roi Léopold I", les troupes, garde civique et armée, seront placées sous le commandement de M. le lieutenant général Ayou, commandant la division d infanterie. Nous croyons que c'est la première fois que l'on verra la garde civique commandée par un général de l'armée. C'est un premier pas vers I utilisation de la garde civi que pour la défense de Liège. M. le ministre de la guerre a donné l'ordre M. le lieutenant général, inspecteur général de l'artillerie, de désigner une batterie de siège pour tenir garnison au fort de Huy. M. le général Nicaise a répondu qu'il n'avait pas de batterie de siège disponible, qu'il avait déjà trop peu de batteries pour les places exis tantes. Si on en est là maintenant, que sera ce quand on aura construit les nouvelles fortifications de la Meuse. Le Spectateur militaireun des meilleurs journaux militaires français, publie un long commentaire, très-élogieux du nouveau règle ment sur l'exercice et ïes manœuvres de l'in fanterie belge, substitue par arrêté royal du 1er Septembre 1886, au règlement du 22 Avril 1874. L'auteur constate que les théories belges sont plus simples et plus nettes que les théories françaises. Réunies, elles ne forment que 440 Eages, au lieu des 530 du règlement français. es dispositions pour la parade et le défilé ne comprennent que cinq pages dans notre in struction, et l'nstruction française en consacre quatorze ce chapitre. Serrant de près, les différentes prescriptions du règlement, le Spectateur militaire en dé montre l'excellence. Cette critique est très- flatteuse pour les auteurs de nos règlements. Ces pauvres curés Il faut les plaindre la vie est dure, la foi s'en va l'entretien du culte et les âmes du purgatoire ne rapportent plus rien les morti fications s'imposent de plus en plus ils n'au ront bientôt plus que de l'eau boire. Voyez plutôt cette annonce qui s'étale dans les colonnes de Y Union cléricale de Charleroi pour appeler l'attention des gourmets sur la bibliothèque de gueule vendre, d'un bon vieux curé émérite en son vivant desser vant une toute petite paroisse wallonne 1000 bouteilles Bourgogne (Nuits, Corton, Richebourg, Chambertin, Chambolles, Pomard et Musigny, années 1858, 1862, 1864, 1865, 1868 et 1870). 800 bouteilles Bordeaux, Saint-Emilion, Saint-Julien, Margaux Château-Lagrange Saint-Estèphe, 1865, 1868, 1870 et 1881. Environ 400 bouteilles Chablis, Grave, Oporlo, Malaga, Xérès et Champagne. Ces pauvres curés Nos Malles-Poste. Lundi dernier l'administration de la Marine belge, sous la haute et bienfaisante direction de M. l'eau... pardon, cela s'écrit Allo, nous a offert en pleine mer un spectacle très-intéres sant, et probablement imprévu, puisque La Sai son a négligé de l'inscrire parmi les festivités d'été de notre station balnéaire. Les étrangers ont trouvé le coup d'œil char mant, mais se sont bien juré, quand ils iront Douvres de ne pas faire la traversée bord de l'une de nos nouvelles malles. Tout le monde connaît les faits La u Ville de Douvres quittait notre port Lundi 6 heures en pleine mer, sa machine se détraque, (ce n'est pas la lrc fois), plus moyen de continuer. Un ba teau commande par M. Fischer s'approche de la malle en détresse et entre Nieuport afin de té légraphier Ostende l'accident survenu en mer. La malle de 10 heures a pris sur son passage les correspondances et les passagers de la Ville de Douvres* Deux remorqueurs et la Mouche, (l'indis pensable Mouche, sont allés la recherche de la nouvelle malle pour la ramener en notre port. Tout alla bien jusqu'à ce que la flotille belge arriva en face du Kursaal. Arrivé là, un trop fort courant agrémenté d'un vent d'ouest, fait pré sager que malle et remorqueurs manqueront l'entrée du port. Demi tour droite marche Mais, on comptait sans le courant, et les deux remorqueurs battant de l'avant, sont