Supplément au Journal n le Progrès d'Ypres, du 13 Février 1887
TOUS LESts OFFICIELS
Les forces relatives de la France et de l'Alle
magne d'après un tableau publié par le Graphie
France. Allemagne.
1er Décembre. 1885 30 Mai.
37,800,000 h. 46,800,008 h.
Pied de paix
523,000 h. 445,000 h.
Augmentations proposées
44,000 h.
1,887,000 b.
Territoriale.
Pied de guerre
41,000 h.
1,562,000 h.
Landsturm, etc.
795,000 h.
515,387 h.
359,000 h.
Paix
313,000 h.
1,547,000 h.
Guerre 1,190,000 h.
75,000 h.
Paix
68,000 h.
93,000 h.
Guerre
115,000 h.
77,000 h.
Paix
54,000 h.
159,000 h.
Guerre
216,000 h.
14,200
Paix
13,700
26,200
Guerre
28,000
12,000 h.
Paix
11,000 h.
62,500 h.
Guerre
41,000 h.
507 Navires et torpédos
187
70,300 h.
Paix
16,700 h.
120,000 h.
Guerre
30,700 h.
Armée en 1886
26.27
Millions
19.22
Flotte idem.
7.8
Millions
2.34
26.04
40.46
pour cent
On vient d'armer tous les forts du Nord de la
France.
Le dernier armé est le. fort de Mortaigne, qui
commande la route de Belgique.
Dix-huit pièces de canon y sont entrées la se
maine dernière.
Variété».
REVALENTA ARABICA
EN COURS DE PUBLICATION DANS
le Journal du Dimanche,
On peut toujours se procurer
chez LAMBIN-M ATHÉE,
IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
20, rue au Beurre, 20,
l'usage de
MM. les Secrétaires et Receveurs communaux.
Population
Armée de terre.
Infanterie
Cavalerie
Artillerie
Canons de campagne
Génie
Flotte
Dépenses mililaires
Proportion budgétaire
LA MELENITE.
La mélénite, découverte par un chimiste français, est
une poudre nouvelle, ayant l'apparence de la terre glaise
et douée d'une force explosible bien supérieure celle de
tous les produits inventés depuis quelques années, pour
remplacer la poudre canon, qui n'est décidément plus
la hauteur de la situation. La picrate de potasse et la dyna
mite, qui au moment de leur apparition ont fait quelque
bruit dans le monde, ne peuvent être comparés la
mélénite; celle-ci laisse également bien loin derrière elle
lefulmi-coton, la nitro-glycerine, la plancastite et toutes les
matières explosibles, dont les terribles effets se sont fait
malheureusement sentir bien plus sur ceux qui les em
ployaient ou les expérimentaient, que sur des ennemis
i n chair et en os. Des expériences ont permis d'établir
théoriquement la force d'explosion relative de ces produits
et de les classer de la façon suivante
La force d'explosion de la poudre canon étant repré
sentée par 1, celle du picrate de potasse est représentée
par 5, celle du fulmi-coton par 7,5, celle de la nitro
glycérine par 10 et celle de la mélénite par 100
On conçoit dès-lors quels ravages doivent produire dans
les rangs ennemis, dans les fortifications en maçonnerie et
dans les vaisseaux de guerre, des obus chargés de mélénite.
Les essais faits au village français de Chavignon contre
des murs en maçonnerie et des fortifications en terre ont
donné des résultats que l'imagination a peine concevoir;
les maçonneries ont été éventrées, offrant après le tir de
larges brèches par lesquelles un assiégeant aurait pu péné
trer les terres de retranchements ont été bouleversées de
façon rendre toute défense impossible. Ajoutons que les
obus la mélénite étaient lancés par un mortier de 220™""
Iadistancede2,000mètres,et qu'ils mesuraient eux-mêmes
lm95 de longueur. Dans ces conditions, les expériences n'ont
laissé aucun doute dans l'esprit des militaires et des hom
mes spéciaux qui y assistaient.
