Pâques. REVALENTA ARABICA Hondeghem, directeur de la maison de santé Gand, domicilié àBoesinghe, 1,275-72; E.Iweins, propriétaire, Zonnebeke, 1,036-17 H. Iweins, id., Ypres, 1,860-19; J. Iweins, id., id., 2,112-45; L. Pieters,id.,Reninghe, 1,370-22; L.Poupaert, médecin, Ypres, 1,082-26 L. Rabau, brasseur, id., 1,180-69 A. Yan Eecke, notaire, Wervicq, 1,053-73; Ch. Yan Elslande, propriétaire, id., 1,627-61 L. Volbrecht, négociant, Warnêton, 2,007-82. H. Yuylsteke-Vanden Berghe, brasseur, Ghe- luwe, payant fr. 963-71, est porté sur la liste supplémentaire des dix citoyens, domiciliés dans la province, les plus imposés après le dernier inscrit sur la liste complémentaire. Composition du Conseil de discipline de la Garde civique pour le 2e trimestre de l'année courante MM. Iweins, Emile, Sous-Lieutenant Hoetekiet, Charles, Sergent Vangaveren, Léopold, Brigadier Dedeyne, Véron, Garde. MM. Liégeois, Julien, Lieutenant Joos, Alphonse, Sergent Feneau, Victor, Caporal Meesdom, Emile, Garde. Le Ministre de l'agriculture, de l'industrie et des travaux publics porte la connaissance des intéressés qu un double concours est ouvert pour la composition d'un poème en langue flamande, destine être mis en musique pour le prix de composition musicale de 1887. (Concours de Rome). Il sera décerné un prix de 300 francs, ou une médaille en or de la même valeur, aux auteurs des poèmes couronnés. Les poèmes ne compteront pas plus de trois morceaux de musique, de caractère différent,, entrecoupés de récitatifs ils ne dépasseront pas deux cents vers. Ils appartiendront soit au genre lyrique, soit au genre dramatique. Dans ce der nier cas, il n'est pas nécessaire qu'ils aient été conçus en vue de la représentation théâtrale. Les auteurs pourront, leur gré, écrire un mo nologue ou mettre en scène plusieurs personna ges. Les deux grands Bals parés, masqués et tra vestis donnés cette année, la Salle de Specta cle, au profit du Denier des écoles laïques ont produit de nouveau une très-belle recette. Les recettes s'élèvent la somme de fr. 582-00 Les dépenses celle de 267-50 Excédant fr. 314-50 Le Denier des écoles laïques a donc reçu une somme nette de fr. 314-50, pour aider cette utile institution atteindre son noble et louable but. Nos remercîments sincères MM. les organi sateurs de ces fêtes qui ont contribué avec tant de désintéressement soutenir le Denier des écoles laïques. Il a été procédé Samedi l'hôtel provincial l'adjudication publique des travaux d'améliora tion exécuter la partie de l'Yser comprise entre la ferme de Van Exem et l'embouchure du canal de Poperinghe. Devis 47,000 fr. Ont soumissionné: MM. Léopold Roose, Bruges, 45,200 fr.; Scheirsen, Pervyse, 46,950; Volfemaere, Ostende, 46,990. A grandes volées, les cloches, après quelque temps de silence obligé, annoncent joyeuse ment, du haut de toutes les tours, le radieux iour de Pâques. Une fête générale sauf dans les poulaillers que cette date met au pillage arrivant comme une délivrance après une période de méditations, de jeûnes et d'austères exercices de piété. Ce temps pascal, observé par la plupart des peuples d'une manière spéciale suivant des usages nationaux et des rites religieux divers est une des plus curieuses périodes de l'année au point de vue des moeurs, des coutumes et des solennités très anciennes et variées qui se manifestent en cette semaine sombre comme les nuages qui descendirent sur le Golgotha au jour du crucifiement. En Italie, les églises se ferment comme si la religion elle-même était morte. Et le culte nouveau recommence Rome par une proces sion qui vient en grande pompe au seuil de Sain-Pierre demander trois fois le attollite portas. Et alors, l'église s'ouvre et le Dieu de gloire ressuscité prend possession de la basili que en fête au milieu des premières fleurs qui symbolisent le renouveau du culte. A Vienne, on procède encore fidèlement la tradition, au lavement des piec}s. Les souverains donnent cet exemple solennel de piété, poussée un peu loin, toute leur cour assemblée dans la salle des Chevaliers auchâteau impérial. Les hospices envoient douze vieillards qui ont été particulièrement soignés et baignés. L'Em pereur et l'Impératrice leur passent sur les pieds un linge trempé dans l'eau parfumée d'une aigrette d'or et font une ample distri bution de monnaie. C'est exagérer passable ment l'imitation de Jésus-Christ. L'Espagne a sa célèbre procession de la con frérie du Silence, qui passe par les rues de Séville 2 heures du matin cérémonie si mystérieuse que l'obscurité et la solitude de cette heure de nuit ne paraissent pas suffisantes aux membres de la confrérie qui se dissimulent encore sous d'impénétrables cagoules. Les Russes se donnent aujourd'hui le baiser pascal. On se rencontre on s'offre un œuf et on s'embrasse fraternellement en se félicitant de la résurrection du Christ. On assure que cet exemple osculatoire est, chaque année, donné par le Czar lui-même1 qui, en sortant de la chapelle du palais, le Samedi-saint minuit, donne le baiser de paix au fônctionnaire. Cette pluie de baisers, que personhe'ne peut refuser, efface les rancunes et raccommode les amitiés brouillées. Seulement il faut voir le lende main si ces raccommodages tiennent et si les amitiés recollées ne cassent pas. Mais, en tous cas, l'usage n'a rien de désagréable; il doit être fécond en occasion galamment charmantes et en expressions ardemment