INTERNATIONAL. GRAND BAL POPULAIRE, 28 AOUT 1881. POPERINGHE, Très-flatteur, nous en convenons, pour la feuille cléricale. Nous n'avons jamais eu la fantaisie de com parer la publicité des deux journaux. Nous ferons seulement remarquer notre excellent confrère que nous n'imposons pas la lecture de notre journal nos amis politiques, pas plus que nous ne leur interdisons la lecture du Journal d'Vpres. Nous laissons chacun pleine et entière liberté. Mais comme le Progrèslui, de par l'autorité épiscopale, n'a pas ses entrées chez les abonnes du pieux Journal, force nous est bien de nous adresser son rédacteur pour faire parvenir nos réclamations ceux qui ont eu connaissance de l'article incriminé, con vaincus que notre rusé confrère se garderait bien d'aller les prendre dans nos colonnes pour les transmettre ses lecteurs. N'est-ce pas là, Journal près, qu'il fallait chercher l'explication, au lieu d'aller la prendre dans votre boite malices L'article ci-dessus était imprimé lorsque nous avons reçu sur la même question la courte réponse qu'on va lire Nos amis, dit le Journal d'Fpres, ne s'adressent Eas nous, pour réfuter les petites infamies bi- ebdomadaires que notre confrère sert ses lecteurs. Voilà en effet deux fois que ce fait se présente, et nous ne pouvons que l'approuver il n'est rien de tel que de faire ressortir de temps en temps dans les colonnes mêmes du Journal les malpropretés qu'il contient, de faire connaître une fois en passant la vérité ceux qui l'enten dent si rarement. Quant savoir si les correspondants du Journal pouvaient user du droit de réponse, distinguons s. v. p. M. le colonel Parsy, en vous écrivant, ami Journal, a fait son devoir d'honnête homme et de loyal officier, et vous, vous étiez moralement obligé d'insérer la protestation du vieux soldat: en ne le faisant, vous avez agi lâchement. Pour M. Van Heugen, il avait, comme chef reconnu de l'établissement que vous aviez attaqué avec toute la loyauté qui vous distingue, le droit incontes table de répondre dans vos colonnes et il n'y a pas en Belgique un tribunal, fut-ce celui d'Ypres, qui ne lui eut donné raison. Nous ne relèverons pas nouveau les chiffres que le Journal cite propos de sa polémique du Collège Communal. Nous ne protesterons pas même contre les termes si convenables qu'il emploie en parlant des jeunes gens de nos écoles. Le scribe du Journal, en effet, nous fait l'effet de ne pas très bien connaître la valeur des termes qu'il emploie c'est ainsi que l'autre jour, s'a- dressant ses patrons, ceux-là aux crochets desquels il vit,il les traitait de crétins de cléri caux. J» Peu flatteur pour vos maîtres, Journal Ami Journal, un mot pour finir: avant que de dire que les Roubaisiens de France (en avez-vous par hasard jamais vu d'autres), ne viendraient prs au Festival, vous auriez mieux fait de lire une des affiches qui donne la liste des Sociétés participantes elles vous crèvent les yeux tous les coins de rue. Votre rage de mentir et de dé nigrer va-t-elle donc jusqu'à nier la lumière du jour Parlant, dans un de ses derniers numéros, du collège avec Dieu qui, quele Journal Voyonsil s'agirait de s'entendre une bonne fois pour toutes, voilà donc des Messieurs, qui, enfants, ont fréquenté le collège selon votre cœur, probablement parce que leurs parents avaient jugé bon de les y envoyer, et non assu rément par sympathie personnelle. Élevés au sérail, ils en connaissent les détours et voilà qu'arrivés l'âge d'homme, l'âge du libre arbitre, ils trouvent que votre éducation ou votre instruction est si peu recom- mandable, qu'ils s'empressent de confier leurs enfants au collège communal, un établissement pas avec Dieu d'après vous. Et non-seulement leurs enfants, mais encore étant libéraux et huppés mandataires peut-être ils conseil leront aux parents ce même collège, que décidé ment vous ne chérissez pas. Nous cherchons là vraiment quelque chose qui soit élogieux pour vous. Ou bien vous n'avez pas trop bien compris ce que vous écriviez, ce qui est toujours desagré-' able ou encore une fois votre parole a trahi votre pensée, ce qui n'est pas moins fâcheux. Devine, si tu peux choisis, si tu l'oses. TRAVAILLEURS AGRICOLES. Les déco rations agricolesinstituées par les arrêtés royaux, sont accordées aux travailleurs agricoles dans l'arrondissement d'Ypres Décorations agricoles de 2e classe: Lahaye, 73 ans, ouvrier agricole, Poperinghe. Panne- coucke, 73 ans, id., Poperinghe. Robaeys, 74 ans, domestique agricole,S4-Jean-lez-Ypres Rousseeuw, 59 ans, ouvrier agricole, Pope ringhe. vltL^E^^RES Les Sociétés se formeront en cortège la Gare, midi précis et se rendront la Place Vandenpeereboom en suivant l'itinéraire sui vant LE FESTIVAL COMMENCERA A 3 HEURES. ORDRE D'EXÉCUTION. Kiosque de la Grand'Place. 