diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désor,
ares de la poitrine, gorge, haleine, voix,des bronches,vessie,
oie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang,
ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant,
ou après certains plats compionit liants, oignons, ail, etc. ou
buissons alcooliqn.-s, même aprè- le labac. L'est en outre la
nourrituie par excellence qui seule réussit évii r tous 1rs
accidents de l'enfance. 9U.000 cnres, y compris celles de
Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mme la duchesse de Casllesluarl, le duc de Plus-
kow, Mine la marquise de Bréhan, lord Siuart de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurïer, etc., etc.
N° 63,476: IIle curé Comparrl, de 18 ans de dyspepsie,
de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des uerfs,faiblesses
et sueurs nocturnes.
CureN* 99,625. Aviguon, 18 Avril 1876. La Reva-
enta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables
souffrances de viogt ans. J'avais des oppressions des plus
terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni
m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'rstomac jour et
nuit et des insomnies horribles. Lo Le toutes ces angoisses,
tous les remèdes avaient échoué: la Revalenla m'en a sauvé
complètement.BoRREL,née Carbonuelli-y,' ne du Balai,! 1.
Cure N° 98,614: Depuis des années,je souffrais de ininque
d'appétil, mauvaise digestion, affections du cœur, des rcius,
de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie; tous ces maux
O.it disparu sous l'heureuse influence de votre divine Reva
leiila. Léon Peyclet,instituteur,Eynauças (Haufe-Vienne)
N" 49,812: Mme Marie Joly, de cinquante ans de consti-
p lion, indigestion, nervesité, insomnies, asthme,loin (Glus,
spasmes, et nausées,N° 46,270: M. Roberls, d une con
somption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation
et su dilé de 25 années.
N°49522: M. Baldwin, de l'épuisement le plus complet,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de
jeunesse.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre,
perte d'appétit, catarrhe, bronchite.
La femme de M. le maire de Volvic, d'une iritation pu!—
mon /ire avec crachement de s.uig et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Kevalenta Doc
teur G. Proll, méd cin, 8. rue Paradis, Nice.
N" 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé
pendant des années que la Revalenta donne une santé flo
rissante aux bébés, et aux mères un lait riche et abondant.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Re
valenta après que tontes les ressources médicales avaient été
épuisées le guérir de vomissements continuels Egalement
l'enfant de M. J. G. Montanay, 44, rue Condorcet, Paris,
et le bébé de Mme Eliza Martinet Alby, rue du Tunnel,
Valence et de milliers d'autres nourrissons.
Cure No 73,124: M. et Mme Léger, 128, rueOberkampf.
Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diar
rhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant
46ans. Cure No79,721: Mme CbauvetPizzala, d'anémie,
d'épuisement et d'étouffements.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer
elle économise encore 30 fois son prix en médecines. En
boîtes. 1/4 kil., fr. 2-23; 1/2 kil., 4 fr.; I kil.7 fr.; 12
kil.70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et
7 fr. La Revalenta chocolatée; 1/2 livre, fr. 2-23; 1 livre,
4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco
Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers. Du
Barry Cie, limited. - Agent général pour la Belgique
M. Emile TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt
YPRES, Frysou-Vauoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe, pharmacien.
M00RSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.
Marché d'Ypre».
ÉTAT indiquant les qpntités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
19 Décembre 1883.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Rfiu rre
quantités
VENDUES
KILOGRAMMES
Prix moyen poids m
par
cent
KII.OGR.
DE
l'heclo-
litrp.
37,000
ff,300
2.100
200
1,100
8,000
9.730
17 73
14 50
17 30
20 00
20 00
o 75
303 OO
80
73
00
00
80
L? SEUL JOURNAL ILLUSTRÉ QU! AIT OBTENU
une médaille jBi A