Ce système, aussi condamnable que la dis tribution des dividendes pris sur le capital, est la cause de la moins value. La dissipation dont les propriétaires se sont rendus coupables se tra duit pour eux par une réduction de loyers, et ce sont les consommateurs, c'est-à-dire les travail leurs, qui seront condamnés remplir les caisses vidées par l'imprévoyance. Nous croyons intéressant de préciser quel est, en réalité, cet impôt sur le bétail que les cléricaux viennent de voter la Chambre. Le droit est, en réalité, de 5 centimes par kilogramme sur le poids brut. Cela fait de 15 20 centimes sur la viande. Pour le mouton, le droit de fr. 2-50 par tète équivant aussi 20 centimes sur la viande. C'est incroyable I i Nous extrayons les chiffres suivants du dis cours de M. de Stuers Commission du Travail. La prochaine séance plénière de la commis sion du travail aura lieu Lundi, 16 Mai pro chain, 2 heures, dans la salle de Marbre du Palais des Académies. Ordre du jour 1* accidents du travail. Dejace); 2° Caisse de M. Harzé.) Assurances contre les (Rapporteur M. Ch. retraite. (Rapporteur Le Moniteur publie dans le recueil spécial des actes et documents relatifs aux sociétés, un acte par lequel les fondateurs de la Compagnie du Congo, pour le commerce et lïndustrie, augmentent son capital et l'élèvent de 1 million 2 millions de francs. Service postal Ostende-Douvres. On nous assure que M. de Stuers, l'honora-? ble représentant d'Ostende, a exprimé M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes, l'intention d'inter peller le gouvernement au sujet du service postal entre Ostende et Douvres. Le ministre aurait prié M. de Stuers de diffé rer de quelques jours son interpellation dans l'intérêt national. Le député d'Ostende aurait accédé ce désir. Nous apprenons, en effet, que la poste impé riale allemande vient de notifier au gouverne ment belge sa résolution de diriger, partir du Juin, par la voie de Flessingue, le courrier destination de l'Angleterrequi empruntait jusqu'ici la voie d'Ostende. C'est, au bas mot, une perte annuelle d'un demi-million environ pour le Trésor. Cette résolution était prévoir. Depuis plu sieurs années déjà, l'office allemand se plaignait de la lenteur excessive et de l'irrégularité du transport des correspondances sur le territoire et les malles belges. Le dernier ministre libé ral, M. Olin, justement préoccupé de ces plain tes et de la concurrence chaque jour plus redoutable de Flessingue, s'était efforcé de prendre toutes les mesures en vue de conserver un trafic assurément lucratif. Selon sa coutume, M. Vandenpeereboom eut soin de trouver mauvais ce quavait fait son prédécesseur. Il lui fallut deux ans pour reve nir meilleurs sentiments. Encore sait-on dans quelles conditions il tint compte des exigences de la situation. Son troisième service, créé sous tous les rapports dans les plus tristes conditions, a été un fiasco retentissant, il a achevé de con vaincre l'office postal allemand de l'impossibi lité d'obtenir raison d'une administration qui reste sourde toutes les réclamations et est in capable de remplir convenablement sa tâche. Cette décision que l'office allemand vient de prendre, il est fort craindre que l'office an glais ne la prenne son tour. Sous ce titre: Dernier mot sur l'affaire de Pagny le Petit Journal publie l'entrefilet suivant Il nous revient de source autorisée que l'heureux dénouement de l'incident de Pagny- sur-Moselle est dû exclusivement l'interven tion personnelle de l'empereur Guillaume. Emu des bruits belliqueux dont l'écho gros sissait autour de lui, le vieux souverain voulut être mis au courant, et ce serait lui qui, proprio motuaprès avoir compulsé le dossier de l'en quête française, contradictoirement au dossier de l'enquête allemande, aurait décidé, maigri l'opposition de M. de Bismarck, que satisfaction était due la France et qu'elle lui serait donnée. Est-ce un restant de chevalerie L'empe reur Guillaume a-t-il craint de remettre en jeu la moisson de lauriers qui lui a fait une si glo rieuse vieillesse S'est-il dit qu'à quatre- vingt-onze ans l'heure était passée de faire la guerre et de verser le sang Nul ne le sait. Mais le fait, en soi, est cu rieux et mérite d'être noté. nouvelles locales. Pendant la nuit du 13 c', vers 12 1/2 heures, des malfaiteurs se sont introduits par la fenêtre dans l'estaminet a la Bergerie tenu par M Geldhof, boucher et marchand de moutons, rue de Menin, en cette ville, et y ont enlevé une grande quantité de viande de mouton, deux par-dessus ainsi que les eflets du berger. Après avoir visité tous les tiroirs qui heureu sement étaient vides, les voleurs se sont enfuis en laissant, derrière la porte, une paire de sou liers. Les auteurs de ce vol sont inconnus. Monsieur Marlet, agronome de l'Etat, donnera Vendredi prochain, 20 Mai, dix heures du ma tin, en la Salle de Spectacle, Poperinghe, une conférence publique sur les améliorations ap porter la cueillette et un séchage du houblon. Le Sénat est convoqué pour le Mardi, 24 de ce mois, 2 heures. ÉCOLE DE NATATION. Le Collège Échevinal informe le public que l'ouverture de l'École de Natation se fera cette année le Lundi, 16 Mai courant. Il a été procédé Samedi l'Hôtel du Gouver nement provinciall'adjudication de l'en treprise des travaux d'entretien des routes {jrovinciales de la Flandre Occidentale formant es 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 9e et 10e lots. Ont soumissionné Pour le 1er lot MM. Bae- sen, Bruges, 4,379 fr.; Hindrickx, Thourout, 4,430; Blomme, Lophem, 4,470.Pour le 2e lot: Hindrickx, 15,925; Bataille, Poperinghe, 16,379; Baesen,*16,879.Pour le 3e lot: Bataille, 13,290; Baesen, 13,830; Hindrickx, 14,160. Pour le 4e lot: Bataille, 10,960; Baesen, 11,479. Pour le 5elot: Bataille. 