IPOP^ngheT^ service personnel. Les arguments du rappor teur en faveur du remplacement sont tour tour relevés et victorieusement combattus par le journal allemand. M. Woeste dit, au com mencement de son rapport, que l'Allemagne n'a pas du sa victoire l'obligation militaire, mais a sa forte organisation politique. L'organe offi cieux de M. de Bismarck répond que M. Woeste doit savoir, et qu'il dirait, s'il était de bonne foi, que cette organisation qu'il vante n'est et ne reste si puissante, que parce que tous, en Allemagne, depuis l'Empereur jusqu'à la der nière recrue, apprennent faire leur devoir dans cette grande école commune, l armée. A ce point de vue, dit-il, les parents allemands 3ui sont patriotes, jugeront combien il y a du anger donner leurs enfants une éducation en Belgique. Au surplus, M. Woeste est adver saire ae l'obligation scolaire autant que de l'obligation militaire, et il a droit toute la reconnaissance des ignorants. M. Woeste vante la conduite des remplaçants pendant les derniers troubles. 11 ne faut pas cependant oublier ce qu'a dit de ces mêmes remplaçants le commandant en chef, général Vander Smissen, qu'ils ont, pendant les troubles constitué dans l'armée un élément dissolvant le mouvement socialiste s'est largement étendu parmi eux. S'il est vrai que quelques miliciens se sont montrés indisciplinés, ce dont M. Woeste tire argument, on peut certainement lui poser cette question Peut-on raisonnable ment demander que de pauvres diables ne soient pas révoltés l'idée qu'eux seuls, qui n'ont pas deux cents thalers pour se racheter, doivent défendre les propriétés de ceux qui possèdent M. Woeste dit encore avec l'ignorance des choses allemandes qui le caractérise que même dans l'Empire allemand, il existe des exemptions militaires. Mais lesquelles? N'est-ce pas toute autre chose de dispenser du service quelques prêtres, que de dire Moi, l'Etat, j'ac corde la liberté ceux qui ont quelques billets de banque Le motif réel de l'opposition de M. Woeste et du parti clérical la réforme militaire, c'est celui qu'a donné, il y a quelque temps, le dé puté belge dans une réunion politique catholi que que l'intérêt électoral du parti prime l'in térêt national. Il nous est impossible, défaut d'espace, de résumer plus longuement l'intéressant article de la Gazette de Cologne. Ce que nous venons d'en dire suffira pour le moment en faire connaître l'esprit nos lecteurs. La déclaration de M. Beernaert. Voici en quels termes M. Beernaert a annon cé la Chambre le dépôt de projets de dépen ses sur ressources extraordinaires. Avons-nous menti C'est l'exclamation qu'arrache au Patriote le dépôt par M. Beernaert d'une demande de cré dits extraordinaires pour dépenses militaires. Armer nouveau l'infanterie, fortifier Liège et Namur: voilà le triple but proposé. Il y en aura pour 60 millions. A-t-on niénous a-t-on fait nier ces dépenses A-t-on menti! Nous a-t-on fait mentir!! C'est tel point que nous-même nous en sommes scandalisé, nous cependant pour qui le mem- songe est d'usage quotidien. Voilà ce que signifient les dix mots que nous venons de souligner et que nous aurons plus d'une fois l'occasion de remettre sous les yeux des menteurs cléricaux officieux. nouvelles locales. La Fédération des cercles catholiques et des associations conservatrices tiendra cette année ses assises en notre ville. Cette décision a été prise dans la réunion du comité des délégués, qui se sont exclusivement occupés de questions de ménage. M. Lannoy, candidat notaire Comines, est nommé notaire cette résidence, en remplace ment de son père, démissionnaire. MUSIQUE DE CHAMBRE. Pour rappel, demain Dimanche, 13 Février, midi, au local de l'Aigle d'Or, a lieu la 2e séance de Musique, de Chambre. Les personnes qui désirent y assister, sont Sriées de demander une carte l'un ou l'autre es membres da quatuor. 1. Quatuor n° 2, 2. Sérénade, 3. Andante (redemandé), Beethoven. Volkmann. Tschaïkowsky. verture 3. Fantaisie sur l'op Faust, arr 4. Barcarolle, 5. Marche aux flambeaux, 6. Fantaisie sur les Contes d'Hoff- Adan. Gounod. Wittebroodt. J. Urich. Meyerbeer. Dimanche 20 Février, 3 heures de l'après- midi, au Café du commercerue des Chiens, Ypres, comme délégué au Comité d'organisation du Congrès progressiste de 1887, je donnerai une seconde conférence. ORDRE DU JOUR 1° Sur l'utilité de la publicité pour les idées libérales. 2° L'union pour et par l'action. 3° Le congrès de 1887. P. Vermeulen. Le temps change d'une façon si brusque dans notre cher pays qu'il n'est pas difficile de s'y abonner aux rhumes, catarrhes et autres désa gréments hivernaux. Samedi et Dimanche, il faisait si doux et le soleil était si gai que tout le monde, sauf quel ques vieux cacochymes, avait remisé ses four rures. Depuis, le thermomètre a dégringolé d'une si furieuse façon que l'on se croirait vraiment en Sibérie. Programme des morceaux qui seront exécutés par la Musique du Corps des Sapeurs-Pompiers, au local d'hiver de la Société de la Concorde, Mardi, 15 Février 1887, 8 heures du soir. 1. Marche militaire, 2. La Poupée de Nurenberg, ou- Notre numéro de ce jour est accompagné d'un supplément. mann, 7. Feldsignale-Walzer Offenbach. Orlamùnder. ÉTAT-CIVIL D'YPRES M. Beernaert, ministre des finances. D'après les ordres du Roi, j'ai l'honneur de déposer sur le bureau de la Chambre des projets de dépenses sur ressources extra ordinaires pour l'exercice 1887. Elles se montent la somme de 49,381,896 fr. et se divisent entre les divers départements ministériels comme suit Justicefr. 