Supplément au Journal n le Progrès u d'Ypres, du 27 Novembre 1887
LE JOURNAL OU DIMANCHE,
Une marine militaire Belge.
ii.
SANTE A TOUS
REVALENTA ARABICA
Marché d'Ypres.
Illustré par Paul DESTEZ.
10 cent, le Numéro de 16 pages chez tous les Libraires.
Primes gratuites offertes tons les Abonnés.
Une fois la marine militaire acquise, nous
Sourrions dire que de toutes les carrières subsi-
iées par l'Etat,il n'en est pas de plus complexe.
L'homme y puise, dans l'exercice des fonctions
qu'elle lui impose, des éléments variés et utiles
une existence ultérieure indépendante.
Les instructions que le marin emporte en
quittant la mère-patrie sont, de par la force des
chosespresque toujours insuffisantes une
grande latitude est laissée son intelligence,
l'officier de marine étant tour-à-tour soldat, di
plomate, négociant, jurisconsulte. Quel vaste
champ ouvert l'activité et l'ambition! Que de
capacités, que de vrais mérites se seraient faits
jour en rendant d'immenses services au pays, si
notre gouvernement comprenait ces vérités
La vie de mer mûrit l'esprit tout en préservant
le corps et il est fort rare qu'après quelques an
nées de service consacrées parcourir le globe,
étudier, admirer les splendeurs de l'univers,
lutter contre tous les éléments, braver les
variations climatériques, supporter souvent
bien des privations, vous ne trouviez en l'officier
de marine un homme sérieux, courageux, capa
ble et disposé tenter ce que d'autres regarde
raient comme une impossibilité.
Il serait superflu d'énumérer ici par quelles
études approfondies il faudrait passer pour
obtenir un premier grade dans cette arme, si
justement considérée en d'autres pays.
Inutile aussi de dire que l'avancement ne
s'acquerrait que par la justification préalable
de connaissances nouvelles de connaissances plus
étendues.
L'officier de marine se crée dans ses voyages
des relations universellès généralement bien
vu, surtout dans les colonies étrangères, il parti
cipe toutes les fêtes, il est recherché dans
l'intimité. Il en résulterait donc pour lui, pour
sa famille et celles de ses hôtes des relations
qui, toutes de politesse au début, ne tarderaient
Sas prendre un autre caractère commencées
ans un salon, elles se poursuivraient dans les
bureaux ert les conséquences qui en dériveraient
seraient inappréciables.
Dans les colonies françaises, par exemple, il y
Îjlusieurs grandes maisons commerciales, dont
es chefs ont été officiers de marine, ou frères de
ceux-ci, et ces négociants ne bornent pas le rayon
de leurs affaires aux limites d'octroi de leurs
cités.
Dans la marine française, il y a des fils de
parents aisés, qui, après avoir, honorablement
servi leur pays,naviguent aujourd'hui en qualité
de capitaines propriétaires de leur navire.
Maîtres de leurs actions, affranchis de toute
tutelle, ils ne limitent pas leurs courses des
voyages d'aller et retour, mais profitent de
toutes les bonnes occasions qu'ils rencontrent,
restent parfois des années absents et rentrent
bien souvent dans leur patrie riches d'expérien
ces et d'argent.
Partout où la marine militaire fait défaut, on
ne trouve pas l'esprit de colonisation profitable
la mère-patrie.
(La fin au prochain n°.) C. J.
le 26 Novembre 1887.
GraDde liesse, Dimanche dernier, la Philharmo
nie. La société célébrait la fête de sa patronne. Déjà
dès la veille, l'illumination des jardins au feu de Bengale
et une retraite de flambeaux annonçait cette solennité.
Le lendemain, la musique allait prendre MM. les
Président et Vice-Président de la société et faisait une
promenade en ville au son de ses plus gais pas-redou
blés. Elle s'arrêtait sur la place et y improvisait un
charmant concert.