remorqués en arrière par la nouvelle malle. Heureusement, la malle qui était entrée 4 h. 1/2, après avoir débarqué passagers et cor respondances, arrive en ce moment en aide aux remorqueurs. Après avoir manqué l'entrée du port, et après que l'amarre s'était cassé une vingtaine de fois, 1 ancienne malle parvient quai avec la nouvelle malle, 8 heures du soir Excellente recommandation pour le service Ostende-Douvres C'est maintenant surtout que les passagers af flueront de toutes parts Si pourtant cet accident arrivait en hiver, et pendant qu'un vent du nord ou du nord-est souffle avec violence, qu'arriveraitr-il Quelle amarre assez forte pourrait-on inventer pour remorquer alors une nouvelle malle Quand jettera-t-on l'eau tous ces marins en chambres qui président aux destinées de la ma rine belge Courrier d'Ostende). ii rri» cilITi m Les Indépendants. La Nation se demande ce qu'ils vont devenir, et elle fait en même temps des faux bonshom mes du cléricalisme bruxellois un portrait aussi ressemblant que peu flatteur nouvelles locales. Nous apprenons avec une vive satisfaction que nonobstant la longue sécheresse qui règne et menace de durer encore longtemps, nous n'avons craindre aucune disette d eau. Les précautions prises par l'administration lui permettront de continuer le service alors même que la pluie fe rait encore défaut pendant plusieurs mois. C'est avec non moins de satisfaction que le pu- blic constate combien les eaux alimentaires gagnent en qualité. C'est bien fâcheux pour le Journal cFYpres! Il eut été si heureux si, par suite de la chaleur et de la sécheresse, les eaux, devenues, mauvaises, eussent engendré quelque petite ou grande épi démie avant les élections communales Quelle pierre jeter la tête de nos édiles Les membres de l'Association Agricole de l'ar rondissement sont convoqués en assemblée géné rale, l'Hôtel-de-Ville a'Ypres, le Samedi, 23 Juillet prochain, 11 heures très-précises du matin. Voici l'ordre du jour de cette réunion 1. Réception de nouveaux membres. 2. Exposé de la situation de l'Association. 3. Nomination de Membres du Comité d'administration 4. Proposition d'un candidat la place de Membre de la Commission provinciale d'Agriculture, en remplacement du ti tulaire, décédé. 5. Communications diverses. A l'occasion du 56e anniversaire de l'inaugu ration de S. M. Léopold Ir, un Te Deum sera chanté, le 21 de ce mois, en la Collégiale de Sl- Martin. Pour avoir chez soi, sans terre ni vase, une touffe de verdure ce qu'on appelle une jolie sus pension, comme on en voit pendre et là dans l'encadrement des fenêtres, rien de plus facile en procédant de la façon suivante On prend une éponge bon marché plus elle est grosse, meilleure elle est. On la fait tremper dans l'eau chaudej usqu'à ce qu'elle soit complè tement gonflée. Ensuite, on la presse dans les mains de façon l'égoutter moitié, puis, dans les trous de l'éponge, on introduit des graines de millet, de trèfle rouge, d'orge, de pourpier, de graminées, de lin, et, d'une manière géné rale, de toute espèce de plantes germant facile ment, et autant que possible donnant des feuilles de colorations variées. On place l'éponge ainsi préparée soit sur un vase, une coupe, ou bien on la pend dans l'em brasure d'une fenêtre où le soleil donne une par tie du jour. Puis, tous les matins, pendant une semaine, on l'arrose en pluie légère sur toute sa surface. Bientôt les graines, ainsi renfermées dans l'éponge, se gonflent, germent et poussent de petites feuilles et, en peu de temps, l'on n'a plus qu'une boule de verdure présentant des variétés de couleur, suivant les graines que l'on aura employées. M. Woeste, dont la parole coupe comme un rasoir, les a retranchés du parti conservateur, ainsi qu'une excrois sance morbide. Le cléricalisme, croyant le moment venu de refaire son unité et