261,000 Affaires étrangères90,000 Intérieur1,700.000 Finances76,000 Agriculture20,334,560 Chemin de fer7,346,500 Enfin pour la guerre 19,573,836 Ce dernier crédit, déjà considérable par lui-même, engage en principe deux dépenses plus importantes. Le gouvernement est d'avis qu'à raison des progrès récem ment accomplis, il y a lieu de donner de nouvelles armes l'infanterie. Il estime également que les fortifications de Liège et de Namur doivent être transformées ou complétées de manière pouvoir être longuement défendues par un nombre d'hommes n'excédant pas celui qui serait néces saire aujourd'hui. Pour l'un et pour l'autre objet, le gouvernement ne demande cette année que le tiers de la dépense approximative. Au surplus, les développements du budget ont été en voyés l'impression de manière pouvoir vous être distri bués sans grand retard. J'ajoute, messieurs, sans y insister autrement pour le moment, que la situation financière permet au Trésor public de supporter sans inconvénient les charges nouvelles qui lui seront ainsi imposées et que nous sommes assurés d'avance qu'il disposera des ressources nécessaires pour les travaux faire. PROGRAMME DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. Liste précédente, fr. 55,726-02 Een rondetje door de gebraanappeldrager 1-20 17-70 in de Kleine Concorde, Boîte du Saumon, Total fr. 55,744-92 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 52,711-73 Reste en caisse, fr. 3,033-19 du 4 au 11 Février 1887. Naissances Sexe masculin, 7 id. féminin, 3. Mariages Sonneville, Ange, journalier, et Rosselle, Philomène, dentellière. Pardieu, Ernest, cordonnier, et Timper- man, Clémence, sans profession. Pool, Julien, agent de change, et Philippe, Marie, sans profession. Del- becque, Auguste, tonnelier, et Depuydl, Sophie, cabare- tière. Décès Vandoolaeghc, Jeau, sans profession, 81 ans, veuf de Méladie Liebaert, rue Sl-Jacques. Verkarre, Eveline, tricoteuse, 30 ans, épouse de Maximilien Fagel, rue de Menin. Hosten, Françoise, sans profession, 80 ans, veuve de Brunon Vanneste, rue de Lille. Vanhecke, Pierre, sans profession, 93 ans, veuf de Constance Dubois, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc., 2; id. fém., 0. le 11 Février 1887. Dans sa lettre, en date du 13 Janvier, M.Rubbrecht, après avoir exprimé tout son étonnement de ce qu'on lui attribuait la paternité de l'écrit dans lequel le sieur Brutsaert traite les négociants de houblon de Poperin- ghe de trafiquants mélangeant le houblon de plusieurs récoltes et préparant celles-ci pour en falsifier le poids, déclare qu'il est absolument étranger la rédaction de cette publication qu'il qualifie ironiquement de lettre- réclame. Quelle tuile quelle humiliation pour un f. f. de Maire, qui croit recommander sa boutique en se don nant le titre de président d'une fédération qui n'a ja mais existé, nous assure-t-on, que dans la cervelle fêlée de l'ancien paysan du WULFHILLE. M. Rubbrecht ne se contente pas seulement de nier toute participation dans les insanités publiées par le naturel de Watou, il proteste encore avec indignation contre les élucubrations du sieur Brutsaert. Elles ne peuvent, son avis, en supposant par im possiblequelles soient considérées comme sérieuses avoir d'autre résultat que de retarder la réforme que M. Rubbrecht prêche depuis plusieurs années Mais tout cela prouve-t-il que le dit Brutsaert soit bien l'auteur de la lettre dont le contenu calomnieux se trouve en ce moment condamné par tout le monde Nullement. Nous apprenons, au contraire, et, un grand nombre de catholiques conviennent avec regret, qu'il y a de la calotte là-dessous et que c'est un oint du Seigneur qui est cause de toutes les tribulations dont se trouve accablé le malheureux Brutsaert qui eut mieux fait de rester inconnu plutôt que de devenir ainsi un objet de dérision aux yeux du public. Oui c'est un prêtre, trop lâche pour assumer la res ponsabilité de ses actions, qui a cru pouvoir impuné ment injurier d'honnêtes gens dont la probité, jusqu'à ce jour, avait été l'abri du soupçon. Maintenant que fera M. Brutsaert quand il se trou vera assis sur la sellette Pour échapper la repression, fera-t-il connaître la Justice le véritable coupable, ou bien, alléché par quelques fallacieuses promesses et guidé par les con seils de son directeur de conscience assumera-t-il la responsabilité de la lettre qu'il a signée. Nous l'ignorons, mais, d'après le dire d'un homme des plus honorables qui affirme avoir eu en mains l'ori ginal de cette lettre et en avoir parfaitement reconnu l'écriture, c'est bien un curé qui en est l'auteur.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2