Le rôle civilisateur de l'armée. POPERINGHE, SANTE A TOUS REVALENTA ARABICA Nous dédions notre presse catholique igno rante et ingrate au sens de M. Nothomb les remarquables observations que voici, ex traites d'un journal conservateur français Les musiciens du K.K. Pour paver les frais «lu voyage, la caisse com munale, toujours sec quand il s'agit de faire des tra vaux RÉELLEMENT utiles pour le public, a été de nouveau mise contribution et a supporté elle seule les dépenses des musiciens du K.K. Vous aurez de l'argent et beaucoup d'argent, Les Pliilhaniiftiiisles. Contrai mue ut ce que font les hommes du K.K. les Pliilhannonistes voyagent leurs frais. GARDES CHAMPÊTRES. Un arrêté royal approuve le règlement sur le service des gardes champêtres, arrêté par le conseil provincial de la Flandre occidentale, en séance du 22 Juillet. Un triste accident a marqué le festival qui a eu lieu Dimanche Ploegsteert. Le soir, plusieurs personnes retournaient en voiture Armentières quand, arrivées au hameau du Bizet, dépendant toujours de Ploegsteert, des cris désespérés frappèrent les personnes qui se trou vaient dans le véhicule. Le cocher arrêta l'atte lage et descendit de son siège. Un terrible spectacle s'olïrit ses yeux. Un enfant de six sept ans était suspendu par les mains l'essieu de derrière et une jambe était engagée dans les rayons de l'une des roues. Cette jambe, qui avait suivi le mouvement de rotation, était affreuse ment broyée et les chairs en lambeaux. Il a fallu faire reculer la voiture pour dégager le bambin. Un médecin de l'endroit fut mandé aussitôt mais le cas étant grave,il fit appel son collègue, M. le docteur Dubar, d'Armentières. Celui-ci pratiqua immédiatement l'amputation du mem bre. L'état du petit blessé, qui se nomme Les- cornez, est encore inquiétant, mais on ne déses père pas de sauver le petit imprudent. C'est, on le comprend, en voulant se faire traîner par la voiture, comme les enfants en ont la fâcheuse habitude, que le jeune Lescornez a été ainsi mutilé. —ooC^Ooo Aux derniers temps de sa vie, Donoso Cortès écrivait cette parole profonde Nous assistons un spectacle inconnu dans l'histoire. Le monde a-t-il jamais vu ce qui étonne notre époque: les armées servant d'instruments de civilisation, tandis que les idées conduisent la barba rie En dehors de l'armée, en effet, dans les écoles, dans les manuels civiques et les livres de prétendue morale, dans les conférences et les réunions, on enseigne l'indiscipline, on souffle la révolte, on professe la négation de toute au torité. Dans l'armée, au contraire, on apprend la sou mission et l'obéissance, on se pénètre du respect de la hiérarchie, on pratique tous les devoirs que la vie civile se targue de mépriser! Quelle énorme contradiction dont finira par triompher l'armée en refaisant l'éducatiou morale des soldats qu'on lui envoie, et en rendant leur place des citoyens imbus des principes nécessaires toute organisation sociale. Il arrivera, disait-il, il y a dix ans, propos de la nou velle constitution militaire du pays, un général illustre, il arrivera que l'armée deviendra tout la fois l'école de la défense nationale, l'école de la discipline, du bon ordre, de la régularité, du patriotisme, de l'honneur, et, pour tout dire d'un mot, la grande école de l'esprit public. La prophétie est en voie d'accomplissement, et ainsi s'élèveront du même coup le niveau moral de l'armée par l'entrée des hommes que leur situation classe dans les rangs supérieurs de la société, et le niveau moral de la société par le retour des soldats que l'armée aura trans formés et assagis. Il y aurait une belle pagé de philosophie écrire sur cette action réciproque de la nation et de l'armée, s'amé- liorant l'une par l'autre mais c'est l'armée qui, dans cette oeuvre patriotique, garde le plus beau rôle, et c'est elle qui, la Gn, aura l'honneur de sceller de nouveau le pacte social, déchiré par tant de convulsions politiques. Déjà, par la fusion des éléments multiples qu'elle reçoit et par la noble solidarité qu'elle établit entre eux, ne nous