Naissances du sexe masculin, 19 id. fémi nin, 14 total 33. Décès du sexe masculin, 14 id. féminin, 20 total 34. Excédant des décès sur les naissances, 1. Mariages, 10. Divorces, 0. WILLEMS-FONDS. SECTION D'YPRES. Le capitaine L.Vande Velde, qui a passé quel- Sues années au Congo, viendra Ypres, le 13 tars prochain, donner une conférence sur les mœurs des contrées, qu'il a visitées durant ses voyages. La conférence se donnera en la Salle de Spec tacle. Le public sera admis, moyennant prix d'entrée. FOIRE D'YPRES. Nous apprenons l'arrivée en notre ville, du Colysée Buiron, Musée historique et dramatique sous la direction de M. Anatole Buiron de Lor raine, élève de l'école des arts de Châlons-sur- Marne. Le Colysée Buiron est situé sur la Grand'Place en face de l'hôtel du Soleil. THÉÂTRE DES* VARIÉTÉS. La première représentation de ce théâtre, composé de 22 artistes, sous la direction de M. Van Caeneghem, aura lieu demain Dimanche. Cette séance sera divisée en trois parties. La salle est grande et spacieuse et tout le monde est parfaitement placé pour suivre les exercices. Les représentations auront lieu, tous les soirs 7 1/2 heures. Les Dimanches et Jeudis, deux grandes re- Çrésentations 3 heures de l'après-midi et 1/2 heures du soir. CIRQUE BELGE. La soirée d'inauguration de ce cirque aura lieu demain Dimanche, 6 Mars. Les divertisse ments seront très-variés et l'on présentera des chevaux en liberté, admirablement dressés la haute école l'on distinguera surtout plusieurs autreB exercices qui mettront en relief le talent des écuyers. Les gymnasiarques, de leur côté, feront des prodiges d'équilibre et de force sur la barre fixe et le trapèze. En un mot, nous engageons nos lecteurs sai sir l'occasion qui leur est offerte d'assister ces divertissements nouveaux et exceptionnels. Le brouillard continue régner. Ce matin on h#y voyait pas quatre pas. Ce brouillard a dû causer bien des ennuis sur nos lignes de chemins de fer et la navigation sur nos rivières. En Mars, c'est d'un mauvais présage. Le temps reste un peu froid pour les j ardiniers qui, cause des gelees de la nuit, travaillent en core difficilement la terre. C'est dans le mois de Mars qu'un grand nom bre d'espèces de poissons commencent frayer. Nombre d'oiseaux, qui ont été passer l'hiver dans le Midi, réapparaissent aussi dans nos bois. Nécrologie. Aujourd'hui a eu lieu, en notre ville,l'en terrement de l'officier retraité M. Welter, père de l'honorable. Lieutenant-Colonel Commandant la Place, décédé Jeudi der nier, l'âge de 81 ans. Tous ceux qui ont connu le noble vieil lard regretteront l'absence de ce caractère affable et doux, de cette physionomie em preinte de la plus franche loyauté de soldat^ Au moment de mettre sous presse, les diffé rents concours donnés par l'Association Agricole de l'arrondissement d'Ypres, n'étant pas termi nés, nous ne pourrons en donner les résultats que dans notre prochain numéro. Bornons-nous dire que rarement nous avons vu une plus belle collection de vaches et que les autres concours ont parfaitement réussi. Nous apprenons également que la Conférence de M. Marlet a eu un grand succès. DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES POPERINGHE, 700,000 FRANCS nouvelles diverses. Chronique judiciaire. Le nommé Léon Joly, marchand de beurre Hoeylaert, a été condamné Samedi, par la sep tième chambre correctionnelle, 50 Ir. d'amende Eour avoir vendu, Vilvorde, sous le nom de eurre, un produit qui n'avait de commun que le nom de cette denrée. Le tribunal a ordonné, en outre, que le juge ment serait affiché, aux frais du condamné, Vilvorde et Hoeylaert. Un autre falsificateur de beurre, le nommé Jean Vanderborght, ainsi qu'une vendeuse qui s'intitulait laitière, Justine Ronaux, habitant tous deux Schaerbeek, ont été condamnés cha cun une amende de 20 fr. Mouvement de l'Etat-Civil delà ville d'Ypres pendant le mois de Février 1887. Brouillard en Mars, bientôt il pleut Ou gèle en Mai plus qu'on ne veut. Liste précédente, fr. 85,748-67 Pour le service personnel et obligatoire de S'-Sébastien, 1-30 De houten kvvezel, kluchtlied gezongen door juffrouw M. P., 1-47 Boîte du Saumon, 10-18 Total fr. 55,761-89 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 52,742-23 Reste en caisse, fr. 3,019-36 du 25 Février au 4 Mars 1887. Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 4. Mariages Kerckhove, Julien, journalier, et Vandenhove, Jeanne, dentellière. Décès Didier, Julien, zingueur, 27 ans, célibataire, rue de Lille. Angilles, Mathilde, cabaretière, 75 ans, veuve de Charles Coutelle, rue des Bouchers. Depuydt, Marie, boutiquière, 75 ans, veuve de Pierre Joye, rue de Lille. Nevejan, Aloïse, boulanger, 49 ans, époux de Léonie Leleu, rue Basse. Bolle, Pierre, sans profession, 87 ans, célibataire, rue de Dixmude. Deconinck, Désiré, fabricant de lattes, 51 ans, époux de Henriette Laheyne, rue de Menin. Welter, Charles, lieutenant retraité de l'Etat-major des places, 80 ans, veuf de Magdelaine Jos, rue de Dixmude. le 26 Février 1887. L'industrie poperinghoise vient de recevoir un nou veau camouflet de nos édiles Il ne suffisait donc pas aux Vanden Berghe, aux Vanderheyde et aux autres Félix, pour plaire quel ques ensoutanés coûtant déjà annuellement la ville une somme rondelette, de créer un square dans lequel jusqu'à ce jour aucun poperinghois n'a pu mettre le pied et d'avoir, pour l'exécution de