crifier au fanatisme aveugle de quelques porte- cierges un établissement qui rend de si grands services la population nieuportoise. Mais le vote de ces édiles n'en est pas moins typique nous laissons au public le soin de l'apprécier et de le qualifier. Depuis sa fondation, l'école moyenne n'a fait que prospérer la part d'intervention de la ville's'élève,en tout et pour tout,1,600 fr. Que de localités seraient heureuses d'avoir ce prix une école moyenne I Ce que veulent les cléricaux de Nieuport, c'est le relèvement, aux dépens de l'excellente école de demoiselles, de l'établissement des Dames de la Sainte-Union lequel, malgré la pression du clergé et de ses agents, ne trouve que peu de crédit parmi la population. Comme toujours, cherchez le moine ou la religieuse, le tricorne ou la cornette... Question de boutique, il n'y a que cela pour messieurs les cléricaux Mais les bons citoyens se refusent penser qu'une institution de premier ordre puisse être la merci des fluctuations politiques. A ce prix, l'instruction publique, qui est la gloire et la force d'un pays, serait gravement compromise. L'ivresse publique. Quand la loi réprimant l'ivresse publique a été discutée par les Chambres, nous en avons signalé les inconvénients et nous avons soutenu que les résultats en seraient peu près nuls. La publication des textes officiels nous confir me dans notre manière de voir. Et d'abord l'ar ticle 1" se distingue par un vague, par un manque de précision qui va donner aux agents de l'autorité une étonnante liberté d'allure l'égard des pauvres diables en état d'ivresse. 11 punit d'une amende de un quinze francs ceux qui sont trouvés dans les rues, places, chemins, cabarets, débits de boissons et autres lieux publics, dans un état d'ivresse occasionnant du désordre, du scandale ou du danger pour eux- mêmes ou pour autrui. Qu'est-ce que le désordre Quand y aura- t-il scandale Quand pourra-t-on dire qu'une personne fait courir du danger aux autres ou elle-même Questions difficiles trancher et dont la solution est laissée l'appréciation de la police. Tel sera arrêté ici, qui là-bas aurait pu continuer tranquillement son chemin. Le délinquant est-il trouvé porteur d'une arme, on peut la lui confisquer et lui interdire, pendant une année, l'usage de son permis de port d'armes. Avis Messieurs les chasseurs qui pourraient avoir une tendance fêter un peu copieusement leurs exploits. Puis vient l'article 13, qui inflige une amen de de 5 25 francs quiconque aura colporté ou vendu des boissons spiritueuses en dehors des cafés, cabarets ou débits de boissons. Adieu les cantinières, que l'on ne verra plus sous leurs habits pimpants verser la goutte au pauvre troupier ou l'infortuné garde civique. Plus moyen pour le voyageur, qu'emporte un train rapide, d'avaler la hâte une boisson spiritueuse pendant un arrêt d'un instant. Le garçon du buffet n'osera plus se présenter aux portières avec du vin ou des liqueurs. Nos débitants de boissons pourront-ils encore placer des tables sur le trottoir de leurs éta blissements ou n'oseronl-ils plus servir leur clientèle qu'à l'intérieur de leurs cafés Mys tère I En temps de foire, de tètes, de réjouissances ou de réunions quelconques, sera-t-il encore permis de vendre des boissons enivrantes en plein vent Bien fin qui pourrait le dire, et bien malin le cabaretier qui ne se laissera pas prendre aux pièges nombreux que nos législateurs cléricaux se sont plu lui tendre. Enfin, sera-t-on aussi sévère pour les enfro- qués qui. on le sait, ne dédaignent ni les clos Bordelais ni les crus Bourguignons, que pour les pauvres diables qu'un petit verre de pecket aura mis en belle humeur. L'avenir nous l'apprendra mais on ne peut s'empêcher de se rappeler cette occasion cer tain dicton plus vrai que jamais sous le gou vernement que nous subissons C'est avec de telles lois qu'on espère sauver la société et relever la classe ouvrière Douce illusion l Nouvelles locales. On nous communique au sujet du nouveau champ de tir que la ville voudrait, avec l'inter vention pécuniaire de l'État, établir sur la berge est du canal de Boesinghe, les renseignements ci-après extraits du rapport adressé au Conseil communal par M. Libioulle, chargé comme on sait, des études relatives cette question Son exécution comprenait un stand couvert, en maçonnerie, avec auvent protecteur, dépen- dances, etc., etc., et un champ de tir complè- tement découvert, avec six cibles la distance de 200 mètres et de deux cibles la distance de 400 mètres exigerait les dépenses ci-dessous libellées approximativement A. Déliais et remblais des terres. Nota. La 7i ligne de mire ou de visée est établie de manière que les terres de déblai seraient toutes ou r> presque toutes utilisées pour les remblais.(Voir 7> le plan.) v Le cube des terres déplacer est d'environ 42,000 mètres fr. 0-50 21,000-00 7) B. Maçonnerie de la galerie pour les t> marqueurs, 102 mètres cubes 15 fr. 1,530-00 77 Égouts avec radiers maçonnés au 7> bas des buttes transversales avec 7i raccords avec les puits perdus 77 établir, 60 mètres 10 fr. 600-00 77 Toiture des abris des marqueurs 77 40 mètres carrés 10 fr 400-00 77 Supports des cibles charpente, ferrure, etc. 8 supports 100 fr. 800-00 77 C. Stand couvert. 