service de la malle entre Douvres et Ostende,
qui continue subir des retards presque quo
tidiens.
La révolution nous gagne.
Nous apprenons que M. Demolder, bourg
mestre de Zoelenaey, vient de faire placarder
sur trois des neuf maisons de sa commune, un
arrêté interdisant les rassemblements de plus
de cinq personnes, aux trente et un-z habitants
qu'il a mission d'administrer.
Le garde champêtre a immédiatement pris
les armes, il s'est formé en cortège et a orga
nisé quelques patrouilles.
Comme Schaerbeek, la localité dont M.
Collignon assure la tranquillité avec tant de
vigueur, l'ordre règne Zoetenaey. [Nation).
Une couronne excommuniée.
C'est le titre d'un articulet de la Meuse
Il ne s'agit pas d'une couronne royale, mais
d'une simple couronne mortuaire.
Il paraît que le clergé va faire maintenant le
dénombrement des couronnes déposées sur les
cercueils quand ceux-ci entreront dans les égli
ses. Toutes les couronnes venant des libéraux ou
d'institutions libérales seront impitoyablement
consignées la porte du temple. C'est ce qui
vient d'arriver en notre ville.
Lundi dernier, l'enterrement d'un membre
de la section du Nord du Denier des Ecoles,
l'église Sainte-Foi, le curé a refusé l'entrée de
l'église la couronne du Denier
La Commission a décidé de réunir le Comité
Ïirochainement et de lui proposer de décider qu'à
'avenir les membres du Denier des écoles n en
treront plus dans les églises catholiques.
nouvelles locales.
Nous croyons être utiles nos lecteurs en leur
communiquant, une agréable nouvelle qui,
n'en pas douter, sera accueillie par toute la po
pulation yproise avec le plus vil plaisir.
L'École d'Équitation prépare en ce moment
un supplément inattendu pour la fête du 19. Les
courses commenceront ainsi que l'annonce le pro-
framme 2 1/2 heures; mais les élèves de l'Ecole
onneront 11/2 heure, sous l'habile direction
du Capitaine Commandant Instructeur Courtin
un carrousel des plus intéressants.
Nous avons pu nous procurer le programme
des diverses figures que l'on y exécutera mais
nous ne voulons pas enlever ceux qui ont eu
l'amabilité de nous en faire part, le plaisir de la
surprise.
Disons seulement que ce travail sera divisé en
4 parties.
Nous verrons successivement un carrousel
Sur 32 cavaliers, un travail de haute école par
i sous-instructeurs et par les sous-officiers
d'instruction.
Seize de ces Messieurs, divisés en deux grou
pes, exécuteront toutes les figures du quadrille
des lanciers.
On entamera ensuite la troisième partie qui
comporte encore des figures de carrousel au ga
lop, au trot et au trot raccourci, pour finir par le
jeu de la rose.
Enfin, après les courses, c'esLà-dire vers 5
heures environ, commencera le Concours hippi
que proprement dit. Les obstacles auxquels on
a apporté quelques changements seront franchis
par toutes les divisions.
La musique de l'École des Orphelins de notre
ville a donné Jeudi soir, 7 heures, une bril
lante sérénade M. J. Iweins, Président du
Tribunal de Ie instance et Président de la Com
mission des Hospices Civils, l'occasion de sa
nomination comme Officier de l'Ordre de Léo-
pold.
La Chambre de discipline des notaires de l'ar
rondissement d'Ypres pour l'exercice 1887-88 est
constituée comme suit
Président Me Titeca, de Boesinghe Syndic:
Me Lava, de Poperinghe Rapporteur M« De
Haeze, de Beveren Trésorier Me Devos, de
Wervicq Secrétaire Me De Tavernier, de
Langemarck Membres Mes Veys, de Vlamer-
tinghe et Butaye, d'Ypres.
MM. Van Alleynnes, Conseiller la Cour d'ap-
Sel séant G and Sartel, Président honoraire
u Tribunal de première instance séant Ypres;
Iweins, Président du Tribunal de première in
stance séant Ypres, sont nommés Officiers de
l'Ordre de Léopold.
M. Vanwerveke, Conseiller la Cour d'appel
séant Gand, est nommé Chevalier de l'Ordre de
Léopold.
a|e s{c
Par arrêté royal du 30 Mai 1887, M. Castel (I),
est nommé secrétaire de la Commission adminis
trative de la prison de cette ville, en remplace
ment de M. A. Jolyt, décédé.
Les subsides ci-après indiqués sont accordés
aux Commissions administratives des ateliers
d'apprentissage établis dans les communes dont
les noms suivent, l'effet, de couvrir la part con
tributive de l'Etat dans les dépenses de ces in
stitutions pendant l'exercice 1887
Hooghlede, 1,100. Moorslede, 900. Pas-
schendaele, 700.Westroosebeke, 800.Ypres,
904.
Des subsides s'élevant la somme de fr.
16.017-10 c. sont alloués diverses communes de
la Flandre occidentale, pour les aider suppor
ter les frais d'entretien et d'instruction des
sourds-muets et des aveugles indigents placés
dans les instituts pendant le second semestre
de l'année 1886.
THÉÂTRE D'YPRES.
On nous annonce la prochaine arrivée en notre
ville du célèbre magicien athénien Mélidès.
Cet artiste, dont la réputation n'est plus
faire, et doué d'un grand talent, ne paraît en
séance qu'avec le costume national grec, qui lui
sied très-bien.