Mais, dira-t-on, une matière douée d'une force explosible
aussi extraordinaire doit être d'abord d'un maniement terri
blement dangereux, ensuite il doit être bien difficile d'en
régler l'usage. Dans certaines conditions déterminées
l'avance, il se peut que l'explosion de la mélénite produise
des ravages épouvantables; mais, dans une infinité de cas,
son explosion ne se produira pas juste au moment oppor
tun, parconséquent, ne causeraque des dégâts insignifiants.
Or, il paraît que ce double inconvénient, inhérent toutes
les matières explosibles connues jusqu'à ce jour, n'est nul
lement craindre avec la mélénite. Sa manipulation ne
présente aucun danger elle n'est influencée ni par le froid
ni par la chaleur, ni par les chocs ordinaires. En outre, on
est parvenu et c'est en cela surtout que son emploi peut
bouleverser les règles de l'art de la guerre et surtout celles
de la défense des places, ouest parvenu,disons-nous,
régler son emploi de telle sorte que le projectile qui lui sert
de véhicule éclate au moment voulu pour produire le maxi
mum de son effet destructeur.
Expliquons-nous SKun obus éclate au moment du choc
contre une muraille en maçonnerie ou contre une cuirasse,
il ne produira que des dégradations extérieures sans grande
influeucesurla duréede la résistance del'une ou de l'autre:
si, pour obvier cet inconvénient, on fait éclater le pro
jectile après avoir pénétré dans le but atteindre et l'avoir
traversé de part en part, l'effet produit est encore plus
nul au point de vue des dégâts matériels, car ceux-ci se
réduisant une ouverture d'un diamètre égal celui du
projectile, il sera aisé de les réparer.
Enfin, on sait que des obus chargés d'une matière trop
facilement explosible éclatent dans l'âme même de la pièce,
de telle sorte qu'ils ne sont dangereux que pour ceux qui
s'en servent les obus la dynamite sont dans ce cas. Eh
bien avec la mélénite rien de pareil n'est craindre
l'obus éclate juste au moment précis déterminé par celui
qui s'en sert: ui trop tôt ni trop tard ni avant d'avoir com
mencé sa pénétration, ni après l'avoir achevée.
Si ces renseignements sont exacts, et nous avons lieu de
le croire, l'Allemagne, qui croyait avoir sur nous une
supériorité incontestable, grâce l'emploi des obus la
panclastite dus l'invention de M. Turpin, chimiste fran
çais, est aujourd'hui distancée.
Exposition Maritime et internationale du Hâvre.
Bien que trois mois encore nous séparent de la date
d'ouverture et qu'un grand nombre d'Industriels décidés
exposer n'aient point encore fait connaître la surface dont
ils ont besoin les demandes classées et reçues représentent
actuellement sous galeries couvertes plus de quinze mille
mètres carrés.
Toutefois afin de donner satisfaction aux Pays Étrangers
non compris dans ce chiffre et qui demandent instamment
une prolongation de délai la date d'admission sera repor
tée au 20 Février.
Une curieuse réunion de Nationalistes.
Quoique le fait se soit passé le mois dernier,"il nous pa
raît assez intéressant pour le présenter nos lecteurs ne
fut-ce que pour leur donner une idée de l'originalité de
certaines réunions politiques en Irlande.
Ou avait beaucoup parlé d'un meeting qui devait avoir
lieu Keash, en dépit des ordres de défense et des pro
clamations des autorités. Les Nationalistes ont en effet
organisé une démonstration, mais c'était tout simplement
pour se moquer de la police et des autorités. La chose
avait été savamment combinée. Le lieu de convocation
des Nationalistes était magnifiquement choisi pour la cir
constance, c'est un endroit agreste sur le sommet d'une
montagne sauvage, dont l'accès n'est pas facile. On y ar
rive par des espèces de rochers qui offrent, par intervalles,
des ouvertures d'où l'on découvre une vaste étendue. Ceux
qui connaissent bien la situation peuvent pénétrer de divers
côtés dans les parties rocheuses d'où l'on voit parfaitement
arriver les personnes qui font l'ascension. Au jour de la
réunion annoncée la neige avait enveloppée le paysage de
son glacial linceuil et l'heure matinale fixée, le brouil
lard jetait les environs dans une mystérieuse pénombre.