1. Ypres, (Musique des Sapeurs-Pompiers). 2. Comines-ten-Brielen. 3. Messines. 4. Zonnebeke. 5. Becelaere. 6. Roubaix, (Grande Fanfare). 7. Warnêton. 8. Armentières, (Grande Fanfare). 9. Poperinghe. 10. Menin, (Philharmonie). 11. Oostvleteren. 12. Comines, (Philharmonie Franco-Belge). Kiosque de. la rue du Verger. 1. Reninghe. 2. Menin, (Fanfare Mayeur). 3. Ypres, (École Communale). 4. Staden. 5. Ledeberg. 6. Passchendaele. 7. Roubaix, (Fanfare Amis-Réunis). 8. Pont-de-Nieppe, (Fanfares). 9. Voormezeele. 10. Rousbrugge. 11. Ploegsteert. 12. Tournai, (Chasseurs-Éclaireurs). Kiosque du Marché aux Vieux Habits. 1. Ypres, (Orphelinat). 2. Roulers, (Mandelzonen). 3. Gand, (Orphelinat). 4. Wevelghem. 5. Bruges, (Chasseurs-Éclaireurs). 6. Bergues. 7. Godewaarsvelde. 8. Moorslede. 9. Loo. 11. Wervicq. 12. Wasquehal. Sociétés Chorales. 3. Bergues. 4. Gand, (Pepita's Kring). 5. Menin, (Union). 6. Roubaix, (Union des Travailleurs). 8. Armentières, (Lyre Nationale). 9. Tourcoing, (Muse des Travailleurs). 11. La Madeleine, (l'Étoile). A 9 HEURES DU SOIR, Ypres, le 21 Août 1887. Pour la Commission Le Secrétaire, Le Président, M. GORRISSEN. Em. VERSCHAEVE. Vu et approuvé par le Collège des Bourgmestre et Echevins, le 21 Août 1887. Le Secrétaire, M. GORRISSEN. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Décès GRAND FESTIVAL A YPRES. DIMANCHE, 28 AOUT 1887. Courtrai dép. 1-00 soir. Wevelghem 1-10 Menin 1-20 Wervicq 1-29 Comines 1-37 Houthem 1-45 Ypres arr. 2-00 Ypres dép. 11-00 soir. Houthem 11-17 Comines 11-24 Wervicq 11-31 Menin 11-41 Wevelghem 11-50 Courtrai arr. 12-00 min. d'Ypres semble louer fort ce pieux établissement d'avoir compté comme élèves u un très-grand nombre de libéraux des plus huppés de notre ville. HUAI FESTIVAL Rue des Bouchers, rue du Temple, rue au Beurre, Marché-Bas, rue de Lille, Marché aux Vieux Habits, rue des Chiens, Grand'Place, rue de Dixmude, Nouveau Marché au Bois, rue de Boesinghe et Place Vanden peereboom. Vieux Marché au Beurre). 10. Wytschaete, (Les Vrais Amis). (Grande Salle des Halles). 1. Ypres, (Lyre Ouvrière). 2. Louvain, (Oude Anker Schaar). 7. Lille, (Union Chorale). 10. Comines, (La Concorde). au Rez-de-Chaussée des Halles, Grand Marché au Beurre). les bourgmestre et échevins, L.VANHEOLE. par ordonnance: du 19 au 26 Août 1887. Naissatices Sexe masculin, 3 id. féminin, S. Mariages Westendorp, Albert, comptable la maison d'arrêt, et Maegerman, Emma,sans profession.— Dehollander, Jules, tisserand, et Dupiez, Hermanie, dentellière. Werre- brouck, Isidore, aide-surveillant des travaux de la ville, et Santy, Hélène, boutiquière. Biltiau, Edmond, ou vrier jardinier, et Gillioen, Marie, tailleuse. Latour, Eugène, ouvrier roulier, 37 ans, époux d'Emma Leleu, rue de Menin. Laçante, Joseph, cantonnier, 49 ans, époux d'Eupbrosine Achslogh, Nouveau Chemin S1 Martin. Allaer, Julien, boutiquier, 59 ans, époux de Kosalie Mieroo, rue au Beurre. Waelsche, Amélie, couturière, 75 ans, célibataire, rue de Wenninck. Deleye, Ange, journalier, 74 ans, époux d'Amélie Cal- I meyn, Marché au Bétail. Ghekiere, Emma, dentellière, i 21 ans, célibataire, rue de Menin. Verhaeghe, Silvie, religieuse, 32 ans, rue de la Boule. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe mascul 1 Id. fém. 0. Société Anonyme des Chemins de Fer i de la Flandre Occidentale. Trains aller. spéciaux retour. le 26 Août 1887. Nous avons parlé dernièrement de M. l'Échevin Vanden Berghe, qui, en qualité d'officier de l'état- civil, s'efforce d'être aussi désagréable que possible ceux de ses administrés qui ont la mauvaise chance de lui déplaire. A l'appui de ce que nous avançons, nous pourrions citer plusieurs cas récents où ni prières ni supplications n'ont pu fléchir ce grincheux personnage. IJu jour il alla jusqu'à répondre un de ses solliciteurs qui le priait de bien vouloir modifier exceptionnellement l'heure officiel lement fixée pour la célébration des mariages Croyez-

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2