0§i S Supplément au Journal a le Progrès d'Tpres, du 13 Mars 1887 Coup de grisou. SANTÉ A TOUS pu,s„ ,r REVALENTA ARABICA fï il ss s r m 5 «©■- s -Si ©ggJ e s 5 s S: S si Si lill Ê)£I 4 1 I s s i s» s fa 2 120 victimes. Un coup de grisou s'est produit Vendredi, huit heures du soir, au charbonnage de Vingt-Quatre ac tions, sous Pâturages, au puits la Boule. La cage étant ancrée, la descente des sauveteurs ne pouvait avoir lieu qu'au moyen du cuffat et par suite le sauvetage était très-lent et difficile. L'ouvrier taqueur, qui se trouvait l'orifice du puits, a été renversé et grièvement blesse par la force de pro jection du gaz au jour. La détonation du coup de grisou a été épouvantable, elle a été entendue plus d'une lieue la ronde. Le coup s'est produit dans la galerie la plus profonde, mais il a fait aussi, par*contre coup, de grands rava ges dans les galeries de l'étage supérieur c'est là qu'ont été retrouvés les morts et les blessés. Deux cent dix ouvriers environ travaillaient ce moment dans la mine. Le trait de l'après-midi était en effet au complet et une partie du trait de nuit était déjà descendue. Presque tous les ouvriers du charbonnage qui n'étaient pas au travail se sont présentés pour aider au sauvetage de ieurs compagnons. De plus, les directeurs de tous les charbonnages environnants ont offert le concours de leur personnel. Vers quatre heures du matin, après des efforts inouïs, les braves travailleurs ont découvert deux ca davres. Peu après ils ont trouvé sous un éboulement un troisième cadavre, cinq ouvriers mais grièvement blessés et deux escapés. Les docteurs Van Hasselt, Petit et Urbain ont donné leurs soins aux blessés qui ont été ensuite reconduits chez eux. En découvrant les deux premières victimes, on croyait être arrivé proximité de l'endroit où l'explo sion s'est produite. Il n'en était rien. On ignore la cause exacte de la catastrophe. Trois accidents peuvent l'avoir déterminée ou bien, en faisant sauter une mine dans une galerie nouvelle on aura enflammé le grisou déjà répandu dans la mine; ou bien une lampe qu'un ouvrier aurait commis l'im prudence d'ouvrir aura déterminé l'explosion ou bien encore un éboulement se sera fortuitement produit et aura cassé une lampe qui aurait mis le feu un déga gement de grisou. Les deux escapés sont comme fous, et il est impos sible d'en tirer le moindre renseignement ils ont été enfouis sous un eboulement quelques secondes après avoir entendu l'explosion. Il restait encore, hier quatre heures, six mètres de guidonage réparer avant de pouvoir faire descendre la cage dans le puits jusqu'à l'étage de 496 mètres. Les ingénieurs sont remontés ayant perdu tout es poir de retrouver vivant aucun ouvrier. Le chiffre exact de ceux qui sont victimes de la ca tastrophe est de cent et vingt Le nombre des cadavres remontés hier quatre heures, est de 46,dont six ne sont pas encore reconnus. La remonte des cadavres a continué toute la soirée et toute la nuit. On les remontait un un ou deux deux. Ils étaient enveloppés dans des sacs de toile grise; plusieurs hommes les portaient, dès leur arrivée au jour, dans la grande salle préparée pour les recevoir. Là on les lavait et on les ensevelissait. Le premier qui a été remonté était couvert de brû lures et avait le crâne fracturé. Parmi les survivants il y avait une jeune fille toute carbonisée, et un jeune gamin de quatorze ans horri blement mutilé. Il avait la partie postérieure du crâne enlevée et la cervelle vidée, les deux bras plusieurs fois fracturés, une jambe littéralement en lambeaux et une épouvantable hernie aux reins. Ce sont ses parents qui l'ont reconnu. Deux des premières victimes sont mortes par asphy xie simplement. Leurs cadavres n'étaient pas du tout défigurés ni brûlés, mais seulement très-gonflés. La plupart des cadavres ont été assez facilement reconnus. On les mettait aussitôt en bière et on les transpor tait dans des véhicules qui les voituraient chez les parents. Ces véhicules avaient été requis par l'autorité chez tous les habitants qui ont un camion, une voiture ou une charrette quelconque. Aux abords du charbonnage se trouvait une foule énorme de mineurs. La gendarmerie gardait difficile ment les entrées des bâtiments où ils voulaient toute force pénétrer ils réclamaient les uns avec colère les autres en suppliantl'autorisation d'assister la re monte des cadavres. Il s'est passé des scènes navrantes, au milieu d'une nuit terrible, obscurcie par un brouillard opaque que ne parvenait pas percer la lueur jaune incertaine de quelques lampes fumeuses. Vu l'insistance de la foule, on lui a permis de venir voir par dix la fois les cadavres remontés. Le Comte de Flandre et le prince Baudouin, accompagnés de deux officiers d'ordonnance sont par tis, Dimanche, de Bruxelles (Midi) pour Pâturages, neuf 05 du matin, par train spécial, et sont rentrés, Bruxelles (Midi), par le même train spécial, deux heures dix de l'après-midi. Ils ont été reçus la gare par le gouverneur, duc d'Ursel, les bourgmestres de Pâturages et de Quare- gnon, et M. De Patoe's, président du conseil d'admi nistration du charbonnage de 24 Actions. Le comte de Flandre et son fils étaient accompagnés