De temps autre, on entendait des sons de musique et des
acclamations de gamins qui arrivaient de la vallée, sans
craindre la neige. La police était cachée un peu par
tout. On a vu une trentaine de constables déjà campés
l'heure où les lueurs douteuses du jour perçaient peine
les brumes. Plus tard il y avait plus de deux cents agenls
de police. Lorsqu'ils entendirent des simulacres de dis
cours, des acclamations et les.crjs des gamins ils crurent
une manifestation réelle et arrivèrent, après bien des
peines, l'endroit du meeting des prétendus conjurés.
11 n'y a avait absolument rien on avait fait semblant
d'applaudir des orateurs imaginaires et l'arrivée de la po
lice n'excita que des rires.
C. A TT'dAïTd ICQl'ue sans médecinedsans
SAllI IL A purges cl sans frais par la
délicieuse farine de santé bu Barry de l.ondres. dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomisseinents, constipation, diarrhée, djssenlerie, coliques,
éhthisie, toux, asthme, élouEfements, élourdissemcuts, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvemenl. anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines
gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur fiévreuse en se levant, ou après eertains plats, compro
mettants. oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
évib r tous les accidents de l'enfance. 90.000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Kmpereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX. de Mme la duchesse de Castlestiiait. le duc de l'Iuskoiv.
Mme la marquise de Bréban, lord Sluarl de Decies, pair
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzcr etc., etc
N» 65,476: M. le curé Compare!, île 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs
nocturnes
Cure N" 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaHevalenta Bu
llarry m'a guérie, l'Age de 61 ans. d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni tn'habiller. ni déshabiller, avec
des maux d'estomac jour et nuit et îles insomnies horribles. Contre
toutes ce. angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Kevalenlu
m'en a" sauvé compièlement. Bosiikl. née Carbouuettey, rue da
Balai. 11
Cure N° 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heoreuse influence de votre divine Revalenla.
i éon Petclkt, instituluteur, Eynanças (llaute-Vienne)
N» 49.812: Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées. N" 46.270 M. Hoberts. d'une consomption pulmouaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
N» 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus complet,
paralysie de la vessie et des membres, pa r suite d'excès de jeunrsse.
M. Gauthier, Lu/.arches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
I.a femme de M. le maire de Vnlvic. d'une irilation pulmonaire
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenla Docteur G.
Proll. médecin, 8. rue Paradis. Nice.
N* 987716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenla donne une santé florissante aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta
apr. s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements continuels Egalement l'enfant de M. J. Ge
Montanay, 44, rue Condorcel. Paris, et le bébé de Mme Eliz.
Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Quatre fois nourrissaute comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil.. 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. I.a Revalenta chocolatée
1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre, 4 fr. 2 livres. 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Do Barut et Ci*, limited Agent général pour la Belgique. M.
Emilk TIMMERMANS, rue Kouppe. 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt YPRKS. Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe. pharmacien
MOORSLEDE. Ch. Bostyn. boulanger.
Recueil littéraire illustré qui paraît tous les Dimanches.
LE PÉCHÉ DE LA GÉNÉRALE,
par Charles Mérouvel.
LES PERLES NOIRES,
par Louis Enault.
LA BOURSE OU LA VIE,
par Camille Bias.
LE BAL DE L'OPERA,
par Alfred de Bréhat.
10 cent, le Numéro de 16 pages, chez tous les libraires.
Abonnements Départements, I an, 8 fr.
6 mois, 4 fr.
Pour tous les pays faisant partie de l'Union postale
1 an, 8 fr. 50. 6 mois, 4 fr. 25.
La collection du Journal, qui se compose actuellement
de 57 vol., forme une véritable Bibliothèque, renfer
mant les Ouvrages des meilleurs Écrivains contemporains.
Cette Collection peut être acquise un prix exception
nel de bon marché et avec de Grandes facilités de paie
ment.
Voir nos Catalogues de Primes.
Primes gratuites offertes tous les abonnés.
Envoi franco sur demande affranchie d'un numéro spé
cimen et du Catalogue indiquant les diverses primes offer
tes aux Abonnés et aux Lecteurs. -
BUREAUX II, Place S'-André-des-Arts, PARIS.