cet inutile travail, fait venir les matériaux tels que grillages en ferdalles en ciment etc., etc.., de ['ETRANGER; ils ont der nièrement poussé leur indifférence pour les intérêts de leurs concitoyens jusqu'à faire venir des ouvriers d'Ypres pour garnir (d'une manière impossible, hélas!) les banquettes du théâtre Aujourd'hui encore, lorsque nos maçons se trouvent plongés dans la misère, faute de travail, la ville ou les hospices, (ce qui revient au même,) fait exécuter par des ETRANGERS les constructions qu'on est occupé faire l'hôpital. Enfin pour le bouquet, nos seigneurs et maîtres, mettant ainsi le comble leur audace, viennent de jeter officiellement le discrédit sur une importante industrie, en signant il y a quelques jours, un acte par lequel les briques poperinghoises sont déclarées de mauvaise qualité. On a ordonné l'entrepreneur de la route em pierrée du Boonaard la frontière française, de ne se servir, pour les travaux de maçonnerie, que de briques provenant... d'Armentières On oblige ainsi les communes aller chercher en France, les maté riaux nécessaires l'exécution de travaux exécutés en Belgique,ce au détriment de nos compatriotes patentés. Le fameux cahier de charge, excluant nos concitoyens de tout le bénéfice résultant de la construction de cette route, porte la griffe de M. Berten, notre Bourgmestre et député Comment trouvez-vous cette manière d'agir, fabri cants de briques de Poperinghe, vous qui avez chargé notre maïeur de la défense de vos intérêts En vain voudra-t-on nous objecter que le collège échevinal n'ayant pas rédigé le cahier de charge qui porte cette malencontreuse stipulation, n'est pour rien dans cette affaire. Cette excuse n'est pas admissible, car, si l'embargo était mis sur les briques de Poperin ghe et des environs, M. Berten en sa double qualité de Bourgmestre et de Députéloin d'apostiller cette pièce, aurait dû protester de toute son énergie, plaider la cause des industriels belges et prouver que dans notre pays on fait d'aussi bonnes briques qu'en France. Des catholiques, qui nous exprimaient dernièrement le regret que leur inspirait cette coupable attitude de la part de nos administrateurs, prétendaieut que M. Berten n'avait signé qu'à son corps défendant le cahier de charge qui frappait ainsi nos briquetiers et qu'à l'exemple de M Thonissen qui pleure chaque fois qu'il met un pauvre instituteur et sa famille sur la paille, il avait versé des torrents de larmes Mais tout cela ne peut excuser le chef de notre ville et surtout cela ne fait pas l'affaire de nos industriels dont les produits se trouvent ainsi déconsidérés. Comme jusqu'à ce jour, ni l'apothicaire Vanden Berghe, ni le docteur Vanderheyde, ni même le busé et insignifiant Félix n'ont pas protesté contre cette ma nière d'agir, leur silence prouve leur complicité et les rend tout aussi coupables que leur chef. Et dire, patentés poperinghois, que vous payez annuellement, en grande partie, les intérêts d'une dette flottante d'environ servant enrichir l'ETRANGER et que bientôt vous voterez de nouveau et des deux mains pour des gens qui ne soignent que leurs intérêts politiques. La Revue médicale française, recherchant les causes de la faveur que le public et les médecins accordent la pâte de Begnauld, dans les cas de rhumes, bronchites ou catar rhes, examine les titres qui ont accru et fixé la valeur de cette préparation. C'est d'abord l'approbation, si rare, de l'Académie de médecine, puis l'autorisation ministérielle et enfin les attestations de plus de deux cents médecins, parmi lesquels MM. les docteurs Bouillon- Lagrange, Récaraier, Pariset, membres de l'Académie de médecine. Refuser toute pâte de Regnauld ne sortant pas de la Maison L. Frère, 19, rue Jacob, Paris. Prix, 1 fr. 50. Le village de Deerlyk a été mis en émoi la suite d'un meurtre commis dans les circonstances suivantes Deux cultivateurs, qui avaient passé la soirée de Diman che dans un cabaret, se prirent de querelle, et l'un d'eux, le nommé Camille Roose, surexcité par la boisson, porta son compagnon, le nommé Léon Opsomer, deux coups de couteau la jambe droite une artère avait été tranchée, et l'hémorragie fut tellement forte que la victime de cette agression expirait au bout d'un quart d'heure. L'assassin, ce meurtre accompli, rentra chez lui et se mit paisiblement au lit. Il a été arrêté et conduit la pri son de Courtrai. On écrit de Gand, le 1" Mars Hier avait lieu, la plaine Saint-Denis, l'inspection générale du 2e régiment de ligne. En quittant la caserne, 8 1/2 heures du matin, le régiment a été suivi par une bande de voyous. A la plaine même, le général-inspecteur, en présence de l'attitude malveillante de ces individus l'égard des offi ciers, a été obligé de faire évacuer la place, au moyen de tout un bataillon. Les officiers furent hués. Quand le régiment est rentré en ville, il était précédé d'une bande comptant ou moins deux cent cinquante per sonnes, chantant la Marseillaise, pendant que la musique jouait des marches. En tête de la bande marchait un indi vidu portant une canne, au bout de laquelle flottait un grand mouchoir rouge. Un officier qui avait le commandement d'un peloton de 50 hommes précédant la musique,ayant voulu faire dis perser la bande, a été injurié. Procès verbal a été dressé de ce chef charge d'un des meneurs les autres ont pu s'esquiver.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3