par le capitaine comte de T. d'Oultremont, officier d'ordonnance, le capitaine Terlinden, précepteur du prince Baudouin, M. Arnould, ingénieur en chef du corps des mines, MM.Gutsaert, Desemblancx.et Lhoir, directeurs de l'ad -iinistration des chemins de fer, qui se sont rendus aussitôt avec LL. AA. RR. au char bonnage. Un ingénieur du corps des mines, M. Watteyne, qui montait l'instant de la fosse avec ses travailleurs, amenant trois cadavres, un homme, une jeune fille et un jeune garçon, a été présenté LL. AA. RR. et a donné au comte et au prince des détails complets sur le résultat des travaux. Le Comte de Flandre a remis au bourgmestre de Quaregnon, de la part du Roi, une somme de dix mille francs pour les familles des victimes. Le Comte a donné en son nom personnel deux mille francs. M. le duc d'Ursel a remis un don de mille francs. Cuisine et poésie. M. Achille Ozanne, ancien cuisi nier du roi de Grèce et rédacteur de I'Art culinaire, viept de publier, sous le titre de Poésies gourmandes, un recueil de menus et de recettes en vers. Voici un échantillon de cette versification lyrico-culinaire HOMARD A L'AMÉRICAINE. prologue. Prenez un beau homard, puis, sur sa carapace Posez une main ferme, et quelques sauts qu'il fasse, Sans plus vous attendrir des regrets amers, Découpez tout vivant ce Cardinal des mers. recette. Projetez tour tour dans l'huile, Chaque morceau tout frémissant, Sel, poivre, et puis, chose facile, Un soupçon d'ail en l'écrasant Du bon vin blanc, de la tomate, Des aromates foison, Se mêleront l'écarlate De la tunique du poisson. Pour la cuisson, c'est en moyenne, Trente minutes peu près. Un peu de glace et de cayenne Pour la finir, et puis.... c'est prêt. Que de cette sauce alléchante Des voluptés naisse l'essaim. Et que, si bonne et si tentante, Elle fasse damner un Saint l épilogue. Car plus d'une beauté rigide, Au tête-à-tête familier, Succombe après ce plat perfide En cabinet particulier. rendue sans médecine et San» délicieuse farine de santé Ou Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, djssenlerie, coliques, éhthisie, toux, asthme, étouffements, étourdissemeuts, oppression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestins membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur fiévreuse en se levant, ou après eertains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tsnïic f! 'oc I on Ail t no Isa nAlmnîtllviil nnn AvAnlInn nn aauIa .Z....Ï4 Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc., etc. N» 65,476: M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueur nocturnes. Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta bu llarry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'éDouvanlables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Bevalentu m'en a sauvé complètement. Boiesl, née Carbonnettev, rue da Balai, 11. Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sons l'heureuse influence de votre divine Revalenta lion Pxtcletinstilututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N« 49,812 Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et nausées, N°46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. N° 49522 M. Baldwinde l'épuisement le plus comples, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunrste. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une iritation pulmonaire avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G. Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N* 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenta donne une santé florissante aux béblés, se aux mères un lait riche et abondant, M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. Ge Montanay, 44, rue Condorcel, Paris, et le bébé de Mme Ëliz. Martinet Alby, rue du Tunnel, i Va'enee et de milliers d'autres nourrissons. Cure N° 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foieavec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N» 794 721 Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étouffements. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer ell* économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil., fr. 2-25 1/2 kil.. 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. 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C .8 t- 3 ©J CO Î2 S *ci î/5 13 'O S «5 b Qa C w c a M 3 te d) S-g. p -o ►B S j® la h 2» <Z) «J /i-l 3 - o a *ci GO ^■5 o 5 2 <u P ce «a H3 O <v 33 O S §"E (A CA CA .0 B.1) g 55 S S.O- S 5 ■m* m m a ■C ©3 3 C3 O X <«- w "5 ci X C3 3 ZZ ci TZ 3 =3 3 c bo 8 35 ci <13 ■*-< I flj ©3.- rj 3 g O =3 O-JG ce CO -r- CD 00 <3* a* I s £S M a ©- I 6DS.S t G S ©-== M' •z a 3 33 nu g O) 5 g"8 G S ®-S mm m* m mm ci "3 fa wi s- fcl - Q g i£= ci s a» 5g ©3 a O S s. - "S a - a> S SB S g -5 s S '5.-0 S 52 Cu cZ w «J I I «3 '-fi M 03 <13 I I 3 2 g •-S'5 03 c C o o «5 «J 3 2 !«- O s- «s s uaa CTj ©3 Jg j S 1 BS 3 ci S 2 S CL *03 SCA CA O -S a «3 3 <15 m -o «S t— *3 <13 CC «.S®* «3 rz 3 o «13 S o- 03 n P <A S 5 2 ®iP V m fa a «©3 O «3 O ci Om C0 ©d co 5/2 CZ ©3 G*2 ©O S <13 3 S <13 CL0 2S 3 <13 S s a o 25 sa a CD ©J T3 50 ©3 C o cfi tn >- S o a. S t. g Su ce w 1 O M f© t- ©J .5®'eu

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 5