de retremper son énergie, balaie ce flot boueux, émergé dans une heure trouble des bas- fonds politiques. On les a vus apparaître, en 1884; entre les deux mondes belges, le libéral et le catholique, comme ces bêtes répugnantes, moitié souris moitié oiseaux, dont le vol silencieux frôle les murs au moment où le soleil disparaît, et qui semblent glisser entre le jour et la nuit, sans aîles pour planer comme sans pieds pour s'asseoir. Ces bêtes n'ont que des ongles pour s'accrocher, les indé pendants n'ont eu que des crochets pour se pendre après le parti clérical qui, depuis trois ans, les traîne après lui, sans que jamais ils aient trouvé un cri de protestation ou un mouvement d'indépendance, malgré leur titre d'indé pendant. Maintenant, les catholiques eux-mêmes en ont assez, et tâchent de se débarrasser de ces crampons aussi inutiles la marche de la politique cléricale, qu'ils ont été impuissants tenir une place quelconque vis-à-vis du libéralisme. On n'a jamais vu, depuis que le Parlement belge existe, des êtres nuls, vides et incapables ce point. Jamais des hommes occupés des dernières besognes de la politique, jamais des manœuvres parlementaires n'ont eu une pareille destinée. Ils étaient peiue nommés, par méprise, que le corps électoral bruxellois leur faisait con naître qu'il s'était trompé; il élisait un Sénat libéral. Il n'y a pas de domestique qui, voyant qu'on l'a choisi com me cuisinier, alors qu'il ne savait qu'essuyer les assiettes, ne déposerait le tablier l'instant, ne voulant pas garder une place qui ne lui était pas destinée. Eux essuient les as siettes depuis trois ans, on leur a signifié leur congé vingt fois, et ils s'attachent après les casseroles. Ils ont subi sans broncher le scandale de Vandersmissen. Ils ont vu leurs électeurs leur envoyer successivement MM. Buis et Guillery, pour les faire déguerpir des bancs auxquels ils sont rivés, et rien ne fait. Ils espèrent, sans doute, s'y in cruster tel point qu'il n'y ait plus de désinfectant qiii les en fasse sortir, et qu'il faudra brûler une seconde fois la Chambre pour se débarrasser des bois où ils ont pénétré. Certes, parmi les députés de Bruxelles, il y a des dis tinctions faire. Ceux qui sont simplement cléricaux, tels que MM. Bilaut et Stroobant, n'ont rien voir dans tout cela. Ils appartiennent un parti régulier, ayant ses tra ditions et son but connus de tous rien là qui ne soit ho norable et accepté. D'autres, comme M. d'OuItremont, sont entrés la Chambre pour une question spéciale, la question militaire ils ont cru devoir s'appuyer sur le parti catholique pour y réussir. Quand le parti catholique aura refusé et les aura désavoués, il est probable que leur dignité leur commandera de résigner enfin leur mandat. Après avoir échoué du côté des cléricaux, ils n'espèrent pas, sans doute, se retourner vers le parti libéral dans l'es poir de réussir par lui. Le parti catholique les a tenus la porte et maintenant les met dehors. Ils n'essaieront pas, sans doute, de jouer une seconde fois ce rôle de lar bins et d'ouvrir les portières devant les questions libérales, comme ils l'ont fait devant les questions cléricales, sans pouvoir jamais se mêler aux invités. Laissons aussi M. Uelebecque, qui a déclaré qu'il s'en allait. De mortuis nil nisi bene. Mais que vont devenir les autres, les vrais indépendants, j ceux qui devaient constituer le fameux centre, et trouver, entre libéraux et catholiques, la politique du juste-milieu, oû ils devaient donner toute leur mesure Ah les pauvres Leur mesure n'est que celle de leur assiette, et leur centre n'a fait qu'emmaganiser les coups de pieds depuis trois ans. taxes communales. Un arrêté royal auto rise le conseil communal de Poperinghe établir une taxe sur les trottoirs. ooC2^0o-c=—

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2