A une heure de relevée avait lieu un grand banquet
auquel plus de deux cents membres prenaient part. La
plus franche cordialité et la plus grande animation
présidèrent cette fête. Le toast porté par le Vice-
Président. M. Van Merris, le dévoué Président de la
société fut on ne peut plus chaleureusement applaudi.
Celui-ci prit alors la parole et, après avoir remercié les
convives pour la sympathie avec laquelle on avait ac
cueilli le toast qu'on lui avait porté, il but, son tour,
la prospérité de la société, après avoir payé un tribut
de regrets ceux dont la Philharmonie avait eu dé
plorer la perte dans le courant de l'année sociale A
plusieurs reprises, les applaudissements vinrent inter
rompre M. Van Merris et quand il rappela le nom de
ceux qui, avec lui, formèrent la Philharmonie, une vé
ritable ovation fut faite aux fondateurs de notre cercle
Le banquet, parfaitement .servi, ne se termina que
vers huit heures et l'on se sépara en se donnant rendez-
vous pour le lendemain.
Le second jour de la S^-Cécilo était consacré aux
Dames. 235 concurrentes du beau sexe vinrent se dis
puter les prix que la société avait offert aux plus adroi
tes ou aux plus heureuses au jeu de boule.
A 9 1/2 du soir, la salle de la société était remplie
de personnes qui allaient se livrer au plaisir de la danse.
Rarement un bal fut plus animé et, sans le règlement
qui veut que les danses se terminent deux heures,
celles-ci se seraient prolongées bien plus avant dans la
nuit. Mais, il n'est pas si agréable chose qui ne doive
finir et les danseurs durent se retirer fatigués mais en
chantés de leur soirée.
Les fêtes de la Ste-Cécile se terminaient par une
soirée musicale flamande, donnée, le Mardi, avec le
concours de Mme Bataille et de MM. Lejeur, Eenens,
Vanboxem et Reepers.
Les soirées musicales flamandes ont un attrait spé
cial pour les membres de la Philharmonie, s'il faut en
juger par le nombre de ceux qui y prennent part. Dans
ces circonstances, la salle, quoique très-vaste, est tou
jours trop petite pour le public qui s'y presse. Du reste,
l'empressement avec lequel on se rend ses soirées,
s'explique par l'attrait qu'elles offrent.
Dans cette dernière, nous avons pu applaudir sur
tout Mme Bataille dont la réputation artistique est éta
blie depuis longtemps et MM. Reepers et Lejour. MM.
Eenens et Vanboxem ont de leur côté obtenu les suffra
ges du public et nous espérons bien encore revoir tous
ces artistes la Philharmonie.
N'oublions pas de mentionner les progrès faits par
trois de nos jeunes instrumentistes. L'exécution du
concertino pour clarinette par MM. Denut et Dallequin
et de l'air pour trombonne par M. Verstraete, fait
l'éloge de leurs professeurs et promet pour notre har
monie d'excellents musiciens.
Pour finir, nous exprimons nos regrets de voir ter
miner sitôt de si agréables journées et nous espérons
que souvent encore nous les verrons se renouveler
l'occasion de la fête patronale de notre belle société.
pélicietise farine de santé Du Barry de Londres, dite
Trente cinq ans d'un invariable succès, en guérissant les
vyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires,
dents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
pomissements, constipation, diarrhée, djssenterie. coliques,
éhthisie. toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppression,
congestions, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesses
puisvement. anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine,
gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestin,
membrane, muqueuse, cerveau et sang ainsi que toute irritation et
toute odeur liévreuse en se levant, ou après eertains plats, compro
mettants. oignons, ail. etc., ou boissons alcooliques, même après le
tabac. C'est en outre la nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90.000 cures, y compris
celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape
Pie IX. de Mme la duchesse de Castlesluart, le duc de Pluskowi
Mme la marquise de Bréban, lord Stuart de Decies, par,
d'Angleterre. M. le docteur-professeur Wurzer etc etc.
