LE JOURNAL OU DIMANCHE,
TOUS LES IMPRIMES OFFICIELS
SANTÉ A TOUS
REVALENTA ARABICA
20, rue au Beurre, 20,
Un tir chinois international avait été offert par
l'administration communale de la ville d'Ypres,
tous les corps armés du pays et de l'étranger.
Beaucoup de corps spéciaux avaient répondu
cette invitation, notamment l'artillerie d'Os-
tende et d'Anvers, la garde civique de Tournai,
le corps des pompiers de Molenbeek-S1-Jeanles
sapeurs-pompiers de beaucoup de localités fran
çaises: Roubaix, Bergues, Mouveaux, etc., etc.
Partis d'Ostende, 8 h. 13 du matin, sous le
commandement du sous-lieutenant L. Valcke, nos
artilleurs arrivèrent Ypres, 10 h. et demie, et
furent reçus la gare par une députation d'ar
tillerie de cette dernière ville. On se rendit
d'abord l'hôtel où l'on se débarrassa du fusil
et du havre-sac, et en attendant l'heure du cor
tège qui devait être passé en revue par le collège
des bourgmestre et echevins et par la commis
sion organisatrice de la fête, on alla faire un tour
en ville et voir les curiosités qu'elle renferme.
De l'avis de tous, ce qu'Ypres contient de plus
beau, ce sont les Halles, bâtiment gigantesque
d'un magnifique style gothique. La salle de ma
riages, un véritable bijou et la grande salle
du premier étage ont surtout été admirées
celle-ci possède des peintures murales de toute
beauté. Ces peintures rappellent les principaux
faits qui se sont passés Ypres depuis 1187, et
sont 1 œuvre de Ferdinand Paumels, un véritable
maître.
En ce moment, on achève une nouvelle série
de peintures murales dans l'aîle gauche des
Halles. Mais malheureusement on laisse s'émiet-
ter dans la salle de mariages, des peintures re
présentant des saints, au mur gauche en entrant.
A midi, les tireurs se rendent la place de la
Station, où se forme le cortège, qui se dirige et
se déploie en ligne de bataille en face de la ca
serne. La revue terminée, le cortège, précédé
de la musique et de la compagnie des sapeurs-
pompiers d Ypres, se rend l'Hôtel-de-Ville, où
les autorités remercient les corps étrangers d'a
voir bien voulu honorer les fêtes de leur présence.
Après quoi, le cortège se dissout et nos Osten-
dais se rendent Y Hôtel de la Tête d'Or, où un
exceUent dîner les attend.
Immédiatement après le diner, les artilleurs
assistent au tir chinois, une innovation pour
eux.
Leur belle tenue, et la manière parfaite dont
ils ont exécuté les mouvements leur vaut la mé
daille réservée pour la plus belle tenue.
Le tir était peine fini, qu'il était déjà temps
de reprendre le train, ce que nos artilleurs ont
fait contre cœur, car la bonne réception leur
faite par les Yprois leur avait donné l'envie de
passer encore quelques heures aussi agréable
ment, mais il a toujours un mais.
Le train est arrivé en gare ici 9 h. 10,
ramenant nos artilleurs fatigués, mais contents.
Des excursions de temps en temps ne peuvent
Sue stimuler l'ardeur de nos gardes-civiques et
e la jeune batterie. Ce qui manque encore
celle-ci, c'est un drapeau. L. D.
Par arrêté ministériel du 13 Août, l'ouverture
de la chasse en 1887 est fixée aux époques ci-
après indiquées, savoir
Au 27 Août dans les provinces d'Anvers, de
Brabant, de Flandre occidentale, de Flandre
orientale, de Limbourg, et pour, les parties des
provinces de Hainaut, de Liège et de Namur
situées sur la rive gauche de la Sambre et de la
Meuse
Au 3 Septembre dans la province de Luxem
bourg et les parties des provinces de Hainaut,
de Liège et de Namur situées entre la Sambre et
la Meuse et sur la rive droite de la Meuse.
Variétés.
On peut toujours se procurer
Chez JE. L I MBMX-MATHÉE,
IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
l'usage de
MM. les Secrétaires et Receveurs communaux.
En cours de publication dans
LES NUITS DU PÈRE LA CHAISE,
par Léon Gozlan.
LES PERLES NOIRES,
par Louis Énault.
LE TRÉSOR DES BACQUINCOURT,
par François Oswald, etc. et Musique.
10 cent, le Numéro de 16 pages chez tous les Libraires.
Primes gratuites offertes tons les Abonnés.
Mme L..., femme d'un de nos confrères, surprend son
concierge en train de lire une carte postale elle
adressée.
Comment, s'écrie-t-elle, vous lisez mes lettres
Oui, madame.les cartes postales, je les lis tou
jours... pour voir si c'est pressé.
LES COQUILLES.
Le correspondant parisien de l'Echo du Nord fouille
la collection, authentique dit-il, des coquilles faites dans
ces derniers temps par les journaux.