rend-elle pas l'unité nationale, sans gauche ni droite, sans croyants ni libres-penseurs, en les amalgamant tous dans une même religion, celle du drapeau, et dans un même culte, celui de la patrie ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 9 au 16 Septembre 1887. Naissances Sexe masculin, 1 id. féminin, 7. Décès Levivre, Barbe, sans profession, 84 ans, célibataire, rue de la Prison. Vanhecke, Virginieverdurière, 66 ans, célibataire, rue Longue de Thourout. Rabau, Louis, menuisier, 80 ans, époux de Julienne Brixis, rue de Me- nin. Dekuyninck, Clémence, modiste, 33 ans, épouse d'Hilaire Harteel, rue de la Bouche. Lecomte, Julie, négociante, 63 ans, veuve d'Edmond Peirsegaele, S1 Ni colas extra. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 3 Id. fém. 1. le 16 Septembre 1887. La musique de Félix est allée une fois de plus l'étranger aux frais des naïfs contribuables poperin ghois. Elle s'est rendue Dimanche passé au festival de Bailieul, où, de l'aveu même de ses propres membres, elle a indignement massacré la Marche aux Flam beaux n" 1 de Meyerbeer Nous étions présents lors de l'exécution de l'œuvre du célèbre Maestro et nous étions honteux en songeant que c'étaient nos compatriotes qui se rendaient coupa bles d'un tel crime de lèse-musique. Mais pourquoi aussi vouloir toujours imiter la gre nouille de Lafontaine Pourquoi M. Wertz a-t-il la sotte prétention de faire exécuter par ses musiciens de la.musique qui dépasse leurs moyens Ne vaudrait-il pas mieux de se conten ter d'un modeste pasredoublé Grâce l'absence de l'homme néfaste qui, dans son orgueil, avait la prétention de combattre la candidature de M. Baec- keroot, lors de la nomination de celui-ci au grade de commandant des pompiers, le tout s'est c assez con venablement passé et les scènes regrettables, qu'on a eu déplorer, il y a quelques mois, lors du dernier voyage de nos congréganistes Blankonberghe, n'ont pas eu, heureusement, pour la réputation de notre ville, une deuxième édition 11 est vrai que les bons poperinghois n'ont pas été étonnés d'apprendre qu'on allait A. M. K-K. G. don ner une nouvelle saignée leur bourse, car ils se sou viennent encore des mémorable paroles que l'an passé, M. Vandenberghe adressa aux musiciens du cercle catholique, quand il leur promettait de ne jamais ménager les deniers des contribuables pour payer les frédaines du fruit sec de l'alma-mater. tel était le cri de l'échevin-apothicaire Elslande, ainsi qu'à M. Van Merris, Président de la Philharmonie. Et pendant qu'on gaspille d'une manière aussi scandaleuse, l'argent des contribuables, les ouvriers en grand nombre se trouvent forcés de s'expatrier pour aller gagner au-delà de la frontière de quoi nourrir leur malheureuse famille. Si cependant, l'argent que les musiciens ca tholiques ont dépensé pendant cet été L'ÉTRAN GER, avait été employé chercher dans le pays des débouchés pour l'industrie de la cordonnerie poperin- ghoise, quel bien n'eut-on pas fait Et qu'on ne vienne pas nous dire que ce que nous avançons est une utopie car, ce qui, au moyen de quelques sacrifices, a été fait dernièrement dans notre ville en faveur des cordonniers, membres de la Phil harmonie, aurait pu facilement être fait par nos édiles pour leurs administrés, exerçant la même profession. Mais que sont les ouvriers aux yeux des Vanden Berghe, des Vanderheyde et des Félix, quand il s'agit de favoriser leur musique sans que cela leur coûte un rouge liard. Les membres de la société philharmonique, la suite d'une invitation spéciale qui leur avait été faite officiellement, se sont rendus dernièrement au festival d'Ypres. Comme poperinghois nous avons été réellement fiers de voir que, pendant que nos amis exécutaient d'une manière vraiment admirable la Marche aux Flam beaux n" 3 de Meyerbeer et une fête Aranjuez, la Grand'Place était bondée de monde. C'est avec bonheur que nous avons constaté que MM. les directeurs de la grande fanfare de Roubaix, de la grande harmonie d'Armentieres, ainsi que de la musique communale de Bergues sont allés féliciter M. Van