Dans un prochain numéro, nous ferons con
naître nos lecteurs la date de ses représenta
tions. En attendant, nous enregistrons l'appré
ciation du Figaro sur une des nombreuses soirées
données par M. Mélidès Paris
Il y avait foule Vendredi dernier dans le
salon de l'Hôtel continental d'une société prin-
cière, qui était accourue en masse pour admirer
le talent merveilleux de M. Mélidès.
n On se crut pour un moment le jouet d'un
rêve. En effet, M. Mélidès, dans son riche costu
me grec, semblait un de ces illustres descendants
des Canaris, des Botzaris ou des Mavrocordato,
ces héros de l'indépendance de la Grèce dans
cette guerre de géants qui affranchit cette nation
du joug des Musulmans.
Disons maintenant un mot de la soirée M.
Mélidès a montré que sa réputation de maître
ès-magie est bien méritée. Quand on a vu cet
habile physicien volatiliser, fondre, vaporiser,
comme en un creuset de chimiste, tout ce qui
passe par ses doigts, les plus grands objets com
me les plus petits, et cela, non pas distance,
mais sous vos yeux, sous votre nez, sous votre
lorgnon braqué, il est permis de croire que ni les
Thaumaturges ni les Mages n'ont jamais, en
dépit de tous leurs grimoires, surpassé ni même
égalé cette inimaginable sorcellerie des doigts
et de la paume de la main. Les spectateurs ont
hautement témoigné leur satisfaction par des
applaudissements réitérés.
De nombreuses fausses pièces d'un franc cir
culent en ce moment dans le pays et l'étran
ger. Le poids seul trahit le mauvais aloi de ces
Ïiièces. Elles sont frappées l'effigie de Napoléon
II et portent le millésime de 1867.
La Commission du Sport Hippique de cette
ville a l'honneur d'informer le public, qu'elle
acceptera jusqu'au Dimanche, 12 c4, midi pré
cis, au cafe du Sultan, les soumissions cachetées
Ï>our le buffet principal établir dans la plaine,
e jour des courses.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
Décès
POPEMNGHÏ^
Affaire Brutsaert. Condamnation.
A peine notre correspondance de Dimanche avait-
elle paru, que nous apprîmes que le tribunal de Furnes,
dans son audience du 28 Mai. avait prononcé son juge
ment dans les poursuites intentées par les négociants
de houblon de Poperinghe et le Président du Syndicat
de Lille contre le soi-disant f.f. maire de Watou.
Les prochaines fêtes «le Poperinghe.
Les élections communales.
MÉLIDÈS.
POUB LA COMMISSION
Le Secrétaire,
J. ONRAET-PARRET.
Liste précédente, fr. 56,498-02
Vente de chaussures la Cour de Bruxelles, 1-80
Boîte du Saumon, 32-27
Total fr. 56,532-09
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 53,592-87
Reste en caisse fr. 2,939-22
du 27 Mai au 3 Juin 1887.
Naissances: Sexe masculin, 5; id. féminin, 3.
Mariages
Dehollander, Joseph, taifleur, et Labaere, Marie, sans
profession. Hoedt, Charles, tisserand,et Coffyn, Sté
phanie, dentellière. Vanderbregt, Aloïs, journalier, et
Bossaert, Eugénie, servante. Morel, Prosper, journa
lier, et Landerwyn, Fébronie, dentellière.
Dethoor, Amand, poélier, 65 ans, époux de Rosalie Ver-
poore, rue Courte du Marais. Boudry, Justine, servante,
65 ans, célibataire, rue lu Quai. Delaey, Scholasli-
que, religieuse, 74 ans, rue de la Boule.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe raasc 2 id. fém., 2.
le 3 Juin 1887.
D'après ce qu'on nous assure, Brutsaert se souvien
dra longtemps qu'il est parfois imprudent de signer
des correspondances, même rédigées par un tonsuré,
quand on n'est pas assez intelligent pour en apprécier
la portée.
Dès que nous connaîtrons exactement le texte du ju
gement, nous nous empresserons de le communiquer
nos lecteurs.
Toutefois, dès aujourd'hui, nous pouvons assurer
qu'il aura coûté cher l'énergumène de Watou d'avoir
lâchement calomnié un groupe d'honorables citoyens et
d'avoir poussé l'audace jusqu'à mettre en cause M le
Président du Syndicat du houblon de Lille, qui n'avait
rien voir dans cette affaire.
On se préoccupe beaucoup en ce moment, dans le
K.K., des fêtes qui seront prochainement données par
notre administration communale, l'occasion de l'inau
guration du monument qui sera élevé, au milieu du
rond-point de notre légendaire square épiscopal, la
mémoire de notre défunt doyen, le R. De Boo.
Déjà nos édiles ont nommé deux commissions.
La première aura pour mission de régler tout ce qui
concerne l'inauguration proprement dite, elle sera pré
sidée par M. le docteur Vandorheyde qui, le premier,
a eu l'idée d'élever ce monument.
La seconde commission, présidée par M. Félix Van
Merris, aura s'occuper du grand concours interna
tional de musique qui sera organisé cette occasion.
Cette fête artistique, grâce la générosité de M.
Félix, qui, spontanément s'est empressé d'offrir 6,000
francs, pour couvrir les frais de cette solennité musi
cale, sera des plus brillantes
On parle encore d'un grand cortège historique, de
courses de chevaux et d'autres importantes festivités,
qui toutes, grâce la générosité du populaire Félix, ne
coûteront rien aux contribuables.
Pour le moment, faute de plus amples renseigne
ments, nous ne pouvons en dire davantage, mais, dès
que notre correspondant ordinaire du cercle catholique
nous aura communiqué le projet du programme qui
sera arrêté dans quelques jours, nous nous empresse
rons d'en informer nos lecteurs.
Deux sièges sont vacants l'Hôtel-de-VilIe, l'un par
suite du décès de l'honorable et regretté M. Baeckcroot,
l'autre cause du départ de M. Achille Van Renynghe.