UNE MAISON
BACHES
DE CUISINE
VOGELTJE PIE,
SACS
UNE OCCASION
SANS PRÉCÉDENT
UNE MAISON
DE J. DECEUNINCK-WYCKHOYSE,
POUR LES MÉNAGÈRES ÉCONOMES.
VENDUE AU POIDS
CRETON-FEYS,
Les conflits dans la Mer du Nord.
On nous écrit de La Haye, en date du 19 cou
rant
Le patron ABaak, arrivé Scheveningue,
rapporte qu'il a perdu 40 filets dans les cir-
constances suivantes
Quoiqu'ayant allumé tous les feux régle-
mentaires, il vit tout-à-coup arriver droit sur
a lui, un bâteau vapeur; grâce aux cris poussés
n par son équipage qui hissa en même temps des
n flambeaux, le vapeur put, heureusement en-
core, changer temps sa direction et éviter
ainsi de couler le bâteau de pêche il passa
cependant dans les filets dont 40 furent déchi-
n rés et perdus.
Ceci confirmera ce que nous avons déjà sou
vent signalé au sujet des nombreux conflits qui
se sont produits dans la Mer du Nord c'est que
la plupart des dégâts commis au préjudice des
harenguiers le sont par les steamers qui passent
travers tout, sans s'inquiéter si les navires sont
devant eux ou non...
Des scènes regrettables viennent de se passer
Yarmouth des pêcheurs de cette localité ont
voulu défendre des pêcheurs écossais d'y ven
dre leur poisson.
S'il n'y a pas eu de mort d'homme, il y a eu
des blessés leB Anglais, en nombre, ont battu
fortement leurs camarades écossais.
C'est un cas analogue ce qui s'est passé ici
les Anglais n'ont plus rien nous reprocher.
Ce fait n'est pas isolé, témoin les rixes qui
viennent d'avoir lieu Plymouth, où les pê
cheurs ont jeté l'eau deux cent quarante cais
ses de poisson amenées pour être vendues la
minque par les pêcheurs de Cornouailles.
Départ d'un martyr.
On se rappelle l'abbé Porrion, le desservant
de la paroisse des Baraques, près Calais, con
damné la réclusion pour manœuvres d'immo
ralité révoltante sur les enfants fréquentant le
catéchisme. Ce singulier pasteur des âmes était
au nombre des cinq cents forçats qui viennent
d'être embarqués Toulon sur le transport de
Y Orne, destination de la Nouvelle-Calédonie.
Bon voyage
Chronique judiciaire.
LES BONNES SŒURS.
SANTE A TOUS
REVALENTA ARABICA
Marché d'Ypres.
Étude de Mlre Arsène VA\ EECIiE,
NOTAIRE A WËRV1CQ.
Le Jeudi 2 7 Octobre 1887
5 heures de relevée,
au cabaret« Le Cygne WERV ICQ,
M1" VAN EECKE, ce commis par or
donnance de M. le Président du Tri
bunal de première instance, séant
Ypres, procédera, conformément aux
articles 90 et suivants de la loi du 15
Août 1854, la vente publique des
Biens ci-après désignés
VILLE DE WERV1CQ.
rue des Moulins.
A DEUX DEMEURES,
dont une usage de cabaret, enseigné
Au Cygne et 3 ares, 98 centiares
de Fonds et Cour, section C, n0' 587c,
587d, 588c et 588n du cadastre, tenant
de levant la rue, de midi M. Blieck,
de couchant M. Lauwick et de nord
M. Emile Van Elslande.
Le cabaret est occupé par Henri
Demuysere, sans droit de bail.
BASSE-CROIX (routede Cruyseecke).
deuxième lot.
et I are, 15 centiares de Fonds et Jar
din, section D, n° 547 du cadastre,
tenant de levant la route, de midi h
Goemaere, de couchant et de nord
Du fores t.
Occupé par Jean Vandammesans
droit de bail.
STAD LREREN-
01' ZO.XDAA 30" 0CT0BER 1887,
A LA TAVERNE ANGLAISE
STATIE STRAAT, TE YPESEN,
bewoond door H. Courtrez.
FABRICATION SPÉCIALE
IMPERMÉABLES
en tous genres
20 FR. PRIJZEN.
Ie Prijs, 8 fr.
2e* Prijs, 5 fr.
3e Prijs, 4 fr.
4e Prijs, 3 fr.
Een onbekende prijs voor het leeg-
ste getal.
Een eermetaal zal geschonken wor-
den aan de verstaigelegene Maat-
schappij, ten minste tien mannen,
voorzien van een getuigschrift.
Een idem aan de Maatschappij die
het meeste getal spelers zal opleveren,
ten minste 10 mannen, voorzien van
een getuigschrift.
Inschrijving van 5 tôt 6 uren.
Inleg 15 centiemen.
Voorwaarden naar gewoonte.
De Greffier, De Hoofdman,
E. COURTREZ. L. MAHIEU.
SE PRÉSENTE
UNE ENORME QUANTITÉ
SE TROUVE CHEZ
54, rue au Beurre, 54,
Allez voir et profilez de la circonstance.
ENTRÉE LIBRE.
On s'abonne au Bureau du Journal
la Saison, journal illustré des da
mes, 2 francs par trimestre, 6 francs
par an
*-
Trois sœurs faisant partie du personnel d'un établisse
ment religieux Paris, où l'on élève des orphelines, ont
comparu Jeudi dvant le tribunal correctionnel, prévenues
de violences et voies de fait contre leurs élèves.
Les sœurs avaient parfois la main très lourde. Elles
frappaient leurs élèves coups de poing. Un martinet
lanières de cuir servait également aux bonnes' sœurs lors
qu'elles avaient la main fatiguée. Plusieurs orphelines
s'étant plaintes leurs amies des mauvais traitements dont
elles étaient victimes, des dénonciations furent adressées
au parquet, qui poursuivit.