Elslande sur le succès que sa musique venait de remporter. De son côté M. l'échevin Cornette f.f. de bourgmes. tre, a offert, au nom de l'édilité yproise, une magnifi. que médaille avec inscription spéciale M. Van La vaillante société poperinghoise a également obte nu le prix de la plus belle tenue militaire et celui du plus grand nombre. C'est le cas de s'écrier avec le Journal d'Ypres Tous pingres les libéraux. Vive les catholiques pour la générosité. Nous sommes curieux d'avoir des nouvelles du musi cien congréganiste qui le soir, au retour de Bailieul, était tellement ivre, qu'il est tombé d'une voiture et qu'on a dû, après l'avoir hissé sur l'impérial, abandon ner, pendant toute la nuit, son triste sort. Nous ne serions pas fâchés non plus de recevoir des détails sur certaines scènes intimes qui se sont passées dans la cité Bailleuloise et qui sont singulièrement commentées par les commères de cette ville. rendue sans médecinsel sans purges et sans frais par la pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les vyspepsies. mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, pomissements. constipation, diarrhée, dyssenlerie. coliques éhthisie, toux, asthme, étouffemenls, élourdissements. oppressions congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, puisvement. anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestin, membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et toute odeur liévreuse en se levant, ou après certains plats, compro mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit éviter tous le- accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur .Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX. de Mme la duchesse de Castlestuart. le duc de Pluskowi Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, par, d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc. N» 65,476 M. le curé Comparct, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueure etnournes Cure N° 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Rcvalenta du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'hnbiller. ni déshabiller avec, des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ce- angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Bo«rkl, née Carbonnettey, rue du Balai, 11. Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. son Pktclkt, inslitututeur, Eynanças (Haute-Vienne) N» 49,812 Mme Marie Joly, de cinqantc ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flalus, spasmes, et nausées. N° 46.270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris, d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N»794 712 MmeChauvel Pizzala. d'anémie, d'épuisement et d'étoufements. N» 49522 M. Baldwin de l'épuisement le plus comptes, paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste. La femme de M. le maire de Volvie. d'une iritation pulmonaier avec crachement de sang et toux opiniâtre. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perle d'appétit, catarrhe, bronchite. Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G. Proll. médecin, 8. rue Paradis, Nice. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4 lui., fr. 2-25 1/2 kil.. 4 fr.; 1 kil.7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée- 1/2 livre, fr. 2-25; 1 livre,4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Do Rarut el Ci*, limited Agent général pour la Belgique. M. Emilk TIMMERMANS. rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles. DépotàVPRES. Frysou-Vanoutrive, phatmacieu, rue de Dixmude. Beeuwe, pharmacien, n A. Delhaizeet C°, Grand'Place, 22. MOORSLEDE. Ch. Rostyn. boulanger. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités el le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 17 Septembre 1887. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen. p0ids m0 par de cent l'hecto- kilogr. |jtre. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 9,000 4,100 3,500 500 200 5,000 13,138 19 00 14 75 13 50 20 00 18 00 8 00 325 00 2 00 80 73 44 80 80

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 3