11,370; Baesen, 11,879. Pour le 6e lot: Baesen, 3,980: Hindrickx, 4,300. Pour le 7e lot: Baesen, 6,229; Bataille, 6,445; Hindrickx, 6,650. Pour le 9e lot: Baesen, Wyngene, 2,525. Pour le 10e lot: Hindrickx, 844; Blomme,849; Baesen, 969. POPERINGHE, La plus ancienne propriété appartenant aux hospices civils de Bruxelles située Ternath, qui était louée 53 fr. l'hectare en 1819, a été successivement portée 69 fr. en 1846, 84 fr. en 1855 et 142 fr. en 1886. Une ferme de 46 hectares, située Vormezeele, appar tenant aux hospices civils d'Ypres, louée en 1797, fr. 43 l'hectare, a-été portée dans la suite 49 fr. en 1806, 56 fr. en 1815, 63 fr. en 1833, 79 fr. en 1842, 98 fr. en 1854, 117 fr. en 1863, 196 fr. en 1873, 143 fr. en 1879 et 136 fr. en 1885. II résulte de cette dernière statistique qu'un fermier a offert en 1878 fr. 79 de plus par hectare, 117 en 1863 contre 196 fr. en 1875. Il y a eu des augmentations encore plus fortes Une ferme de 44 hectares située Ypres-S'-Jacques et appartenant également aux hospices civils de la ville d'Ypres, louée 41 fr. en 1800, a été portée 53 fr. en 1805, 60 fr. en 1823, 62 fr. en 1841, 67 fr. en 1850, 86 fr. en 1859, 100 fr. en 1868 et 187 en 1877. De 1868 1877 il y a eu une augmentation de 100 187 fr., soit 87 fr. l'hectare. Mais l'augmentation la plus considérable a été offerte pour une ferme située S'-Jean-lez-Ypres, appartenant aussi aux hospices d'Ypres. Le loyer de cette ferme était de 43 fr. l'hectare en 1794, de 68 en 1834, de 77 en 1843, de 80 en 1852, de 106 en 1860, de 134 en 1870, de 229 en 1876, de 176 en 1878, de 164 en 1881. De 1870 1876, il y a donc eu une différence en plus de 95 fr. l'hectare. ooO^Oo«> le 10 Mai 1887. (Voir notre correspondance du 10 et 17 Avril et V Mai). Cependant si le corps des pompiers laisse telle ment désirer que l'honorable M. Baeckeroot, s'il veut en faire quelque chose de convenable, se trouvera obligé de le réorganiser complètement, ce n'est pas coup sûr parce qu'il ne coûte pas assez d'argent aux contribua- bles Les budgets de 1859 1872, comparés avec celui de 1887, nous en fournissent une preuve évidente. Le résultat de cette étude nous permet de présenter nos lecteurs un tableau comparatif des sacrifices que la ville s'imposait autrefois pour le corps des pompiers et de ceux qu'aujourd'hui elle fait pour cette même in stitution Les renseignements, pris sur les documents officiels que nous avons sous les yeux, sont par là même irré cusables. Ainsi pendant la période de 1859 1872, le corps des pompiers, qui comptait cette époque plus de 60 hommes, n'émargeait au budget de la ville que pour une somme moyenne de 1,398 francs, répartie comme suit Entretien du matérielfr. 458-00 Traitement du chef de musique fr. 700-00 Célébration de la fête du corps fr. 240-00 tandis qu'au budget de 1887 on voit figurer au profit du même corps, réduit une quarantaine d'hommes, la somme de 4200 fr. libellée comme suit 1" Pour entretien des pompes incendiefr. 400-00 400-00 2° Indemnités des pompiers 350-00 3" Traitement du chef de mu sique 1,000-00 4° Cours de solfège 350-00 5" Achat d'instruments 600-00 6° Subside en faveur de ce corps????1,500-00 3,800-00 Total fr. 4,200-00 Nos excellents pompiers, en l'an de grâce 1887, avec 20 hommes en moins coûtent donc près de 3,000 francs de plus. Ce qu'il y a de plus déplorable dans tout cela, c'est que, d'un côté, la somme allouée pour l'entretien du matériel, qui est la partie sérieuse pour un corps de pompiers, se trouve être diminuée de 58 francs par an, alors que celle affectée des dépenses de pur agré ment est augmentée de 2,860 francs Et encore si le résultat répondait au sacrifice Mais hélas, depuis que le nasipède Félix, avec toutes ses prétentions, s'en est mêlé et qu'il a eu la sotte idée de transformer SES fanfares en harmonie, la musique congréganiste n'est plus qu'une horrible cacophonie. Bravo Félix, avec ce subside vous pourrez cœur joie et sans vous ruiner régaler vos artistes même, cet été, il ne yous coûtera pas beaucoup de les faire voyager. Vous pourrez même aller Blanken- berghe comme vous en avez le projet. Nous avons appris que, dernièrement il y a eu un échange d'aménités entre le curé de certaine paroisse et deux jeunes gens, chantres dans son église. Le doux pasteur, d'après ce qu'on assure, a dû en tendre des vérités bien dures pour un homme de son calibre. A cette occasion nous répétons une fois de plus qu'en tout et toujours les tonsurés ont deux poids et deux mesures. Ainsi, lors de l'enterrement d'un membre de la So ciété Philharmonique, tout en réclamant le prix inté gral du service comme s'ils avaient accomplis toutes

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2