77 Maçonnerie de briques entre char- 77 pente en bois, parement en cendrée, 77 toiture en chaume, etc. 400 mètres 50 fr20,000-00 77 Auvent recouvrant la partie de 77 10 mètres de large en avant des ti- 77 reurs, 350 mètres carrés 10 fr 3,500-00 77 D. Cibles. Matériel de tir, mobi- 77 lier sommaire2,170-00 Total fr. 50,000-00 77 Si l'on réduisait le nombre des cibles deux cibles 400 mètres et quatre cibles 200 mè- 77 très, la dépense n'atteindrait que 40,000 francs 77 environ; et si l'on ne désirait qu'un tir compre- 77 nant quatre cibles 200 mètres, la dépense se 77 réduirait de près de la moitié et ne dépasserait pas 30,000 francs. 7i II n'est pas possible d'établir dans des con- 77 ditions plus économiques un tir qui présente 77 tontes les garanties désirables au point de vue 77 de la sécurité des voisins et des passants. Con- 77 struit d'après les principes ci-dessus développés 77 on peut affirmer qu'aucun projectile ne sortira 77 de l'enceinte du enamp de tir. 77 Le gouvernement se montre très-disposé 77 seconder les efforts des communes qui desirent t? doter la milice citoyenne des champs de tir et 77 d'exercice où elle doit compléter son instruc- 77 tion par sa partie la plus importante et l'on 77 peut peu près compter sur des subsides de 77 l'État équivalents la moitié de la dépense, t? Nous soumettons ces lignes telles quelles l'appréciation de nos lecteurs, nous réservant d'emettre plus tard une appréciation sur la question. Nous rappelons nos lecteurs que c'est Lundi, 26 courant, 7 h. du soir, que M. l'avocat Char les Parmentier du barreau de Gand, viendra donner, en la salle du Lion Noir, rue de Boe singhe en cette villeune conférence au Cercle des Capacitaires. Le sympathique conférencier traitera la ques tion du droit de suffrage. Un beau succès pour notre École communale dirigée par MUe Vander Haegen. Une de ses élèves, Mlle Ida Dedeyne, fille de M. l'Inspecteur cantonal, vient de subir l'exa men d'admission l'École normale de Bruges. Il y a dix-neuf admissions. Mlle Dedeyne est classée troisième. Nous adressons nos plus sincères félicitations Mlle Dedeyne ainsi qu'au personnel enseignant qui a bien sa part dans les distinctions qu'ob tiennent ses élèves. C'est Dimanche, 2 Octobre prochain, 10 1/2 h. du matin, qu'aura lieu Gand, l'assemblée générale des membres des 36 sections du Wil- ems-Fonds. A l'issue de la séance dont nos confrères fla mands ont publié l'ordre du jour, aura lieu dans la grande salle de la société royale des chœurs, le banquet offert M. J. Yuylsteke, président du Willems-Fouds, l'occasion du 25e anniver saire de son entrée dans le comité central. De nombreuses adhésions sont déjà parvenues au comité organisateur présidé par M. J. Sabbe, professeur l'Athénée de Bruges. Citons parmi les plus marquantes celles de M. Emile de Laveleye, Buis, Couvreur, Vanderkin- dere, De Wael, etc., etc. Le banquet, pendant lequel se feront entendre des chanteurs tels que Mesdach, Blauwaert et Wayenbergh, sera présidé par M. H. Lippens, bourgmestre de la ville de Gand. La section d'Ypres enverra, nous dit-on, un bon contingent de membres. Nous apprenons avec plaisir que la section yproise du Willems-Fonds vient de reprendre ses travaux. Le Comité a décidé que la première fête aura lieu Dimanche, 9 Octobre prochain. Il s'est assuré dès présent le concours de plusieurs artistes de talent et d'un conférencier en renom M. J. Sabbe, professeur l'Athénée Royal de Bruges. C'est un début qui promet ->— On nous assure que la Société Nationale des chemins de fer vicinaux vient de faire l'acqui sition d'un terrain appartenant la communauté de la Ste Famille (Struye) pour y établir son dé pôt de matériel. Ce terrain est situé le long de la route d'Ypres l'Hoekje un peu au-delà du pont du canal. Des ouvriers viennent de découvrir en creusant le sol pour y établir des fondations, une grande quantité d'ossements dans le jardin du Café des Brasseurs. On a retrouvé notamment plusieurs crânes assez bien conservés. Nous avons annoncé dans un de nos derniers numéros la reprise du canal d'Ypres l'Yser par l'Etat. Le Moniteur du 2 de ce mois contient le nou veau règlement pour la navigation sur ce canal. Par jugement du Tribunal correctionnel d'Ypres, en date du 22 Septembre courant, le nommé D,... E..., ouvrier cordonnier, a été con damné 1°) 10 peines de 8 jours d'emprisonne ment du chef de 10 outrages publics aux mœurs, 2°) trois peines de 8 jours raison de trois at tentats la pudeur. Une entente s'est établie entre le Génie mili taire 'extré- 'Arsenal. Le génie militaire céderait la ville, charge de démolition, les bâtiments faisant saillie sur la voie publique. La ville s'engagerait con struire un nouveau mur de clôture partant du pavillon servant de cuisine et petite écurie et aboutissant aux nouvelles écuries. Une superficie de 233m00 environ serait incor porée dans la voie publique. Il est avec le ciel des accommodements. t, Il n'y a donc qu'à tenir compte d'un déblai 7i avec transport de terre petites distances.

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Le Progrès (1841-1914) | 1887 | | pagina 2