Les prévenues ont nié tous les faits qu'on leur repro
chait mais les dépositions des enfants ont été catégori
ques et les trois sœurs ont été condamnées, l'une 200 fr.
d'amende, les autres 100 francs.
Parmi les témoignages, il y en a 1111 qui a beaucoup
intéressé le public; c'est celui d'une ex-religieuse, M"e
Molinier, sœur Germaine qui a donné de curieux détails
sur l'éducation et la mendicité dans certains établissements
religieux.
Je suis" restée, déclare M"e Molinier, dix-sept ans
comme sœur converse dans la compagnie des sœurs de
Saint-Joseph de Bon-Secours, tant Paris qu'à Toulouse
et j'en suis sortie en Octobre 1884. J'ai été témoin jour
nellement des traitements exercés par les sœurs sur les
élèves et consistant en coups de pied et coups de poing.
On mettait les élèves au pain sec pendant des semaines
entières. On les privait pour une raison ou pour une au
tre, du goûter.... Ces pauvres enfants étaient maltraitées
et privées de nourriture, et en outre mangées par la ver
mine. On leur faisait aussi tenir les bras en croix pendant
des heures entières.... On les enfermait tantôt au cachot,
tantôt aux water-closets. On faisait veiller les enfants pour
travailler jusqu'à minuit, une heure du matin.
La maison des sœurs de Saint-Joseph de Bon-Secours
ne vil que de produits de quêtes qu'elle fait partout au
moyen de ses élèves les plus âgées qu'elle habille en sœurs.
Les enfants maltraitées en ma présence s'appelaient
Elise Fabre, Lucienne Tardieu et Camille Grasse. Elise
Fabre et Camille Grasse étaient les plus maltraitées, sur
tout cette dernière qui était mise dans un cachot très-hu
mide pendant des semaines entières au pain sec et
l'eau....
Il y avait aussi les trois sœurs Milard, dont une est
morte d'une bronchite l'hôpital Sainte-Eugénie.. Mar
guerite Simonni, Emilie Simonni et Marie Valette sont
sorties toutes noires de coups et mangées par la vermine.
La maison n'avait aucune direction, c'est-à-dire que Mmc
Peutons, directrice générale, ne quittait jamais sa cham
bre. Elle ne s'occupait que de recevoir le produit des
quêtes qui lui servait acheter des immeubles en son
nom, car la maison n'est pas reconnue.... Les quêtes
n'étaient que de la mendicité déguisée. Nous étions vingt
quêteuses dont deux pour Paris. Ma compagne et moi
nous rapportions 2,400 3,000 francs par mois.
rendue sans médecins et sans
porges et Sans frais par la
pélicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
lieuse farine de santé Du Barry de
Trente cinq nus d'un invariable succès, en guérissant les
vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, d)ssenlerie. coliques:,
éhthisie, toux, asthme, étouffemcnls, étoiirdisseraents, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,
puisvement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine,
gorge, haleine, voix, des brouches. vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur tiévreuse en se levant, ou après eei tains plats, compro
mettants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000 cures, y compris
celles de Si Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX. de Mme la duchesse de Castlestuart. le duc de Pluskmvi
Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Uccies, par,
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N» 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'rslomac, des nerfs, faiblesses et sueure
etnournes
Cure N« 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta du
llarry m'a guérie, l'Age de 61 ans. d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller. ni déshabiller avec,
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ce- angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Bosskl, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
Cure N» 98,611 Depuis des années, je souifrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
éox Pktclkt, institututeur. Eynanças (Haute-Vienne)
N» 49,812: Mme Marie Joly. de rinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flalus, spasmes, et
nausées. N° 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire,
avec toux vomissements, constipation et surdité de 25 années.
Cure N° 75,124: M. et Mme Léger, 128. rueOberkampf, Paris,
d'une maladie du foie, avec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N» 794
712 Mme Chauvet Pizzala. d'anémie, d'épuisement et d'étoufernents
N» 49522: M. Baldvvinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une iritation pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G.
Proll. médecin, 8. rue Paradis, Nice.
N» 98.716. M. le Professeur Déde, Paris, a observé peodant
de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés.
se aux mères un lait riche et abondant.
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte
d'appétit, catarrhe, bronchite.
M. le Professeur Beneckc a sauvé son enfant par la Revalenta
apr. s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G.
Montanay, 44, rue Condorcet. Paris, et le bébé de Mme Elize
Martinet Aiby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix eu médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-23; 1/2 kïl4 fr., 1 kil7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, en boites de 4 et 7 fr. I.a Revalenta chocolatée
1/2 livre, fr. 2-25; I livre, 4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Do r.ARBT et Ois. limiled Agent général pour la Belgique. M.
Emilk TIMMERMANS, rue Rouppe, 6 et 8, Bruxelles.
DépôtàYPRKS, Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmude.
Beeuwe, pharmacien.
A. Delhaizeet C°, Grand'Place, 22.
MOORSLEDE. Ch. liostyn. boulanger.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
22 Octobre 1887.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES
PRIX MOYEN
par
CENT
KILOGR.
POIDS MO00
DE
l'hecto
litre.
Froment
98,800
18 50
80
2,600
14 75
73
1,000
14 25
44
900
20 00
80
Féveroles
300
19 50
80
Pommes de terre
8,000
6 50
Beurre
12,117
325 00
OEufs le quarteron
3 15
PREMIER LOT.
LUISTERR1JKE PRIJSKAMP
MET HET
GEGEVEN IN DE HERBERG
DE
HOU M. EUS.
mmirn