Le Oil Blas annonce des courses platoniques
Vincennes
Le XIXSiècle annonce que le paquebot Yarra est
parti la veille de Versailles (lisez Marseille)
Le Courrier des Théâtres annonce que Mlle X... a
eu le plus grand succès dans le Voyage en Cuisse
Le grave Temps parle dans son feuilleton d'un nègre
que l'émotion rend pâle comme un mort
Le Radical annonce que le 7 Août les Chambres se
sépareront pour les vacances de Pâques
Le même journal, dans sa chronique des théâtres,
annonce sérieusement, propos d'une reprise, que M.
Hector Crémieux remaniera certaines parties de nos
plus charmantes actrices
Le Petit Méridionalpropos d'un accident sur la
ligne de l'Est, dit que les blessés ont été soignés par les
docteurs Noisy Lesec et Raincy (deux stations de cette
ligne)
Le Petit Marseillais dit sérieusement que le préfet
a fait expulser les trères Efiam. Manu et Militari
A propos d'une réunion publique laquelle assistait
M. Titard, le chimiste dont la nomination aux postes
et télégraphes a récemment fait quelque bruit, 1 Action
imprime sans malice M. Titard, fumiste.
Les interversions de paquets, les modèles de style
faire pâmer les précieuses fourmillent dans cette collec
tion, qui s'enrichit chaque jour. Je terminerai par
l'étrange rectification suivante.
La nouvelle produite dans nos colonnes et disant
que, Versailles, une cuisinière se serait brûlée la
cervelle par amour est démentie en ce sens que ce n'est
pas Versailles que ce fait se serait passé, mais Melun;
que ce n'est pas une cuisinière, mais un dragon, et que
ce n'est nullement par amour, mais dans un accès de
folie, qu'il s'est non pas brûlé la cervelle, mais pendu.
J'allais oublier la plus récente des coquilles, qui
a pourtant une saveur toute locale.
Le Tempsdéjà nommé, annonçant le premier tour
de scrutin de l'élection sénatoriale du Nord, appelle M.
de Folleville le candidat de la protestation des douaniers.
Des Douaisiens, mon cher confrère.
rendue sans médecins et sans
purges et sans frais par la
pélicieuse farine de santé Du Barry de l.ondres. dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques,
éhlbisie, toux, asthme, élouffemenls, étourdissements, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvement. anémie, chlorose, tous désordres de la poitrines
gorge, haleine, voix, des brouches, vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur tiévreuse en se levant, ou après eerlains plats, compro-
metlauts, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX, de Mme la duchesse de Castlestuart, le duc de Pluskowi
Mme la marquise de Bréban, lord Sluart de Decies, par,
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N» 63,476 M. le curé Compare!, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueure
ctnournes.
Cure N° 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. LaRevalenta Du
Barry m'a guérie, l'Age de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller, avee
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Boisai., née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Propos de chambrée
Voulez-vous me dire, fusilier, quel a été le pre
mier sergent instructeur
J'en ignore totalement, caporal.
Pour lors, apprenez que c'est Noé.. puisqu'il est
le premier qui s'est écrié En avant.. Arche
Petite scène conjugale.
Le mari est rentré tard, plus tard que de coutume
Tu as une maîtresse en ville s'écrie l'épouse in
dignée.
Non, réplique le mari sans y penser elle habite
maintenant la campagne 1
Une servante lettrée est une plaie
Dernièrement, Mme R. donnait diner.
Vers le milieu du repas, elle sonne la cuisinière
Adèle, tous vos plats manquent de sel...
Eh bien! madame Pourvu que la conversation
n'en manque pas
Cure N* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reius, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tons ces maux ont
disparu sons l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
i son ParcLiT, inslitututeur, i Eynanças (Haute-Vienne)
N° 49,812: Mme Marie Joly, de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées, N° 46,270: M. Roberts, d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
Cure N° 75,124: M. et Mme Léger, 128, rueOberkampf, Paris,
d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N* 794
712 Mme Cbauvel Pizzala, anémie, d'épuisement et d'étoufements
N49522 M. Baldwinde l'épuisement le plus comples,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniAlre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G.
Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice.
N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant,
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta
aprt s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements continuels Egalement l'enfant de M. J. G.
Montanay, 44, rue Condorcet. A Paris, et le bébé de Mme Elize
Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.: 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée
1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Do Baser et Cis, limiled. Agent général pour la Belgique. M.
Emilk TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt AVPRES, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Becuwe, pharmacien.
A. Delbaizeét O. Grand'Place, 22.
MOORSLEDE. Ch. Bostyn, boulanger.
Recueil littéraire illustré qui parait tous les Dimanches.
Magnifiques Illustrations de Paul DESTEZ.
Abonnements Départements, 1 an, 8 fr. 6 mois, 4 fr.
Pour tous le pays faisant partie de l'Union postale-
1 an, 8 fr. 50. 6 mois, 4 fr. 25.
La Collection du Journal, qui se compose actuellement
de 58 vol., forme une Véritable Bibliothèque, renfer
mant les Ouvrages des meilleurs Ecrivains contemporains.
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Lecteurs de prendre cette Collection en plusieurs fois,
leur permet d'acquérir, sans déboursé apparent, les ro
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montant en mandat poste l'ordre de M. l'Ad
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BUREAUX 64, RUE GRELOT, 64. - PARIS.