appliquées sur des joues fraîches. Pour un peuple froid, ce pieux braconnage de baisers n'est pas mal trouvé. Et nous ne serions pas fâchés de voir faire chez nous un essai depette religion mise la portée de toutes les lèvres. Car, pour en arriver notre pays, nous trouvons que c'est dans nos contrées que la cé lébration des fêtes de Pâques donne lieu au moins de cérémonie. Nous sommes demeurés assez froids et indifférents ces coutumes qui restent comme d'intéressants témoignages de la poésie du passé et des légendes que respectaient nos ancêtres. Nous ne voyons guère que ces œufs mul ticolores, teints violemment en rouge éclatant, en vert arseniqué, en bleu intense, en violet rubiacé, en vilain jaune, ou bien décorés de festons maladroits tracés du'bout d'une allu mette. De ces œufs durs, qui doivent être tombés des cloches durant leur voyage aérien en re venant de Rome, on fait des salades écrasantes dont quelques familles encore se donneront aujourd'hui de consciencieuses indigestions pascales. Pour le peuple, Pâques continue être l'ou verture de la belle saison. Qu'il pleuve, qu'il vente ou que le soleil rayonne, n'importe. La femme du peuple sort son bonnet aux fleurs claires et sa robe légère, car l'été doit être arrivé. Si le ciel se trompe, tant pis. Pour nous, Pâques n'est plus rien, si ce n'est un Dimanche où l'on est, en ville, plus bousculé que d'ordinaire, parce que les campagnards des environs profitent des deux jours de fête pour envahir la capitale et y faire leurs emplettes. Et c'est ce qui, pour certains, est déplorable. Il faut peut-être regretter l'évanouissement de nos anciennes légendes et de nos vieilles coutu mes étouffées par notre bruyante vie d'affaires, une vie pratique, sèche, pressée, un améri canisme qui nous étouffe et chiffre les minutes comme les sentiments en bons deniers son nants et trébuchants. Cela fait de nous des organismes mécaniques, des porte-monnaie animés, des chasseurs de gros sous lancés furieusement dans ce steeple enase de la finance et franchissant, comme desimpies et méchants obstacles, les bonnes vieilleries, les chères routines et les poésies d'antan. Et ainsi nous allons si hâtivement travers cette existence que nous n'examinons même plus que nous devenons des êtres nouveaux, des bipèdes auxquels il faudra trouver un nom spécial, une famille toute neuve et suffisamment seléeted dans le classement de l'histoire naturelle; on pourra nous ranger dans une espèce de vélobipède. D. V.' MEMBRES EFFECTIFS. SUPPLÉANTS. AVIS. Monsieur Emanuel Huisman-August, dentiste améri cain, demeurant 8, rue S' Georges, Bruges, sera con sulter YPRES tous les Samedis de chaque semaine de 10 heures du matin, 3 heures de l'après-midi, rue Wenninck, n° 6, Ypres. Pour plus amples renseignements, voir la grande an nonce, la 4e page. Un aphorisme de Jean des Gaules dans le National Quand on mange du Zola, il faut boire une goutte de Paul de Kock pour se retrouver Français. D'autaut plus amusant que Paul de Kock était Hol landais. Né Passy d'ailleurs, il était tellement Pari sien qu'il se sentait dépaysé ponr peu qu'il dépassât le mont Valérien. C [\nni7 TFkFTC rendue sans médecineet sans Ofl.il 1 tli f1 1UU5 purges et sans frais par la pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres. dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements, constipation, diarrhée, djssenlerie, coliques, éhLhisie, toux, asthme, étouffements, élourdissements, oppressions congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblessee puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur tiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellenee qui seule réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX. de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc., etc. N° 65,476: M. le curé Compare!, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs etnournes. Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalentu m'en a sauvé complètement. Bobbsl, née Carbonnettey, rue da Balai, 11 Cure N« 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta* i son Pkyclet, institututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812: Mme Marie Joly, de cinqanle ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous Hatus, spasmes, et nausées, N" 46,270: M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. N° 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus comptes, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilalion pulmonaire avec crachement de sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice. N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés, se aux mères un lait riche et abondant, M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. Ge Montanay, 44, rue Condorcet. Paris, et le bébé de Mme Eliz. Martinet Alby, rue du Tunnel, àVa'enee et de milliers d'autres nourrissons. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 kil., fr. 2-25 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.- 12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée. 1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre, 4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Do llABBr et Cib. limitcd Agent général pour la Belgique. M. Emile T1MMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles. Dépôt YPRES, Frysou-Vanoutrive, phaimacieo, rue de Dixmude. Beeuwe, pharmacien. MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3