N° 63,476 M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de
Sastralgic, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesseus ets uree
et nourries.
Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta du
Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'éDOuvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avec,
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Borrkl, née Carbonnettev, rue du
Balai. 11.
Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
i ion Pbtciet, instituluteur, Eynanças (Haute-Vienne)
N° 49,812: Mme Marie Joly. de cinqante ans de constipation,
indigestion, nervosité, insomnies, asthme, tous flatus, spasmes, et
nausées, N° 46,270 M. Roberts, d'une consomption pulmonaire,
avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.
Cure N» 75,124: M. et Mme Léger, 128, rue Oberkampf, Paris,
d'une maladie du foie, avec vomissemenis et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16 ans. Cure N» 794
712 Mme Chauvet Pizzala, d'anémie, d'épuisement et d'étoufements.
N° 49522: M. Baldwinde l'épuisement le plus comptes,
paralysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeuneste.
La femme de M. le maire de Volvie, d'uue irilalion pulmonaier
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Mon enfant se trouve très-bien de votre Revalenta Docteur G
Proll, médecin, 8. rue Paradis, Nice.
N» 98,716. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant
de années que la Revalenta donne une santé florissante aux bébtés,
se aux mères un lait riche et abondant,
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perle
d'appétit, calarrhe, bronchite.
M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revalenta
apri s que toutes les ressources médicales avaient été épuisées la
guérir de vomissements contiuuels Egalement l'enfant de M. J. G.
Monlanay, 44, rue Condorcet. Paris, et le bébé de Mme Elize
Martinet Alby, rue du Tunnel, Va'enee et de milliers d'autres
nourrissons.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kilfr. 2-25 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.. 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta, eu boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée
1/2 livre, fr. 2-25 1 livre, 4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon
de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers
Du Rabht et Cm. limited Agent général pour la Belgique. M.
Emius TIMMBRMANS. rue Rouppc. 6 et 8, Bruxelles.
Dépôt VPRES. Frysou-Vanoutrive, pharmacien, rue de Dixmnde.
Beouwe. pharmacien.
A. Delhaizeet C», Grand'Place, 22.
MOORSLEDE, Ch. Bostyn. boulanger.
COMMERCE.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
26 Novembre 1887.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités prix moyen poids MO™
vendues par de
cent j l'hecto-
kil0gkammes k1l0gr. litre.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Beurre
OEufs le quarteron
80
73
44
80
80
A PARTIR DU 13 NOVEMBRE,
En cours de publication dans
LES TRÉMOR.
LE GUÉ AUX BICHES SOLANGE FARGEAS
par M. Charles Mérouvel.
Le Romancier populaire des Derniers Kérandal,
de Thérèse Valignat et du Péché de la Générale.
Le premier numéro de ce très-dramatique roman sera
envoyé gratuitement toute personne qui en fera la de
mande et tout nouvel abonné de Novembre recevra aussi
gratuitement, tout ce qui aura paru des romans de M.
Maurice Drack et de M. Bernard Derosne, aujourd'hui en
cours de publication, et possédera ainsi en lecture trois
romans complets.
Abonnements Départements, 1 an, 8 fr. 6 mois, 4 fr.
Pour tous les pays faisant partie de l'Union postale.
1 an, 8 fr. 50. 6 mois, 4 fr. 25.
La Collection du Journal, qui se compose actuellement
de 58 vol., forme une Véritable Bibliothèque, renfer
mant les Ouvrages des meilleurs Ecrivains contemporains.
La facilité que nous offrons nos Abonnés et nos
Lecteurs de prendre cette Collection en plusieurs fois,
leur permet d'acquérir, sans déboursé apparent, les ro
mans les plus importants de nos principaux Auteurs.
NOTA Toute commande doit être accompagnée de son
montant en mandat poste F ordre de M. l'Ad
ministrateur.
Envoi franco sur demande affranchie d'un numéro spéci
men et du Catalogue.
BUREAUX 64, EUE AMELOT, 64. PARIS.